Macroleter
Macroleter est un genre éteint de parareptiles pareiasauromorphes de la famille des nyctérolétéridés ayant vécu durant une partie du Permien moyen, au Roadien et au Wordien, soit il y a environ entre 272,95 à 265,1 millions d'années. Ses restes fossiles ont été découverts en Russie et aux États-Unis (Oklahoma).
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Reptilia |
Sous-classe | Anapsida |
— non-classé — | † Parareptilia |
Ordre | † Procolophonomorpha |
Sous-ordre | † Procolophonia |
Clade | † Pareiasauromorpha |
Famille | † Nycteroleteridae |
Espèces de rang inférieur
- † Macroleter poezicus Tverdochlebova & Ivachnenko, 1984 (espèce type)
- † Macroleter agilis (Olson, 1980 [nommé à l'origine Seymouria agilis]) Reisz & Laurin[1], 2001
Description
C'est un petit reptile primitif, qui conserve de nombreux caractères de ses ancêtres amphibiens. Il ressemblait globalement à un lézard mais avec un crâne large et aplati, de forme triangulaire équilatérale et un museau au bout arrondi. Ses dents sont petites et pointues, indiquant un régime alimentaire composé d'insectes et de petits invertébrés[3].
Macroleter poezicus
L'espèce type Macroleter poezicus Tverdochlebova & Ivachnenko, 1984, est connue par de nombreux fossiles découverts en Russie. Elle mesure environ 75 centimètres de long, dont 8 centimètres pour le crâne, ce qui en fait un assez grand nyctérolétéridé[2].
Un autre genre découvert sur le même site, Tokosaurus perforatus, a été considéré en 2012 par Linda A. Tsuji et al. comme un juvénile de M. poezicus[2].
Macroleter agilis
Un squelette presque complet de cette espèce a été découvert dans la formation géologique de Chickasha en Oklahoma. Olson en 1980 l'a décrit à l'origine sous le nom de Seymouria agilis car il pensait qu'il s'agissait d'un reptiliomorphe, un amphibien ressemblant à un reptile, qu'il attribua au genre Seymouria.
Une révision de ce spécimen en 2001 par Robert R. Reisz et Michel Laurin[1] a conduit à son attribution au genre Macroleter sous le nom de M. agilis.
Classification
Linda A. Tsuji et al. en 2012 ont réalisé une analyse phylogénétique des parareptiles de la famille des nyctérolétéridés[2]. Leur cladogramme montre que Macroleter est le plus basal des Nycteroleteridae :
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Notes et références
Références
- (en) Michel Laurin and Robert R. Reisz, « The reptile Macroleter: First vertebrate evidence for correlation of Upper Permian continental strata of North America and Russia », Geological Society of America Bulletin, vol. 113, no 9, , p. 1229–1233 (DOI 10.1130/0016-7606(2001)113<1229:trmfve>2.0.co;2, lire en ligne)
- (en) Linda A. Tsuji, Müller, Johannes et Reisz, Robert R., « Anatomy of Emeroleter levis and the phylogeny of the nycteroleter parareptiles », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 32, no 1, , p. 45–67 (DOI 10.1080/02724634.2012.626004, lire en ligne, consulté le )
- (en) White, T. et Kazlev, M. A., « Nycteroleteridae », [Paleos] (consulté le )
Références taxinomiques
(en) Référence Paleobiology Database : Macroleter Tverdokhlebova et Ivakhnenko, 1984
Voir aussi
Annexes
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