Mécrin
Mécrin est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Mécrin | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Michel Mousty 2020-2026 |
Code postal | 55300 |
Code commune | 55329 |
Démographie | |
Gentilé | Mécrinois [1] |
Population municipale |
223 hab. (2019 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 49′ 33″ nord, 5° 32′ 01″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 358 m |
Superficie | 10,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commercy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Commercy |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Situation
Village sur le ruisseau de Marbotte, à 8 km de Commercy. Il fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].
- Carte de la commune.
- Entrée de Mécrin.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Mécrin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Commercy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,6 %), forêts (25,8 %), prairies (15,7 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la commune a pour origine un nom de personne : Mercurinus[10].
Anciens noms : Mesumbriga (812) ; Mercuringæ (IXe siècle) ; Mercrinia (921) ; Ecclesia de Micrignes (1226) ; Mescrines (1269) ; Mescrignes (1321) ; Mescringnes (1571) ; Mescrisnes (1607) ; Mescreigniæ (1642) ; Mescreignes (1642) ; Mescraigne (1656) ; Micrin (1700) ; Mecriniæ (1738) ; Mercuringa (1745) ; Mercrinii, Mescraignes (1749) ; Mécring, Mescring (1756) ; Mecrin (1793)[11],[12].
Histoire
Elle faisait partie du Barrois non mouvant avant 1790 (coutume, prévoté et bailliage de Saint-Mihiel). Elle était rattachée au diocèse de Verdun (archidiaconé de la Rivière, doyenné d'Hattonchâtel).
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 223 habitants[Note 3], en diminution de 3,88 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
Lieu du Swap meet (marché aux puces) et de la fête de la moto. Le Swap meet de Mécrin fête en 2017 son vingtième anniversaire.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Èvre, sous le patronage d'Èvre de Toul, d'architecture néo-romane et ornée de fresques de Duilio Donzelli.
- Monument aux morts paroissial dans l'église.
- Monument aux morts communal.
- Menhir de Mécrin, menhir érigé à l'époque néolithique au lieu-dit Sur Sadt, inscrit au titre des monuments historiques depuis 2000[17].
- Église Saint-Èvre, extérieur.
- Église Saint-Èvre, intérieur.
- Monument aux morts dans l'église.
- Monument aux morts communal.
- Menhir de Mécrin.
Héraldique
Blason | D'azur à deux chaines brisées d'argent posées en bande, accompagnées en chef d'une tour d'or ouverte et ajourée du champ et en pointe d'un casque ailé d'or posé en bande. |
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Détails | Création de R.A. Louis avec les conseils de la commission héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en juin 2015. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no PA55000023, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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