Grandcamp-Maisy
Grandcamp-Maisy est une commune française, située dans le département du Calvados en région de Normandie entre les plages d'Utah Beach et Omaha Beach, peuplée de 1 536 habitants[Note 1].
Grandcamp-Maisy | |
Petite jetée à l'est de la plage de Grandcamp. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Bayeux |
Intercommunalité | Communauté de communes Isigny-Omaha Intercom |
Maire Mandat |
Éric Poissonnière 2021-2026 |
Code postal | 14450 |
Code commune | 14312 |
Démographie | |
Gentilé | Grandcopais ou Grandcomaiserais |
Population municipale |
1 536 hab. (2019 ) |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 15″ nord, 1° 02′ 28″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 34 m |
Superficie | 14,85 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Trévières |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.grandcamp-maisy.fr |
Géographie
Localisation
Grandcamp-Maisy se situe en Normandie, dans le Calvados à trente minutes de Bayeux. Elle fait partie des plages du débarquement d'Omaha Beach et est une station touristique et balnéaire.
Communes limitrophes
Hydrgraphie
Le ruisseau Rhin [1] parcourt la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Englesqueville », sur la commune d'Englesqueville-la-Percée, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 841,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 49 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Grandcamp-Maisy est une commune rurale[Note 7],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,3 %), zones urbanisées (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), zones humides côtières (0,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Grandcamp : le nom de la localité est attesté sous les formes Grandis Campus en 1082[25], Magnus Campus en 1252[26], Saint Nicolas de Grandchamp en 1290[27], Grantchamp en 1356[28], Grandcamp au XVIIIe siècle[29], Grandcamp-Létanvile en 1824, Grandcamp en 1884[30]. Grandcamp-Les-Bains en 1890[31],[32].
De grand et camp « champ », avec conservation du groupe /ca/, la localité se trouvant au nord de la ligne Joret.
Maisy : le nom de la localité est attesté sous les formes Mezy en 1155[33], Mezie en 1160[34], Meysi en 1170[35], Maiseium en 1184[36], Meseyum en 1205[37], Maiseyum en 1247[35], Maeseium/Maseyo en 1356[28], Maisi en 1371[38], Mesye en 1419[39],
Maysy en 1750[40],[32]
Le gentilé est Grandcopais ou Grandcomaiserais.
Histoire
Fusions
La commune de Grandcamp-Maisy, a subi deux principales fusions :
- la première en 1824, Grandcamp fusionnant avec Létanville, devient Grandcamp-Létanville. Le nom de la commune perdra en 1890 Létanville au profit de les-Bains : Grandcamp-les-Bains. Mieux approprié à la ville, elle donnera une information aux vacanciers utile sur sa situation (près de la mer) et sur sa réputation de station touristique et balnéaire. Image de ses bains, sa marée fraîche et de sa plage sablonneuse sans danger ;
- la deuxième, précédée d'une association en 1972, établit le rapprochement de Grandcamp-les-Bains et de Maisy. La nouvelle commune est baptisée Grandcamp-Maisy. La fusion devient totale en 1992.
La Belle Époque
Entre 1880 et 1930, Grandcamp fut une des plages les plus renommées en France. À cette époque, les Français possèdent de nouveaux moyens de transport pour de faibles distances (automobile, train, tramway…). Au début du XXe siècle, le village était relié par les chemins de fer français, représentés sur de nombreuses cartes postales.
C'est ainsi que les habitants de la capitale et de ses alentours affluent sur Grandcamp. C'est à cette époque que la ville connait un essor économique important et l'arrivée d'une population inattendue : la bourgeoisie parisienne et l'aristocratie.
De nos jours, la ville possède un vestige de cette époque : ses villas. Elles sont une dizaine à border le littoral de Grandcamp (villa Mathieu, villa Saint-Nicolas, le Manoir, les Hirondelles…), toutes plus somptueuses les unes que les autres. Mais également une affiche typique de l'époque qui vante les nombreuses attractions de la ville.
Le Commandant-Garreau
Le Commandant-Garreau est un bateau de sauvetage qui porte le nom de son donateur, un capitaine de frégate qui l'avait offert à la station de sauvetage de Grandcamp en 1894. Construit par le chantier Augustin Normand du Havre, ce canot long de 10,10 m et large de 2,27 m, pesant 3,6 tonnes, équipé pour être armé par douze hommes dont dix canotiers en couple, sauva entre autres les sept hommes du trois-mâts anglais Chrisolite en 1915 et les six marins du sloop Deux Frères, de Grangcamp, en 1922.
Ce bateau fut racheté en 1957 par le Centre nautique des Glénans et utilisé, après transformation, par les stagiaires dudit centre sous le nom de Grand-chose. En 1986, il fut acheté par le musée de la pêche de Concarneau où il fut restauré, et où il est toujours exposé sous son nom d'origine[41].
Depuis 1944
Cette commune est proche de la pointe du Hoc, et a une histoire fortement marquée par le débarquement de 1944. Lors de la bataille de Normandie, elle est libérée par les Alliés dans la journée du , après de dur combats.
Le , Grandcamp reçoit la visite du général de Gaulle, après avoir fait son discours à Bayeux et à Isigny-sur-Mer, il se rend sur la place de la République, monte sur une charrette et fait un discours.
Située entre la ville de Géfosse-Fontenay et Vierville-sur-Mer, elle fait partie du parcours des plages du débarquement.
En 1977, naît le trotteur français Lutin d'Isigny, au haras des Essarts dirigé par Maurice Cornière.
Politique et administration
Chronologie des maires
Le marquis de Mandeville, Louis-François de Cussy, devient maire de Grandcamp en 1791, il fut protégé par les habitants de la ville, n'ayant pourtant aucune attache à Grandamp, il mourut en 1802.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].
En 2019, la commune comptait 1 536 habitants[Note 8], en diminution de 12,68 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Le groupe scolaire Jean-Marion accueille les élèves pour la maternelle et le primaire.
Manifestations culturelles et festivités
- La Fête du bouquet, le premier week-end d'août
- La Fête de la coquille Saint-Jacques, le premier week-end de décembre pour fêter l'ouverture à la pêche du gisement de la baie de Seine,
- Feu d'artifice le et le ,
- Régate le week-end du avec manèges, attractions…
- Course cycliste, le lundi de la semaine qui suit,
- Majorettes, retraites aux flambeaux, jeux de plages, courses…
- Marchés :
- le mardi matin dans la rue principale
- le dimanche sur le port (ou rue principale)
- Marchés du terroir
- Salon du livre, courant mai. Il est organisé par l'association Lectures de proue
Santé
La ville possède :
- une pharmacie,
- un médecin,
- un cabinet d'infirmières,
- un dentiste.
Tennis Club TCGM
Les amateurs de tennis peuvent venir frapper la balle au club de tennis (TCGM) qui propose quatre terrains en « quick » : deux en intérieur et deux en extérieur.
Football Club EMG
L'Espoir maritime grandcopais (EMG) fait évoluer une équipe de football en division de district[54].
Nautisme
Grandcamp est un port de pêche mais également un port de plaisance avec ses 270 places protégées des aléas climatiques.
Maintenant gérée par l'intercommunalité, la ville possède une école de voile ouverte de juillet à août selon les marées pour tout public.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Malo de Létanville (XIIIe siècle), inscrite aux monuments historiques[55].
- Église Notre-Dame de Grandcamp (XIXe siècle et Reconstruction).
- Église Saint-Germain de Maisy (chœur du XIIIe siècle, Reconstruction), inscrite aux monuments historiques[56].
- Tombe du commandant Kieffer.
- Vestige de la maison de Du Guesclin.
- Ferme-manoir de la Tonnellerie, rue du Château d'Eau : ancien fief du Castel ; on doit la construction de la ferme-manoir à Jean Guillaume d'Allain, receveur de Maisy, anobli en 1658 par Louis XIV. À sa mort, c'est Jacques d'Allain, l'un de ses fils, qui devient seigneur du Castel et d'Amont la Ville. La demeure, est achevé en 1680, et en 1713, le fief passe par alliance à Laurent Gosselin, seigneur de la Tonnellerie, qui lui donne son nom. Il restera dans la famille Gosselin jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Le manoir sera à moitié détruit dans la nuit du au . C'est en 1953 que Marcel Destors, propriétaire de la Tonnellerie, maire de Maisy, conseiller général du canton d'Isigny, décide de reconstruire le domaine à l'identique[57].
- L'ensemble avec le jardin est clos par de hauts murs. Du portail, il ne subsiste que la porte piétonne avec son contrefort, la porte charretière ayant été détruite. Le logis est flanqué à chacune de ses extrémités par un pavillon. Sa porte principale arbore les armoiries de la seigneurie des d'Allain, « de gueules au chevron d'argent accompagné de 3 coquilles d'argent posées 2 en chef et 1 en pointe ». Sa façade côté cour s'éclaire par neuf larges fenêtres, et les combles s'éclairent par cinq lucarnes avec frontons triangulaires sculptés et surmontés d'un pinacle. Le toit est surmonté par quatre grandes cheminées. Côté jardin, la façade arbore le même agencement, hormis le fronton des lucarnes qui est curviligne. La lucarne du centre porte la date de 1680 correspondant à la construction du manoir, ainsi qu'un cadran solaire. À l'écart on trouve la boulangerie et son four à pain avec pavés. Une longue étable et les divers bâtiments agricoles sont disposés autour de la cour[58].
- Statue de la Paix. En acier étincelant, elle a été sculptée par l'artiste chinois Yao Yuan et érigée pour le 60e anniversaire du débarquement en Normandie.
- Batteries de Maisy : 2 batteries d'artillerie allemandes (dont une en construction) installées durant la Seconde Guerre mondiale au sud du bourg de Maisy.
- Moulin de Varennes.
- Moulin d'Odo.
- Moulin de la Bigne.
- Moulin du Petit Douet.
- Moulin de la Martinière.
- Les épis, le premier est construit en 1865.
- Le vieux Grandcamp recouvert par les eaux et ses maisons construites à l'aide de pierres des carrières grandcopaises et de sable de mer.
- Musée des Rangers, en mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Il a fermé en 2015.
La ville était reliée au chemin de fer de 1888 à 1922. Elle possède un gréement traditionnel appelé La Grandcopaise.
L'épi
- En 1860, par des phénomènes naturels, la ville a perdu sa protection de galets et fut obligée d'adopter une nouvelle protection, qui sera la construction en béton actuelle dit le Perré. Cette construction fut précédée par la construction en 1865 d'un épi face à l'office de tourisme et de deux autres en 1869, en face de la rue Waldeck-Rousseau et de l'hôtel Crampon.
- En 1881, l'ancêtre de l'épi actuel est construit mais il est rudimentaire et sera précédé par la construction de la cale. Après de nombreux aménagements il sera restauré par le charpentier M. Longuemare dans les années 1960.
- En 2009, son état est catastrophique et de grand travaux s'imposent, la commune décide de le reconstruire entièrement en bois (chêne) pour un montant de 75 000 €.[réf. nécessaire]
Patois local : le grandcopais
Intégré dans le patois normand, il est un mélange de vieux français et de restes de langues scandinaves (principalement du danois), de picard incluant le Bessin et le centre de la Manche[59].
Produits d'la mâ : produits de la mer.
Héraldique
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Les armes de Grandcamp-Maisy se blasonnent ainsi :
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Activités économiques et touristiques
- Les activités économiques de Grandcamp-Maisy sont basées sur la pêche et le tourisme, réputé pour sa coquille Saint-Jacques et son poisson frais. On y pêche également la crevette dans les rochers découverts à marée basse pour le plaisir des vacanciers. Grandcamp-Maisy possède aussi un centre d'ostréiculture. Pour développer la pêche, un bassin de refuge fut construit en 1926, avant cette date un épi de bois se dirigeant vers la mer permettait aux bateaux de s'amarrer. Cet épi est toujours accessible grâce à son entretien régulier.
- Les célèbres roches de Grandcamp possèdent de nombreux crustacés...
- Grandcamp-Maisy est le 1er port du Bessin pour la pêche de la coquille Saint-Jacques[réf. nécessaire].
Les bénédictions de la mer
Depuis 1924, Grandcamp fête la bénédiction de la mer, considérée comme l'une des fêtes les plus importantes de la ville, elle mobilise tous les habitants (création des fleurs…). Grand moment de rencontre entre Grandcopais et vacanciers, elle rend hommage aux marins pêcheurs.
Dates | Présidées par | Curés de Grandcamp-Maisy | Occasions | Bateaux-Amiraux |
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Thomas-Paul-Henri Lemonnier | Abbé Samson | Début des travaux du port | ||
Quirié | Abbé Samson | Fin des travaux du port | ||
François-Marie Picaud | Abbé Samson | Nouveau clocher | ||
l'évêque de Bayeux | Abbé Leroy | - | ||
André Jacquemin | Abbé Leroy | Nouvelles portes du port | ||
Pierre Fallaize | Abbé Patris | - | Gloire à Dieu | |
Abbés Giraut et Juaye-Mondaye | Abbé Patris | - | Providence | |
Jean Badré | Abbé Edy | - | Christophe Carole | |
Bernard | Abbé Edy | - | Virgule | |
Pierre Pican | Abbé Edy | - | Le Grandcopais | |
Pierre Pican | Abbé Edy | - | L'Père Georges |
Le patron du Gloire à Dieu était Pierre-Louis Chardon.
Personnalités liées à la commune
- Alexandre Dumas (1802-1870), auteur, il a écrit Les Chasseurs de Sauvagine, dont l'histoire se déroule à Maisy.
- Léon Germain Pelouse (1838-1891), peintre-paysagiste, il peignit Grandcamp.
- Émile Zola (1840-1902), écrivain, il séjourna à Grandcamp-les-Bains au temps de la belle époque au lieu-dit "le Pérré", le front de Mer.
- Léon-Gustave Ravanne (1854-1904), peintre, séjourna à Grandcamp pendant plusieurs années.
- Alphonsine, Hélène Richard d'Ozouville dite Renée Richard[60] (née à Cherbourg en 1858, décédée à Grandcamp-Maisy en 1947), chanteuse lyrique à l'opéra de Paris, marraine des cloches de l'église actuelle et Saint-Nicolas (cimetière).
- Georges Seurat (1859-1891), peintre, peignit 18 œuvres sur la ville dont La Rade de Grandcamp, Grandcamp un soir… Ses œuvres sont dans les plus grands musées du monde.
- Gustave Umbdenstock (1866-1940), architecte, construisit une villa à Grandcamp-Maisy.
- Henri Crampon, homme politique décédé le . Impliqué dans l'amélioration de la ville ; un quai porte son nom.
- Le docteur Boutrois, décédé le , fut un grand médecin très apprécié des Grandcopais. Aujourd'hui, une rue de Grandcamp et d'Isigny-sur-Mer portent son nom.
- Philippe Kieffer (1899-1962), officier de la marine française, inhumé à Grandcamp-Maisy et conseiller municipal de Grandcamp-les-Bains (Maisy) en 1946.
- René Bansard (1904 à Grandcamp-les-Bains - 1971), écrivain.
- Georges Massard (1906-2016), doyen masculin des Français, y vivait[61].
Faune et flore
Les crustacés en grandcopais
- Étoile de mer : Fifotte
- Coquille Saint-Jacques : Gofiche
- Araignée : Gru (Masc.)
- Étrille: Piennetrais
- Tourteau : Poupard, crabe franche ou encore dormeur
- Moule : Mouôle
- Bernard l'ermite : Rampi
- Buccin : Rancapa
- Crevette Grise : Buhotte
- Litorrine : Vigneu (ou bigorneau)
- Crabe vert : Crabe aragi (Enragi)
- Crevette rose : Demoiselle de Grandcamp
Les poissons grandcopais, céphalopodes et autres
- Sideniet : Câ pouorri
- Tacaud : Gâlu
- Maquereau : Macra
- Sèche : Margatte
- Rouget Barbet : Surmulet
- Petite Barbue : Verte
- Pieuvre : Chatrou
- Calamar : Encornet, secruic
- Méduse : Sargane
Oiseaux de la mer
- Mouette : Mâve
- Sterne : Tieri-tierette
- Oie bernache : Benêk
- Fou de Bassan : Margäs
Patois local
- Pioha : peau
- Tchiq : qu'es que
- Anieu : aujourd'hui
- Dmoin : demain
- Hatsaire : ce soir
- Avoir pou : avoir peur
- Bacouetter : bavarder
- Baigne-tchu : touriste
- Benom : surnom
- Bouiner : bricoler
- Boutou : filet de pêche à la crevette
- Couta : couteau
- Deroba : tiré, sauvé
- Ecapper : échapper
- Eplutchi : éplucher
- Etraler : tomber
- Spaindji : tomber à l'eau
- Gambe : jambe
- Lanet : épuisette
- Mougi : manger
- Muler : bouder
- Neirchir : noircir
- Nieu : nuit
- Nom d'gousse : nom de dieu
- Ouiner : pleurnicher
- Pis : pieds
- Quotchiette : chaussette
- Sapa : gourmand
- Rafreux : vieilleries
- Sola : soleil
- Tchu : fesses[59].
Œuvres littéraires
- Overland (BD) de Mister Kit & Serge Saint-Michel, éd. OREP
- Chroniques grandcopaises 19 numéros (magazine) de Jean-Michel Cattelain, autoédition
- GREXPO
- Grandcamp raconte (magazine) autoédition, dédié à Marie-Thérèse Yver et Suzanne Chardon, 2002
- Quelques pages d'histoire (plaquette), Les grandes étapes historiques, 1990
- Souvenirs d'école (photos), 78 photos d'école de 1920 à 1972, (1995-1998)
- Chansons de Grandcamp (plaquette), 12 chansons anciennes ou modernes, 1993
- Grandcamp témoignages (magazine), Témoignages de gens ayant vécu en 39/45 pendant la guerre, 1994
- Grandcamp paroisse et religion (brochure), Les grandes étapes de la paroisse, 1997
Œuvres audiovisuelles
- Grandcamp-Les-Bains, 1928
- Charlie Dingo, film de Gilles Béhat, avec Guy Marchand, a été tourné en partie à Grandcamp[réf. souhaitée].
Reproductions de cartes postales
- Le poilu
- Mairie et écoles
- Tribunes du jury un jour de régates
- Arrivée du tramway au musoir
- Villa Mathieu
- L'église
- La villa Favorite (ou villa renée) (propriétaire Mme Renée RICHARD, chanteuse lyrique à l'opéra de Paris)
Œuvres audio
- La Chanson du port, Cd comprenant 9 chansons et 2 vidéos sur les titres les plus connus de la ville de Jean-Marie Coispel
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « I4007000 »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Englesqueville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Grandcamp-Maisy et Englesqueville-la-Percée », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Englesqueville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Grandcamp-Maisy et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Cartulaire de la trinité.
- Charte d'ardenne.
- Censier de Saint vigo.
- Livre pelut.
- Cartes de Normandie.
- Ordonnance du 22/12/1884
- Décret du 18/08/1890.
- Chroniques grandcopaises.
- Roman du rou
- Benoît de saintt more.
- Cartulaire normand.
- Magni rotuli.
- Charte de saint Andrée.
- Visite des forteresses.
- Brequigny
- Carte de cassini.
- Journal Le Télégramme No 21614 du 2 janvier 2015.
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- Livre GREXPO 1993.
- Chroniques grandcopaises de Jean-Marie Coispel
- Tendance Ouest, « Il vivait en Normandie : Georges Massard, doyen des Français est mort », sur tendanceouest.com, (consulté le ).
Liens externes
- Site municipal
- Résumé statistique de Grandcamp-Maisy sur le site de l'Insee
- Monographies communales de Grandcamp-les-Bains et Maisy, et inventaire des archives sur le site des Archives départementales du Calvados
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