Mademoiselle Marie van Houtte
'Mademoiselle Marie van Houtte' est un cultivar de rosier obtenu en 1871 par le rosiériste lyonnais Jean-Claude Ducher (1820-1874)[2],[3]. Ce rosier rend hommage à la fille du fameux horticulteur belge Louis van Houtte et était très en vogue dans toute l'Europe à la fin du XIXe siècle et à la Belle Époque. Il est toujours disponible dans les catalogues[4].
‘Mademoiselle Marie van Houtte’ | |
'Mademoiselle Marie van Houtte', in Journal des roses, avril 1880. | |
Type | Rosier thé |
---|---|
Obtenteur | Ducher |
Pays | France |
Année | 1871 |
Synonymes | ‘Marie van Houtte', 'The Gem'[1] |
Description
Ce rosier thé issu d'un croisement 'Madame de Tartas' x 'Madame Falcot', présente un buisson (100 à 200 cm) érigé aux rameaux rougeâtres avec un feuillage vert clair aux feuilles à 5 ou 7 folioles. Ses grosses fleurs pleines et fortement parfumées, fleurissant par deux ou trois, sont bicolores : blanc jaunâtre avec les revers rose vif devenant rose pâle en fin de floraison. Celle-ci est bien remontante[5],[6]. Cette variété nécessite une exposition ensoleillée. Elle apprécie le climat méditerranéen[7] et supporte les hivers à -15°/-20°[8].
Cette rose est parfaite pour les massifs et aussi pour les bouquets. L'écrivain russe Anton Tchekhov en possédait dans sa villa de Yalta en Crimée[9]. On peut notamment l'admirer à la roseraie du Val-de-Marne de L'Haÿ-les-Roses.
Descendance
'Mademoiselle Marie van Houtte' a donné naissance à 'Maman Cochet' (Cochet 1892) par croisement avec 'Madame Lombard'.
Distinction
- Médaille de vermeil de la Société centrale d'horticulture de France
Notes et références
- Aux États-Unis.
- Beau-père de Joseph Pernet-Ducher.
- Dictionnaire des roses, 1885, vol. II, page 105.
- Les Roses du Chemin
- Journal des roses, avril 1880, pp. 56-57.
- Roses anciennes de Talos
- Roseraie Ducher
- Pépinière Brochet-Lanvin
- (en) Roses of Crimea
Bibliographie
- (de) August Jäger, Rosenlexikon, 1936, réimpr. 1983, page 353.
- Simon & Cochet, Nomenclature de tous les noms de rosiers, 1906, page 113.