Maisons comtoises de Nancray
Les maisons comtoises de Nancray sont un écomusée de plein air sur 15 hectares fondé en 1988.
Type | |
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Ouverture | |
Surface |
15 hectares |
Visiteurs par an |
43 281 (2015[1]) |
Site web |
Collections |
36 édifices ruraux |
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Pays | |
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Région | |
Commune | |
Adresse |
Rue du musée, Nancray |
Coordonnées |
47° 14′ 22″ N, 6° 11′ 06″ E |
Une trentaine de maisons rurales typiques de Franche-Comté sont ouvertes à la visite du mois d'avril au mois de novembre, à Nancray (Doubs, à 15 km de Besançon).
Histoire
Le musée de plein air des Maisons comtoises est né de la volonté d’un Comtois passionné, l’abbé Jean Garneret (1907-2002)[1]. L’homme est soucieux de conserver un modèle de vie en voie de disparition et de « rendre au peuple son butin » en restituant ses connaissances au plus grand nombre.
L'histoire et l'architecture
Le musée présente une trentaine d'édifices représentant la façon d'habiter des Comtois entre 1770 et 1950. L'intérieur des maisons présente l’évolution des manières de vivre dans la Franche-Comté rurale[2].
Tous ces édifices sont authentiques. Ils ont été soigneusement démontés sur leur lieu d'origine, puis transportés et remontés sur le site du musée[3].
Les constructions présentées sont variées : fermes du Sundgau, viennes à torchis et colombages du Territoire de Belfort (le Sundgau correspond à une région géographique située sur une partie de l’Alsace et une partie du Territoire de Belfort), constructions bressanes, bâtisses du Haut-Doubs avec toit en tavaillons en bois et tuyé, fruitière à comté, maison en grès rose des Vosges saônoises, meublées comme si elles étaient habitées, atelier de tisserand, four à pain, travail à ferrer, granges, grenier à grain, abreuvoir…
En 2017[4], le site s'est enrichi d'une caborde du XIXe siècle (abri de vigneron), transférée depuis le quartier des Tilleroyes à Besançon[5]. La caborde comporte une cheminée, un système de récupération d’eau et un four à pain, aménagements peu communs[6]. Elle jouxte une vigne regroupant les cinq cépages AOC du vignoble du Jura[7].
Les jardins
Autour des maisons sont cultivés biologiquement des jardins à thèmes : potager de la sorcière, jardin des légumes oubliés, jardin des simples, jardin des plantes textiles et tinctoriales, potager de montagne, jardin de nutrition, jardinets des cinq sens.
Les animaux
Le musée témoigne des liens qui se sont établis entre l'homme et les animaux de la ferme et contribue à la présentation et à la sauvegarde d'anciennes races domestiques. Il accueille également des abeilles au sein d'un rucher de montagne du XIXe siècle.
Développement durable
De par sa diversité, le musée se prête à aborder le concept du développement durable. Vivre, gérer les ressources et préserver son environnement. Les façons d'habiter en adéquation avec son milieu sont ainsi observées à la lueur de l'histoire locale. Comprendre comment on vivait au XVIIIe siècle.
Un syndicat mixte associant le Conseil départemental du Doubs et Grand Besançon Métropole, assure la gestion du musée depuis .
De animations différentes sont prévues chaque jour : visite des maisons et des jardins, torchis, cuisson du pain, filage et tissage de la laine.
Galerie
- Une ferme du Haut-Doubs.
- Une ferme du Sundgau.
- Une maison de la vallée de l’Ognon.
- Une ferme des Vosges Saônoises.
- La caborde.
- Métier à tisser.
- Four à pain.
- Intérieur de maison comtoise.
Informations pratiques
Le musée est ouvert d'avril à début novembre. Labellisé Tourisme & Handicap, il est adapté aux handicaps visuel, auditif, mental ou moteur[8]. Un accueil est proposé en français, en anglais et langue des signes[9].
Un restaurant ouvert de mai à septembre propose des spécialités régionales[10] et végétales[9].
Le musée est desservi par la ligne 81 du réseau de transport en commun Ginko sur réservation.
Notes et références
- « Musée de Plein air des Maisons Comtoises à Nancray », doubs.fr (consulté le ).
- « Musée de plein air des maisons comtoises », sur besancon-tourisme.com (consulté le ).
- Didier Arnaud, « A Nancray, un musée pour apprendre des fermes d’antan », sur liberation.fr, Libération, 10 septembre 2021 (mis à jour le 16 septembre 2021)
- La première pierre a été posée le 7 mai 2015.
- La cabane ruinée était située dans la cour de ferme de Mr Jean-Claude Courtois qui l'a offerte.
- https://www.maisons-comtoises.org/uploads/pdf/presse/dossier-presse-caborde.pdf
- « Musée des maisons comtoises Communiqué de presse - Caborde - Nouveauté 2017 », sur maisons-comtoises.org (consulté le ).
- « Accessibilité des personnes handicapées ou à mobilité réduite », sur maisons-comtoises.org (consulté le ).
- [PDF]« Programme 2018 », sur maisons-comtoises.org (consulté le ).
- « L'Arrosoir, restaurant du musée », sur maisons-comtoises.org (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- « Plan du site » [PDF], sur maisons-comtoises.org (consulté le ).
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