Méré (Yonne)
Méré est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Méré.
Méré | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Chablis, Villages et Terroirs | ||||
Maire Mandat |
Jean-Philippe Jacquot 2020-2026 |
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Code postal | 89144 | ||||
Code commune | 89250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Méréens | ||||
Population municipale |
201 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 53′ 59″ nord, 3° 49′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 228 m |
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Superficie | 11,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chablis | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Villiers-Vineux | ||||
Varennes Ligny-le-Châtel |
N | Carisey | ||
O Méré E | ||||
S | ||||
Maligny | Dyé |
Urbanisme
Typologie
Méré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), forêts (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Les formes les plus anciennes[8] de Méré sont :
- Matiriacensis ager, vers 680 (cart. gén. de l'Yonne, I, 19);
- Madriacus, XIe siècle (obit. de Saint-Étienne d'Auxerre ; Lebeuf, Histoire d'Auxerre, IV, pr.);
- Mereium Servosum, 1116 (cart. gén. de l'Yonne, I, 232);
- Mairiacum (Vie de Gauzlin, abbé de Fleury, éd. Delisle, XIIe siècle);
- Mereium Sylvosum, (Cart. de Saint-Michel de Tonnerre);
- Maireium Servosum, (Cart. de Saint-Michel de Tonnerre);
- Meriacum Servosum, 1259 ; Meriacum Silvosum, 1268 (abb. de Pontigny) ;
- Mairé, 1156 (cart. gén. de l'Yonne, I, 542);
- Mairi-le-Serveux, 1288;
- Meré, 1335 (cart. du comté de Tonnerre ; arch. de la Côte-d'Or);
- Mercy-le-Serveux, 1554 (E. cne de Méré);
- Mérey, XVIIIe siècle.
L'abbé Nègre[9] a proposé une étymologie venant du nom de personne Martyrius "martyr" + le suffixe -acum. D'autres explications sont possibles, en particulier issu du mot gaulois matir "mère" + -iacum, d'où "le Lieu de la (Déesse) Mère" présente dans les Eaux. Ce qui est cohérent avec les sources et points d'eau autour du village.
Histoire
Les limites administratives de Méré ont changé à travers l'Histoire[8]. Au XIXe siècle le bourg appartenait au canton de Ligny. Méré était, au VIIe siècle, du Pagus Tornodorensis, ou pays de Tonnerre et, avant 1789, du diocèse de Langres, de la province de l'Île-de-France, élection de Tonnerre, et siége d'une prévôté ressortissant au bailliage de Sens. Le fief relevait du comté de Tonnerre.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 201 habitants[Note 2], en augmentation de 16,18 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église dédiée à saint Martin est du XIIe siècle, elle a été profondément remanié au XVIIe siècle : portail classique avec fronton et pilastre (1664). Le haut et puissant clocher domine le village. Elle fait partie du circuit Chablisien.
Personnalités liées à la commune
BOUVIER Jean, ancien militaire des armées du roi, selon ses déclarations était originaire de Méré, près de Tonnerre en Bourgogne. Usé par les combats , ou atteint par l'âge, il fut reçu le à l’hôtel des Invalides (Paris). - Il n’y a aucun mariage d’homme nommé Bouvier dans les registres paroissiaux de Méré, de 1668 à 1792[14],[15]. Il a pu naître dans un village voisin et être élevé à Méré durant son enfance (Recherche à poursuivre).
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- QUANTIN (Maximilien) Dictionnaire topographique du département de l'Yonne... (1862) p. 81.
- NEGRE (Ernest) Toponymie de la France. (1990), t. 1, p. 519.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Le Clercq ( Pierre) 2. Invalides aux biographies succinctes.
- Hôtel des Invalides (XVIIe-XXe siècle): inventaire des archives de la guerre, Département de l'Armée de terre, sous-série X, p. 187.
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