Vironchaux
Vironchaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Vironchaux | |||||
La mairie, entrée. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Patricia Poupart 2020-2026 |
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Code postal | 80150 | ||||
Code commune | 80808 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vironchellois | ||||
Population municipale |
498 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 23″ nord, 1° 49′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 72 m |
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Superficie | 16,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Localité essentiellement tournée vers l'agriculture, Vironchaux est à l'écart des grands axes de communication. Elle est située entre les routes départementales D 938 et D 12, à un peu moins de 2 km de chacune de ces deux voies. L'autoroute A16 est accessible par la sortie 24 de Forest-Montiers, à 12 km.
Par la route, Amiens est à 61 km (1 h 15), Abbeville à 25 km, Crécy-en-Ponthieu à 5,5 km et Arras à 84 km.
Au point de vue ferroviaire, la gare de Rue est située à environ 12 km.
En 1899, le village compte trois écarts, correspondant à des exploitations agricoles :
- le Grand Mezoutre, 19 habitants, à 2,5 km du chef-lieu ;
- le Petit Mezoutre, 6 habitants, à 3 km ;
- le Tronquoy, 9 habitants, à 4 km[1].
Communes limitrophes
Argoules et Dominois | Ponches-Estruval | Ligescourt | ||
Vron | N | Machiel | ||
O Vironchaux E | ||||
S | ||||
Regnière-Écluse | Machy |
Transports en commun routiers
La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[2].
Sol, relief, climat, hydrographie
Le sol est généralement de consistance sablonneuse, il se révèle plutôt perméable. Peu de relief sur le territoire majoritairement uni. Quelques mares suffisent pour abreuver les animaux en 1899. À cette époque, l'eau tirée des puits alimentés par une nappe souterraine satisfait les besoins ménagers.
Située à environ 24 km de la Manche, la commune bénéficie d'un climat tempéré et la grêle n'est pas particulièrement à redouter[1].
Urbanisme
Typologie
Vironchaux est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,7 %), forêts (9,9 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Villarcelus, Viloncels, Vilonchiaux sont mentionnés[1],[10].
Jean-Baptiste Ledieu interprète l'appellation par la déformation de Guillaume et de cella, chapelle ou petite habitation, vers le début du XIe siècle. Maurice Gysseling y voit plutôt le diminutif roman de Vron[11].
Histoire
Antiquité
- Des tombelles celtiques ont été trouvées dans les bois de Vironchaux, attestant de l'ancienneté du village[1].
Moyen Âge
- En 1503, un frère mineur de l'Observance né à Vironchaux, Jean Capet, fait don des reliques des 11 000 vierges à la paroisse[12].
- Deux seigneuries d'importance inégale ont possédé le village. Celle du bois dépend de plusieurs familles avant d'appartenir, en 1435, à l'abbaye de Saint-Saulve. La seigneurie principale avec château et ferme dépend de 1500 à 1550 de la famille « Aux Couteaux ». Elle passe aux Waignart aux XVIe et XVIIe siècles. Dès 1740, les Foucques de Bonval puis les Foucques de Vironchaux sont les propriétaires des lieux, achetés auprès de Mons d'Héricourt qui avait épousé la dernière fille des Waignart. Leur blason comporte trois foulques dessinés avec des plumes de paons[13],[14].
Temps modernes
- En , l'armée espagnole pille, dévaste, brûle la paroisse. Des habitants, faits prisonniers, sont rançonnés[1]. De là vient certainement le surnom donné aux habitants de Vironchaux, frappés de stupeur : « chés ahuris ed'Vironcheux »[12].
- Dès 1787, le village a son école[1].
- Les Allemands occupent la localité pendant six semaines en 1871[1].
- 1849 : Comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Cagnard | Capet | Caudron | Chartrel | Coffinier | Dubos | Dumesnil | Dupuis | Garbe | Hervet | Liège | Maillard | Warrin |
6 | 17 | 13 | 4 | 4 | 5 | 9 | 6 | 19 | 9 | 11 | 12 | 5 |
- Si des moulins ont pris en charge la mouture des céréales au temps jadis, ils n'existent plus en 1899[1].
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 498 habitants[Note 2], en augmentation de 8,03 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le maximum de la population a été atteint en 1846 avec 818 habitants.
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 248 hommes pour 246 femmes, soit un taux de 50,20 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Essentiellement agricole, l'économie locale s'oriente également vers le maraîchage de plein champ et les serres de production, alimentant surtout les marchés locaux[26].
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Blason | De sinople au hêtre d'argent et à la scie de bûcheron du même brochant en fasce sur le fût de l'arbre ; chaussé d'or chargé de deux foulques adossés de sable, becqués de gueules. |
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Détails | Le conseil municipal adopte son blason à l'unanimité le . Celui-ci représente deux foulques sur fond jaune. La lettre V est censée représenter l'initiale de Vironchaux tandis que l'arbre qu'elle contient sur fond vert évoque le travail des bûcherons. La scie qui croise le tronc du hêtre blanc de la forêt de Crécy, sans le couper, symbolise la tâche qui attend le travailleur[13]. |
Lieux et monuments
- Église Saint-Maurice.
- Chapelle Notre-Dame-des-Victoires, en mémoire de la « Sainte de Vironchaux », construite à l'emplacement de sa maison, fin XIXe siècle[27],[28].
- Oratoire Notre-Dame-de-Lourdes, installé vers 1950[27].
- La Vierge de Fatima de l'abbé Paul Platevoët, sanctuaire édifié vers 1960[27].
- Clocher.
- Vue du cimetière.
- Vue du côté nord.
- Le chevet de l'église, remanié en brique.
- Ancienne mairie-école.
- École de type moderne.
- Monument aux morts pour la patrie.
- La Vierge de Fatima.
- Notre-Dame-des-Victoires.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Vironchaux, M. Gavois, , Archives départementales de la Somme, Amiens.
- « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- La notice de M. Gavois sur le site des Archives départementales de la Somme, lire en ligne.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F. Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 27.
- Claude Cailly, « Que la lumière soit ! », le Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 8, 30 octobre 2017.
- Le Journal d'Abbeville, « Vironchaux, la commune a son blason », 30 novembre 2016, p. 23.
- René de Belleval, Nobiliaire de Ponthieu et de Vimeu, Paris, Bachelin-Deflorenne, 1876.
- Liste électorale de Vironchaux, Archives Départementales de la Somme, Amiens, 1849
- La liste électorale de 1849 sur le site des Archives départementales de la Somme, lire en ligne.
- Annuaire général d'Abbeville pour 1949 et 1955, p. 1 312.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 7 avril 2014, p. 13.
- Johann Rauch, « Ponthieu-Marquenterre : Qui à la tête de l’intercommunalité… : Focus sur la nouvelle gouvernance de l'intercommunalité Ponthieu-Marquenterre… », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vironchaux (80808) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Somme (80) », (consulté le ).
- Florian Vanbremeersch, « Vironchaux, un maraîchage qui investit », Vivre en Somme, no 110, , p. 9.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 27.
- Ernest Prarond, Le canton de Rue.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
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