Madeleine de La Tour d'Auvergne
Madeleine de La Tour d'Auvergne est née en 1498, morte le . Fille du dernier comte d'Auvergne, elle épousera en 1518 Laurent II de Médicis, dont elle aura une fille, Catherine de Médicis.
Madeleine de La Tour d'Auvergne | |
Portrait d’une dame par Jean Perréal, galerie des Offices, Florence. | |
Titre | |
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Comtesse de Lauragais | |
– (18 ans et 1 mois) |
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Prédécesseur | Jean III |
Successeur | Catherine Ire |
Biographie | |
Dynastie | Maison de La Tour d'Auvergne |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Père | Jean IV d'Auvergne |
Mère | Jeanne de Bourbon-Vendôme |
Conjoint | Laurent II de Médicis |
Enfants | Catherine de Médicis |
Biographie
Elle était la fille de Jean IV (1467-1501), comte d'Auvergne et de Lauragais (1497-1501), et de Jeanne de Bourbon-Vendôme (1465-1511).
Elle fut dame de La Tour-d'Auvergne et de Saint-Saturnin en Haute-Auvergne et, de 1501 à 1519, comtesse de Lauragais (tandis que sa sœur aînée Anne d'Auvergne hérite du comté d'Auvergne).
Le , elle épousa à Amboise Laurent II de Médicis (1492-1519), duc d'Urbin. Un seul enfant naquit de cette union : Catherine de Médicis (1519-1589), qui deviendra comtesse d'Auvergne à la suite du décès de sa tante, puis plus tard reine de France par son mariage avec Henri II de France, le (Catherine sera reine de France du au , date de la mort de son époux, puis régente jusqu'en 1563).
Madeleine mourut quelques jours après la naissance de Catherine, d'une mauvaise fièvre. Elle transmit à sa fille le Lauragais, que celle-ci apporta à son tour au roi de France Henri II.
Dans son étude Sur Catherine de Médicis, (1830-1842), Honoré de Balzac la met en scène sous le nom de : « Madeleine de la Tour-de-Boulogne, mère de Catherine de Médicis[1] », et il précise que « C'est par sa mère que Catherine était si riche et alliée à tant de familles ; car, chose étrange ! Diane de Poitiers, sa rivale, était aussi sa cousine. Jean de Poitiers, père de Diane, avait pour mère Jeanne de la Tour-de-Boulogne, tante de la duchesse d'Urbin »[2].
Notes et références
- Édition Charles Furne de 1845, vol.15, p. 485.
- En effet, Jean de Poitiers-Valentinois-St-Vallier, père de Diane, était le fils de Jeanne de la Tour d’Auvergne (la grand-tante de Catherine de Médicis) et le cousin germain de Madeleine d'Auvergne. Diane et Catherine étaient donc cousines issues de germain. Par ailleurs, Balzac parle de Boulogne car les comtes d'Auvergne étaient aussi comtes de Boulogne-sur-Mer, ayant hérité du comté de Boulogne en 1265. Certes, ils avaient dû l'échanger avec le Lauragais en 1477, au profit de Louis XI et de la Couronne, mais le nom et les armes des comtes de Boulogne, de Boulogne-sur-Mer et du Boulonnais, leur restent souvent associés.
Articles connexes
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