Madeleine Dolley
Madeleine Dolley, née Pauline-Amélie Dupuis à Saint-Quentin le et morte à Nice le [1], est une actrice de théâtre française.
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Nice |
Nom de naissance |
Pauline-Amélie Dupuis |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
En 1900, elle joue dans Les Mauvais Bergers d'Octave Mirbeau au théâtre Sarah Bernardt. Émile Rochard l'engage pour jouer dans une reprise de Michel Strogoff au théâtre du Châtelet[2].
En 1905, Alphonse Franck l'engage pour tenir l'emploi des coquettes au Gymnase[3]. Elle signe ensuite avec Eugène Héros du Palais-Royal[4].
En 1908, elle joue, au théâtre Michel de Saint-Pétersbourg, Qui perd gagne de Pierre Veber[5], L'Amour en banque de Louis Artus, Mariage d'étoile d'Alexandre Bisson[6], Roxane dans Cyrano[7], la môme Crevette dans une reprise de La Dame de chez Maxim, dans une représentation à son bénéfice le 25 janvier 1909[7], avant une tournée qui l'emmène à Strasbourg, Berlin, Karlsruhe, Hambourg, Francfort, Wiesbaden, Cologne, Dresde, Prague, Brême, Vienne, Budapest, Bucarest, Belgrade, Constantinople, Sofia, Odessa, Varsovie, Moscou, Saint-Pétersbourg, Stockholm, Christiania, Copenhague, Rotterdam, Amsterdam, La Haye, où elle joue Francillon d'Alexandre Dumas, La Rafale d'Henri Bernstein, La Femme nue, la Dame de chez Maxim, L'Enfant du miracle[8].
Elle rentre à Paris en janvier 1910 et crée le rôle frivole et cynique de Elle dans Le Veilleur de nuit en 1911[9].
Elle se marie à Paris 18e le avec Jean Michel Achille Arachtingi (1864-1929), dont elle divorce deux ans plus tard[10],[11].
Création
- 1898 : Lysiane de Romain Coolus, avec Sarah Bernhardt et Lucien Guitry, rôle de Eve de la Lauraye, Théâtre de la Renaissance, 20 avril[12].
- 1900 : Les Mauvais Bergers d'Octave Mirbeau au théâtre Sarah Bernardt.
- 1900 : Michel Strogoff d’Adolphe d'Ennery d'après Jules Verne, rôle de Nadia Théâtre du Châtelet.
- 1902 : L'Aiglon d’Edmond Rostand, rôle de Fanny Elssler, reprise au théâtre Sarah Bernardt, 5 octobre[13].
- 1906 : L’Enfant chérie de Romain Coolus, rôle de Madeleine Bérieux, théâtre du Gymnase, 26 mars[14].
- 1907 : Le Ruisseau de Pierre Wolff, rôle de Madeleine Grandval, au théâtre du Vaudeville, 21 mars[15],[16].
- 1908 : La Poudre aux moineaux, vaudeville de Maurice Desvallières et Lucien Gleize, rôle de Suzanne Mongrésin, théâtre du Palais-Royal, 23 mars[17],[18].
- 1908 : Madame Gribouille, comédie-vaudeville d'Abel Tarride et Adolphe Chènevières, rôle de Jeanne, théâtre du Palais-Royal, 29 avril[19].
- 1911 : Le Veilleur de nuit, comédie de Sacha Guitry, au théâtre Michel le 2 février[20],[21],[22].
- 1911 : Le Petit Café de Tristan Bernard, rôle de Bérangère d'Aquitaine, 12 octobre au Théâtre du Palais-Royal[23],[24].
- 1912 : Bel-Ami de Fernand Nozière d'après Guy de Maupassant, rôle de Clotilde de Marelle, Théâtre du Vaudeville, 23 février[25],[26],[27],[28].
- 1912 : L'Escapade de Gabriel Trarieux, rôle de Gilberte Savine, Théâtre Michel, 24 novembre[29],[30].
Notes et références
- Archives départementales de l'Aisne, acte de naissance (avec dates et lieux de mariage et de décès en marge) à Saint-Quentin, vue 143/323.
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
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- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- Acte de mariage (avec dates et lieux de naissance et date du divorce) à Paris 16e, vue 9/31.
- « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
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- « La Vie théâtrale, artistique & mondaine », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
- Tristan Bernard, Le petit café : comédie en trois actes, (lire en ligne)
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie parisienne », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
- « Comœdia illustré », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- Le Monde artiste puis "illustré", Paris, 1862-1914 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
- L’Europe artiste, Paris, 1853-1904 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- Paul César Helleu, « Le Nœud Bleu, portrait de Madeleine Dolley », sur www.allinsongallery.com (consulté le ).
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