Magny-les-Hameaux

Magny-les-Hameaux est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, située à 27 km au sud-ouest de Paris.

Magny-les-Hameaux

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint Quentin en Yvelines
Maire
Mandat
Bertrand Houillon
2020-2026
Code postal 78114
Code commune 78356
Démographie
Gentilé Magnycois
Population
municipale
9 418 hab. (2019 )
Densité 566 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 11″ nord, 2° 05′ 16″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 171 m
Superficie 16,64 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Magny-les-Hameaux
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Magny-les-Hameaux
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Magny-les-Hameaux
Liens
Site web magny-les-hameaux.fr

    Géographie

    Situation

    La commune est située à environ 12 km au sud-sud-ouest de Versailles et à 23 km au nord-est de Rambouillet.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la rivière la Mérantaise.

    Communes limitrophes

    Les communes sont : Montigny-le-Bretonneux, Voisins-le-Bretonneux, Trappes et Guyancourt au nord, Châteaufort à l'est, Milon-la-Chapelle et Saint-Rémy-lès-Chevreuse au sud et Saint-Lambert-des-Bois à l'ouest, ainsi que Villiers-le Bâcle au sud-est.

    Réseau routier

    Le principal axe de circulation est la route départementale 938 qui passe dans Cressely, conduit vers le nord à Châteaufort et Versailles et vers le sud à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. La commune est traversée d'est en ouest par la route départementale 195, dite route de Port-Royal des Champs, qui commence à Cressely et dessert la majeure partie des hameaux du plateau au sud-ouest de la Mérantaise, avant de se terminer à la route départementale 91 qui traverse l'extrémité ouest de la commune et relie Magny à Voisins-le-Bretonneux et Chevreuse par Port-Royal. Sur le plateau de Toussus-le-Noble (au nord-est de la Mérantaise), la route départementale 36 dessert le hameau du Bois des Roches et les zones d'activité des Jeunes Bois et de Mérantais, les reliant à Montigny-le-Bretonneux et à Saclay.

    Desserte ferroviaire

    Les gares les plus proches sont la gare RATP de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (train-RER B) et la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines - Montigny-le-Bretonneux (train-RER C, train-Transilien N et U).

    Bus

    La commune est desservie par :

    • les lignes 419, 437, 464, 444, 460 et 461 de la société de transport SQYBUS;
    • la ligne 39.12 et 262 de la société de transport SAVAC.

    Urbanisme

    Typologie

    Magny-les-Hameaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 12,7 % 211
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,9 % 32
    Équipements sportifs et de loisirs 4,6 % 76
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 40,0 % 666
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 11,6 % 193
    Forêts de feuillus 29,2 % 488
    Source : Corine Land Cover[9]

    Morphologie urbaine

    Outre le village, Magny-Village, cœur historique de la commune, le territoire comprend aujourd'hui sept hameaux : le Bois des Roches, Buloyer, Romainville, Brouessy, Villeneuve, Gomberville et Cressely. La fusion de plusieurs anciens hameaux à la suite d'une importante politique d'urbanisation autour de l'ancien hameau de Cressely a créé le centre de gravité actuel de la commune et comporte plusieurs quartiers : le quartier de l'Hôtel de Ville (quartier récent qui lie peu à peu Cressely et Gomberville), la Croix aux Buis, le Vieux Cressely, la Chapelle Lacoste et le Buisson. Parmi les nombreux lieux-dits de la commune, on peut notamment citer la Croix du Bois, le Clos Rose, le Mérantais, Port-Royal et les 25-Arpents.

    Les principaux commerces se trouvent aujourd'hui dans les quartiers de l'Hôtel de Ville, de Cressely et du Buisson ; de nombreuses entreprises sont installées dans les parcs d'activité de Gomberville, du Bois des Roches, de Magny-Mérantais et des Jeunes Bois.

    Magny-Village

    Cœur historique de la commune, il est constitué en grande majorité de maisons en pierre meulière, typiques de la région. Structuré autour de l'église Saint-Germain, il est essentiellement orienté vers la vallée de la Mérantaise, le plateau de Magny ayant été jusqu'au XVIIe siècle essentiellement marécageux.

    Cressely

    Regroupe les quartiers pavillonnaires, les commerces et services, répartis essentiellement au bord de la route de Versailles (route départementale 938). L'usage désigne le Vieux Cressely et la Chapelle Lacoste. Ces quartiers ont été construits en grande partie après la Seconde Guerre Mondiale. Constitués majoritairement de maisons particulières modestes au centre de petits jardins, ils gardent un charme particulier hérité de l'époque où ils étaient les quartiers des résidences secondaires de parisiens à la recherche d'un cadre paisible, naturel et proche de Paris.

    Quartier de l'Hôtel de Ville

    Ce quartier est le nouveau centre-ville structuré autour de la mairie inaugurée en 2000. Il est composé de plusieurs lotissements (pavillons, maisons de ville, immeubles) récents (des années 1990 à aujourd'hui) et comporte une zone commerçante et de services.

    La Croix aux Buis

    Quartier résidentiel, la Croix aux Buis se confond avec le quartier de Beauplan à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, de l'autre côté du chemin de la Chapelle. Il est séparé du quartier de l'Hôtel de Ville par la route de Port-Royal des Champs.

    Le Buisson

    Quartier créé au cours des années 1970, composé essentiellement de maisons mitoyennes et d'immeubles de moins de quatre étages, en grande partie HLM. Il comporte une zone commerçante en son centre, autour de la place du . Le Buisson a malheureusement connu une vague de violence au cours des années 2005-2006 mais est resté discret lors des émeutes de (avec seulement deux voitures incendiées). L'année 2006 fut également marqué par le meurtre d'un buraliste. L'affaire avait créé une vive émotion dans la commune. Après une rénovation urbaine à la fin des années 1990 concernant les logements sociaux et les commerces de proximité, le cœur du quartier a été entièrement réaménagé (espaces verts, circulations douces, aires de jeux pour enfants et parkings) et inauguré le .

    Buloyer, Romainville, Brouessy et Villeneuve

    Ces quatre hameaux sont parcourus d'ouest en est par la route de Port-Royal, qui serpente sur le plateau céréalier de Magny. Structurés autour de grandes fermes en meulière, ils ne se sont pas encore beaucoup étendu au-delà de leurs limites historiques et gardent donc un caractère authentique. Dans la ferme de Buloyer, ancien siège de l'établissement public d'aménagement de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, se développe aujourd'hui des associations de formation et d'insertion comme notamment un Jardin de Cocagne . La charte du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse protège le plateau et les hameaux de l’urbanisation jusqu'en 2023.

    Gomberville

    Ce hameau s'est étendu essentiellement grâce à une zone d'activité, qui accueille de nombreuses PME. Le hameau historique (en meulière, avec notamment une ferme-pépinière) est ainsi nettement séparé de ses extensions récentes. La progression du quartier de l'hôtel de ville et l'implantation de nouvelles entreprises dans la zone d'activité réduisent peu à peu la séparation de Gomberville du cœur actuel de la commune.

    Le Bois des Roches

    Le nom de ce lieu-dit est issu de l'exploitation d'une couche de grès dans le plateau situé entre l'Orge au nord et la Renarde au sud. La dernière grande carrière du Bois-des-Roches ferma en 1945.

    Seul hameau au nord-est de la Mérantaise, il n'est pas accessible par la route depuis le reste de la commune sans passer par une autre commune (Voisins-le-Bretonneux ou Châteaufort). Il comporte actuellement quelques dizaines d'habitations. Attenant à Châteaufort, il se prolonge vers Voisins-le-Bretonneux par une zone d'activités (dite de Mérantais), ainsi que le Golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines aux deux tiers sur la commune.

    Toponymie

    Au XIIIe siècle la paroisse, lorsqu'elle est citée en latin, on trouve Malliacum en 1204[10], Magneium au XIIIe siècle[10], puis Magniacum en 1193[10], Magniacum Lessard en 1626[10], en 1288 apparaît Magny-l'essart et en 1370 Magny-les-Hameaux. Au XVe siècle, Magnaum-Lessardi et Magnaco-Lessardi. Au XVIe siècle, la forme romane de Magny-Lessard ou Magny-Lessart apparaît, dans les actes écrits en français. Entre le milieu du XVIe siècle jusqu'à l'époque révolutionnaire les deux noms, Magny-l'essart et Magny-les-Hameaux sont utilisés, Magny-l'essart semblant l'emporter. À partir de 1793, Magny-les-Hameaux est le seul à être employé.

    Magny correspond à un archétype fréquent en France dont les formes anciennes sont du type Maniacum ou Magniacum, nom de domaine gallo-romain composé avec le suffixe -acum de propriété et le nom du propriétaire Manius « né le matin » ou Magnus « le Grand ». Ces noms latins étaient bien sûr portés par des personnages d'origine gauloise.

    Le territoire de la commune comprend aujourd'hui sept hameaux[réf. nécessaire].

    Histoire

    La commune est surtout marquée par l'histoire de l'abbaye de Port-Royal des Champs (à l'extrême ouest du territoire communal) qui accueillit des religieuses cisterciennes et fut un haut-lieu du jansénisme jusqu'en 1709, date de l'expulsion des religieuses par Louis XIV.

    Abbaye de Port-Royal

    La commune présente encore quelques ruines de l'abbaye de Port-Royal. Au bout de la plaine de Trappes, dans un vallon retiré nommé Borroy, qui, en celtique, signifiait broussailles, et dont on fait Port-Roi, puis Port-Royal, Eudes de Sully, en 1204, avait réuni une communauté de religieuses, dotée par les plus puissants seigneurs du temps et dirigée en 1316 par Béatrix de Dreux, princesse de la maison royale ; le cloître avait été abandonné pendant les longues guerres civiles, et l'établissement, transféré à Paris, rue Saint-Jacques, lorsque, en 1630, l'abbesse Angélique Arnauld obtint que la communauté fût soustraite à l'ordre de Cîteaux et soumise à une règle nouvelle dont la base était l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement.

    Le mysticisme de la nouvelle doctrine, la réputation méritée de la fondatrice lui attirèrent de nombreux adeptes ; le couvent de Paris ne pouvant les contenir, on se souvint du vieux cloître des champs ; plusieurs pieux solitaires, presque tous parents ou admirateurs de la mère Angélique Arnauld s'y étaient retirés, pour y vivre en philosophes chrétiens dans l'étude et la méditation ; ils cédèrent les bâtiments de l'ancien monastère, qui furent réparés, à la sainte colonie de la rue Saint-Jacques, mais ils ne s'éloignèrent pas : la science et le talent de ces hommes vinrent rehausser la piété et la vertu des religieuses.Cet éclat leur devint funeste : les doctrines de Jansénius, qu'ils défendaient, furent attaquées et condamnées par le pape Clément XI. Louis XIV, guidé par les rivalités hostiles, exagéra, dans l'exécution, les rigueurs de la sentence : l'établissement fut rasé jusque dans ses fondements, et la persécution vint ajouter une nouvelle aura à la renommée de Port-Royal.

    Il ne reste plus de l'abbaye que l'étang d'où sort le Rhodon, petit ruisseau qui se jette dans l'Yvette ; le moulin, le colombier, une partie des murs de clôture et des tourelles, les caves du petit palais que la duchesse de Longueville y avait fait construire, la fontaine d'Angélique Arnauld, et les fondations des murs de l'église avec la base des piliers et des colonnes. Dans un petit pavillon (XIXe) qui occupe l'emplacement du chevet de l'église, on a pieusement réuni une collection de plans, de gravures de l'ancienne abbaye, et des débris de tombes[11].

    Du site d'origine, seuls restent debout la ferme (granges de Port-Royal), rattachée a posteriori (1709) et le bâtiment des Petites Écoles (XVIIe siècle), accueillant depuis 1962 le musée national des Granges de Port-Royal.

    Depuis 2006 un groupement d'intérêt public culturel réunissant État et collectivités territoriales gère les deux sites et sert de structure juridique de gestion et de projets au musée national de Port-Royal des Champs.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [12], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription des Yvelines.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chevreuse du département de Seine-et-Oise puis des Yvelines[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Maurepas.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la ville nouvelle organisée dans le cadre de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    31 janvier 1790   Sixte Nicolas Desvignes    
    13 novembre 1791   Jean-Charles Destournelles    
    Novembre 1792   Germain Favry    
    7 pluviôse, an II (26 janvier 1794)   Jean David    
    22 ventôse, an III (12 mars 1795)   Germain Favry    
    Mai 1808   Marin Daix    
    Mars 1813 mars 1815 Rameau    
    1815 1830 Marin Daix    
    1830 mai 1831 L. Mazure   Démissionnaire
    13 mai 1841   L. Charles Mercier   Démissionnaire
    23 janvier 1852   Benoît Joseph Flabaut    
    1871 1885 Claude Augustin Daix    
    6 décembre 1885   Louis Charles Justin Aubé    
    18 novembre 1888 1896 Amédée Louis Dartuis    
    17 mai 1896 1905 François Albert Guérard    
    1905 1912 René Stanislas Delafond    
    1912 1919 Pierre Émile Mauguin    
    1919 1929 Louis Étienne Daix    
    1929 1935 Jean Paul Bernard    
    1935 1940 Paul Weiss   Ingénieur et haut fonctionnaire, polytechnicien
    1940 1944 Abel Delalande    
    août 1944 novembre 1944 Albert Pierret   Nommé à titre provisoire
    1944 1947 Maurice Girard[15] PCF  
    1947 1971 Baron Marcel de Hubsch    
    mars 1971 mars 1977 Raymond Obel Droite  
    mars 1977 mars 1983 Alain Le Vot PCF  
    mars 1983 mars 1989 Jacques Lollioz PS Formateur enseignant
    mars 1989 juin 1995 Jacques Rivallier UDF  
    juin 1995 septembre 2012[16],[17] Jacques Lollioz[18] PS Formateur enseignant retraité
    Démissionnaire
    septembre 2012[19] En cours
    (au 23 juin 2019[20]
    Réélu pour le mandat 2020-2026)
    Bertrand Houillon PS
    puis
    G·s[21]
    Directeur de communication
    13e vice-président de Saint-Quentin-en-Yvelines CA (? → 2016)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2019, la commune comptait 9 418 habitants[Note 3], en augmentation de 3,92 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    506476523456442440475426474
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    500476434442442446421440413
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    371401443411380387608691950
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0211 2282 9027 0357 8008 7698 8579 1009 258
    2019 - - - - - - - -
    9 418--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 608 hommes pour 4 729 femmes, soit un taux de 50,65 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    0,3 
    3,6 
    75-89 ans
    4,8 
    13,3 
    60-74 ans
    12,9 
    22,0 
    45-59 ans
    22,3 
    19,2 
    30-44 ans
    20,6 
    18,1 
    15-29 ans
    16,3 
    23,6 
    0-14 ans
    22,7 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Économie

    Deux centres commerciaux de taille moyenne se trouvent sur le territoire de la commune :

    • dans le quartier de l'Hôtel de Ville, autour d'un supermarché Intermarché et d'une annexe Magasin bio,
    • dans le quartier du Buisson, autour de la place du 19 Mars 1962.

    Quatre zones d'activités se trouvent sur le territoire communal[27] :

    • au Bois des Roches (1978, 8,2 ha), bordée par la RD 36, où sont admises les activités tertiaires, les industries légères non polluantes, et les activités de recherche,
    • à Gomberville (1980, 17,9 ha), où sont admises industries, tertiaire, et stockage ; le parc est essentiellement occupé par des PME industrielles et des artisans, ainsi que par des PME commerciales au bord de la RD 195,
    • au Mérantais (1986, 17,6 ha), où sont acceptées activités artisanales, tertiaires, industrielles ou de service, qui accueille plusieurs sièges d'entreprises de renom,
    • aux Jeunes Bois (1996, 23 ha dont 6 sur Magny, zone partagée avec Châteaufort), qui accueille des activités tertiaires et de haute technologie.

    La commune accueille de grandes entreprises comme Hilti, Colas (siège social) et la Snecma au sein du parc de Mérantais. Un campus d'innovation du groupe Safran va être installé, à la suite du rachat des locaux occupés auparavant par Nortel, dans le parc des Jeunes Bois. L'entreprise Telehouse Europe s'est installée dans les anciens locaux de l'Aérospatiale (EADS) en centre bourg.

    Enseignement

    Sports

    Skate Parc (2008).

    Il y a 28 clubs sportifs à Magny-les-Hameaux[28]. Par ailleurs, la commune dispose de nombreuses infrastructures sportives[29] :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La maison des "Bonheur", siège du service culturel de la commune et lieu dédié aux arts plastiques . Elle appartient entre autres à Auguste Bonheur, frère de Rosa Bonheur.
    • Café-culture l'Estaminet géré par la commune.
    • Le pôle musical et associatif Blaise Pascal ouvrira ses portes en .
    • La Maison de l’environnement, des sciences et du développement durable de Saint-Quentin-en-Yvelines, équipement de la communauté d'agglomération .
    • La médiathèque intercommunale Jacques Brel.
    • Ruines du château fort du XIe siècle (donjon).
    • Ancienne abbaye de Port-Royal des Champs, fondée en 1204, haut lieu du jansénisme.
    • Église Saint-Germain : église de style gothique des XIIe et XVe siècles. Des travaux importants de rénovation ont lieu en 2007 en 2008 (clocher, sol, électricité, chauffage) et permettront une réinstallation historique cohérente de la trentaine de dalles funéraires, patrimoine propriété de la commune, issu de l'abbaye de Port-Royal.
    La porte de Mérantais.

    On pourra également découvrir sur le site de l'abbaye de Port-Royal :

    • les ruines de l'abbaye (fondations de l'abbatiale, pigeonnier, ancien moulin),
    • le bâtiment des Petites Écoles, construit en 1651 par les Solitaires de Port-Royal, auquel fut ajoutée une aile à la fin du XIXe siècle,
    • le logis des Solitaires, qui devrait accueillir[31] prochainement la bibliothèque du musée et un centre de recherches consacré au jansénisme et à l'histoire de la spiritualité,
    • un petit oratoire néo-gothique (fin XIXe siècle) construit à l'emplacement du chevet de l'ancienne abbatiale, qui accueillit le premier musée,
    • la ferme des Granges, qui fut rattachée dès 1709 à Port-Royal, où l'on peut voir l'ancienne grange à blé et un ensemble de bâtiments agricoles des XVIIe et XIXe siècles, ainsi que le puits dit de Pascal,
    • un verger (reconstitution du verger planté par Robert Arnauld d'Andilly, frère de la mère Angélique Arnauld retiré aux Champs) et des jardins historiques (potager, jardin médicinal et bouquetier).

    Verger, jardins potager, médicinal ou bouquetier sont animés par l'association des Amis du dehors, qui les entretient, y organise conférences, animations, et activités socio-pédagogiques ou jardinthérapie.

    Les deux sites sont maintenant gérés par un groupement d'intérêt public culturel approuvé par le ministère de la Culture et de la Communication (arrêté du portant approbation de la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public pour une durée de 7 ans MCCB0601035A[Quoi ?].

    Fête de la musique concert à l'estaminet.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, au premier et au quatrième d'or à trois aiglettes de sable, au second d'azur à une chapelle d'argent ombrée de pourpre, au troisième d'azur aussi à une gerbe de blé d'or accompagnée d'un arbre de sinople en pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Véronique Belle, Maryse Bideault, Annie Blanc, [et al.], sous la dir. de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Guide du Patrimoine Île-de-France, Direction du patrimoine CNMHS, Conseil régional d'Île-de-France, Hachette, Paris, 1992, 750 p. ill. (ISBN 2010168119), p. 512-524
    • Alexandre Delarge, Jacques de Givry, Yves Gontier, La Haute Vallée de Chevreuse, coll. L'esprit des lieux (ISSN 0991-5192), JDG Publications, Les Loges-en-Josas, 1992, 118 p. ill. (ISBN 2950132642)
    • Inventaire général des Monuments et des Richesses artistiques de la France, Région de Paris/Île-de-France, Les Communes du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse, Association pour le patrimoine de l’Île-de-France, Paris, 1987, 80 p. ill. (ISBN 2905913037), p. 46-50
    • Victor-Adolphe Malte-Brun, L'ancien département de Seine-et-Oise, les Éditions du Bastion, Bourg-en-Bresse, 1990, 253 p. ill., fac-similé de l'édition de 1883, p. 136-139
    • M. et Mme Vatan, Magny-les-Hameaux, des origines à 1900, édition privée (ISBN 2-9503598-0-9), 1989, 2000 exemplaires, 126 p.
    • Christophe Ferré, Magny d'un monde à l'autre, le village du XXIe siècle, 2000, 108 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

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    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    12. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Source : Liste des maires sur le site de la mairie de Magny-les-Hameaux
    15. Site Pandor, brochure de la fédération de Seine-et-Oise du PCF, juin 1947, p. 55, « Les municipalités à direction communiste ».
    16. Maxime Fieschi, « Le maire PS se présente une dernière fois », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Il est temps pour moi d'envisager de passer le relais, ajoute le maire sortant, mais je veux le faire au moment opportun ».
    17. « Le maire annonce son départ », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Il a commencé sa carrière comme adjoint au maire en 1977. A l'époque, la ville, considérée comme « la verrue de l'arrondissement », était sous tutelle de l'Etat. Elu maire en 1983, l'ancien professeur de chaudronnerie redresse la barre, attire des entreprises, rend sa dignité à la commune. Après un passage dans l'opposition entre 1989 et 1995, il reprend la main sans jamais la lâcher ».
    18. « Jacques Lollioz, un homme de combat(s) » [PDF], sur https://www.magny-les-hameaux.fr (consulté le ).
    19. « Bertrand Houillon élu nouveau maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    20. Aurélie Foulon, « Objectif zéro perturbateur endocrinien à Magny-les-Hameaux », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Bertrand Houillon quitte le PS
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Magny-les-Hameaux (78356) », (consulté le ).
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    27. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie économique > Parcs d'activités
    28. liste sur le site de la commune
    29. Source : Ville de Magny-les-Hameaux > Vie culturelle et sportive
    30. Musée de Saint-Quentin-en-Yvelines
    31. Source : Musée national de Port-Royal des Champs
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