Villiers-Vineux
Villiers-Vineux est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Villiers.
Villiers-Vineux | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Serein et Armance | ||||
Maire Mandat |
Kamel Ferrag 2020-2026 |
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Code postal | 89360 | ||||
Code commune | 89474 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
275 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 56′ 38″ nord, 3° 50′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 109 m Max. 159 m |
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Superficie | 11,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Florentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Florentin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Situation
Villiers-Vineux est à 30 km au nord-est d'Auxerre, à 1,5 km au sud de la D905 reliant Saint-Florentin (son chef-lieu de canton, 12 km au nord-ouest) à Tonnerre (15 km au sud-est)[1].
La commune est entre la forêt d'Othe et la forêt de Pontigny[2].
Urbanisme
Typologie
Villiers-Vineux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Florentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), forêts (31,8 %), prairies (26,1 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Villiers : A l’origine, ce nom désignait une partie de la villa (grand domaine agricole de l’époque gallo-romaine). Il s’agissait des dépendances qui comprenaient généralement les habitations des ouvriers et les bâtiments agricoles. De nos jours, ce nom désigne un écart ou un village.[réf. nécessaire]
Anciennement appelé Villers, le village a porté successivement les noms de Villare, Villare-Vinosum (1189), Willaris-Vinosi, Villaris Vinosus (1244), Villaris Vignosus (1284), Villerium Vinosum, Villae Vinosae, Villers-Vigneux, Villers Vignes[11].
Villare, signifiant « petit village » ou « hameau », est très commun en France (en 1850 il y a plus de 168 communes appelées Villers et au moins 80 appelées Villiers)[11].
Le surnom « Vigneux » (et dérivés) vient probablement d'un vignoble plus grand que ce qui existait encore vers 1850 sur le territoire de la commune. Une ancienne tradition locale[11] mentionne un cellier construit au lieu-dit « Trou de la Cave » pour abriter les vins du seigneur - mais aucun écrit connu ni aucun vestige dans ce sens n'a été constaté[12].
Histoire
Préhistoire
Au lieu-dit les Épinottes, à la limite des communes de Jaulges et de Villiers, des outils de silex indiquent un campement du Paléolithique et du Néolithique. Des outils de silex sont présents - dans une région qui ne possède aucun gisement de silex[13].
Époque gallo-romaine
- Voie antique
La voie antique de Sens à Alise (et de Saint-Florentin à Tonnerre[14]) traverse la commune dans le sens nord-ouest/sud-est (encore visible sous le nom de « chemin des Romains »), reliant la vallée de la Seine avec la vallée de la Saône (et donc avec Lyon et au-delà avec la Méditerranée) ; et la voie d'Agrippa de Troyes à Cosne croise la première voie à moins de 10 km au nord-ouest, reliant le plateau lorrain avec la vallée de la Loire[15]. C'est par ce chemin que François Ier arrive à Tonnerre en 1542[16].
- Ateliers de poterie
À cette époque un grand centre de production de céramique suit la voie romaine sur plus de 1 km entre Jaulges et Villiers-Vineux, incluant le bois du Pioux (2 km au sud-ouest du village) où l'on a retrouvé des fours[17]. Un atelier de céramique fonctionne également dans le village[18],[19]. La production de céramiques a perduré jusqu'au Moyen Âge[20].
Ce grand complexe potier produit principalement de la céramique fine (métallescente)[Note 3] et des dérivés des sigillées du Bas-Empire, probablement aussi de la céramique commune (dont des amphores), et des statuettes[17].
De nombreuses pièces en ont été trouvées entre autres nombreux endroits à la grande villa gallo-romaine de Vergigny (66 km au sud), ancien village disparu sur la commune d'Asquins (qui borde Vézelay au nord)[22]. Mais l'atelier exporte dans pratiquement toute la moitié nord des Gaules.
- Camp romain
En limite nord-est de la commune le canal de Bourgogne, qui sépare Villiers de Flogny, coupe au travers d'un camp romain[23].
Haut Moyen-Âge
Un cimetière carolingien est découvert en 1847-1848 à l'occasion des travaux de chemin de fer, à l’est du village au lieu-dit « Champ Huot » près du ru de Cléon. C. Dormois y a ramassé plusieurs armes, des objets d'équipement et plusieurs monnaies frappées à Auxerre (« AVTSIODER.CI »), Troyes (« TRECAS.CIV » avec au revers « GRACIA D. »), Le Mans (« CINOMANIS CIVITAS » avec au revers « GRACIA D I REX », portant le monogramme de Charles le Chauve). On ne sait pas si ce cimetière est le résultat d'une bataille[12] (déroute des Normands en 898[23]) ou s'il a simplement servi aux populations locales[12]. En 1853 un autre cimetière est découvert à environ 1 500 m du premier. Les deux cimetières ont livré des cercueils de pierre semblables et des sépultures d'hommes, de femmes et d'enfants qui laissent supposer que les deux cimetières ont été utilisés pour les besoins locaux[23],[24],[25].
Moyen Âge central
La première mention écrite connue de Villiers-Vineux date de 1035 ; le village appartient alors en partie à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre[26] et en parie aux vicomtes de Saint-Florentin[27].
Au lieu-dit le Tureau, près du chemin des Fourneaux, à environ 50 m de la voie romaine, Séverin Ithier a vu début XIXe siècle l’arceau d'un four[28] qui a servi à fabriquer des tuiles plates à trous et des carreaux, dont les carreaux émaillés qui ont garni le château construit au XIIIe siècle à Tonnerre par Marguerite de Bourgogne[29].
Au lieu-dit la Prieurée, au-dessus du Trou de la Cave, se trouvent des fondations[29] et des vestiges de murs de la maison succursale de cette abbaye[26], qui a utilisé des tuiles vernissées et des carreaux émaillés de l'atelier d Tureau[30]. Au cours des siècles, de nombreux conflits ont opposé vicomtes et abbaye[31], notamment concernant les serfs[32] qui n'étaient pas tous affranchis en 1413[33]. Il existait à Villiers une maison des malades[34].
Près de la ferme Sainte-Anne se trouvait une maison seigneuriale dépendant du fief de Chante-Merle, à plan carré de 60 m de côté, entourée de fossés de 10 m de large[26].
Prs de la fontaine du Boutoir se trouvaient des traces de constructions qui dépendaient du fief de Marcey ou Mercey[26], l'un des deux principaux fiefs dépendant de Villiers-Vineux (l'autre fief notable étant Chante-Merle)[35].
En 1154 le vicomte Guy de Saint-Florentin vend la moitié des dîmes de la paroisse au chapitre de Saint-Pierre de Tonnerre ; et ce dernier obtient le reste de la dîme le de Élisabeth veuve de Simon de Vanlay. Selon l'abbé Henry, en 1219 un Miles de Saint-Florentin avait une dîme à Villiers-Vineux et l'abbaye de Pontigny en avait également une en 1369[36].
En 1159 l'évêque de Langres Geoffroy donne l'église de Villiers à l'abbaye de Molesme[37].
Vers le milieu du XIIIe siècle Guy de Villiers-Vineux établit une tuilerie, dont les religieux de Saint-Germain demandent la destruction ; une sentence arbitrale de 1260 maintient la tuilerie mais la rend commune aux seigneurs et aux religieux (qui doivent toutefois payer au seigneur la moitié des frais de construction)[38].
En 1384 Villiers est réuni à la couronne[39].
XVIe siècle, Sainte-Anne et le château d'en bas
Jean Sauvageot (Tonnerre et son Comté, 1973) indique qu'au XVIe siècle l'hôpital des Fontenilles de Tonnerre, fondé par Marguerite de Bourgogne, était propriétaire des deux maisons seigneuriales de Villers : le château dit de Sainte-Anne et le « château d'en bas ».
Le château Sainte-Anne tire son nom de la chapelle Sainte-Anne, démolie à la Révolution[40]. Le château d'en bas était au pied du monticule sur lequel s'élève l'église. Il était entouré de profonds fossés alimentés par le ruisseau de Marbier et par les eaux d'un petit étang au milieu du village[41].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2019, la commune comptait 275 habitants[Note 4], en diminution de 14,06 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Voir aussi
Bibliographie
- [Dormois 1856] Camille Dormois, « Notice historique sur la commune de Villiers-Vineux », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p. 500-543 (lire en ligne [sur echo.auxerre.free.fr]).
Articles connexes
Liens externes
- « Villiers-Vineux », site de l'Institut géographique national, sur ign.fr.
- « Villiers-Vineux », site de l'Insee, sur recensement.insee.fr.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le terme « métallescent » a été inventé par J.-P. Jacob et H. Leredde dans leur article de 1974 sur Jaulges/Villiers-Vineux[19]. Notet signale que le terme n'est pas adapté à des productions à la cuisson mal contrôlée ; et que par consensus actuel le terme s'applique maintenant à des productions à vernis noir grésé uniforme et généralement à pâte calcaire, dont la cuisson est parfaitement contrôlée. Il cite en exemple les productions de Trèves et de Lezoux[21].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Notes
- Notes sur la démographie
Références
- « Distance jusqu'à Auxere », sur google.fr/maps.
- Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
- [Jacob & Leredde 1985] Jean-Paul Jacob et Henri Leredde, « Les potiers de Jaulges/Villiers-Vineux (Yonne) : étude d'un centre de production gallo-romain », Gallia, vol. 43, no 1, , p. 167-192 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 170 .
- « Villiers-Vineux, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Florentin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dormois 1856, p. 500.
- Dormois 1856, p. 501.
- [Chocat 1913] Camille Chocat, « Notice sur les fouilles (1906-1912) et les industries céramiques anciennes de Villiers-Vineux », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, , p. 161-168 (lire en ligne [sur echo.auxerre.free.fr]).
- « Atelier de céramique de Jaulges », carte et résumé succinct, sur vici.org.
- Jacob & Leredde 1985, p. 168, carte de la fig. 1b.
- Dormois 1856, p. 534, note 1.
- [Ferdière] Alain Ferdière, « Corpus : tous artisanats, par sites (communes ou secteurs) », sur journals.openedition.org (consulté en ), p. 55.
- [Jacob 1984] Jean-Paul Jacob, « Réflexion sur le choix du lieu d'implantation des ateliers de potiers gallo-romains », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, vol. 294 « Hommages à Lucien Lerat », , p. 349-360 (lire en ligne [sur persee], consulté le ), p. 352, 353, 354.
- [Jacob & Leredde 1974] Jean-Paul Jacob et Henri Leredde, « L'officine céramique gallo-romaine de Jaulges/Villiers-Vineux (Yonne) », Revue Archéologique de l'Est et du Centre-Est, vol. 25, , p. 365-386 ; [Jacob & Leredde 1985] Jean-Paul Jacob et Henri Leredde, « Les potiers de Jaulges/Villiers-Vineux (Yonne) : étude d'un centre de production gallo-romain », Gallia, vol. 43, no 1, , p. 167-192 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- [Jacob & Leredde 1978] Jean- Paul Jacob et Henri Leredde, « La terre cuite médiévale à Jaulges et Villiers-Vineux (Yonne) » (Point de la question), Archéologie médiévale, vol. 8, , p. 245-258 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
- [Notet 2013] Jean-Claude Notet, « La production de sigillée et de céramique fine gallo-romaine de Gueugnon (Saône-et-Loire) » (compte-rendu par Philippe Bet), Revue archéologique de l’Est, t. 62, no 185 « 32e suppl. à la R.A.E. », (lire en ligne [sur journals.openedition.org]), p. 5.
- Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84, , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ), p. 18.
- Dormois 1856, p. 502.
- [Dormois 1848] Camille Dormois, « Découverte d'un champs de sépulture à Villiers-Vineux », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p. 197-199 (lire en ligne [sur echo.auxerre.free.fr]).
- [Dormois 1849] Camille Dormois, « Villers-Vinneux - Champs de sépultures », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, , p. 93-96 + 3 planches (lire en ligne [sur echo.auxerre.free.fr]).
- Dormois 1856, p. 507.
- Dormois 1856, p. 508.
- Dormois 1856, p. 505.
- Dormois 1856, p. 506.
- Dormois 1856, p. 523.
- Dormois 1856, p. 508-510.
- Dormois 1856, p. 510-511.
- Dormois 1856, p. 511.
- Dormois 1856, p. 511-512.
- Dormois 1856, p. 518.
- Dormois 1856, p. 515.
- (la) « Donation faite à l'abbaye de Molesme par Geoffroy, évêque de Langres, en 1159 », sur echo.auxerre.free.fr.
- Dormois 1856, p. 517.
- Dormois 1856, p. 525, note 1.
- Dormois 1856, p. 529.
- Dormois 1856, p. 527.
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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