Malachi Farrell

Malachi Farrell, né en 1970 à Dublin[1], est un artiste irlandais qui vit et travaille en région parisienne, à Malakoff. Il est arrivé en France en 1972 lorsque ses parents ont décidé de quitter l'Irlande pour s'installer à Paris. Il est le frère de Liam Farrell, musicien connu sous le nom de « Doctor L »[2],[3] et de Seamus Farrell (l'ainé), artiste plasticien.

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Malachi Farrell
Naissance
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Formation
Lieu de travail

Formation

Travail artistique

Il réalise des installations et il est considéré comme un artiste politique cybernétique.

Il utilise en effet le son, la lumière, la chorégraphie de machines et d'objets articulés par des circuits électroniques complexes dont il dessine lui-même les plans. Dans ces mises en scène mêlant bricolage et techniques de pointe, Malachi Farrell raconte des fables contemporaines empreintes d'une forte charge émotionnelle, où le spectateur, continuellement mis en danger, est amené à prendre conscience du devoir d'engagement face à une société qu'il considère trop souvent brutale[4]. Il compose avec humour, utilisant la satire et la caricature, il peut donc en ce sens se rattacher à Daumier ou à Beckett, son art est avant tout politique et dénonciateur[5],[6],[7],[8]. Une grande partie de son travail est visible sur son site internet[9].

Il œuvre à des chorégraphies électro-mécaniques, celles conditionnant notre environnement, en prenant en compte un vocabulaire issu de la culture punk et industrielle, soupe dans laquelle l'artiste est tombé lorsqu'il était petit. Ses dispositifs débordent parfois vers un genre et un esprit proche du théâtre (de rue). De même, les situations qu'il met en place ouvrent le point de vue sur une culture qu'il a pu se constituer en partageant une mixité d'origines (il partage la culture française et irlandaise).

Collections Publiques

Expositions

  • 1994 : Ateliers 94, ARC, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris ;
  • 1995 : Tu parles, J'écoute, Galerie Anne de Villepoix, Paris et Espace Jet-Lag K, Malakoff ;
  • 1996 : Morceaux Choisis du Fonds national d'art contemporain, Le Magasin, Grenoble ;
  • 1997 : Transit : Collection du FNAC, École Nationale Supérieure des Beaux Arts, Paris ;
  • 1997 : Produire, Créer, Collectionner, Collection de la Caisse des Dépôts et Consignations, Musée du Luxembourg Paris ;
  • 1998 : Do Oceans have Walls?, Kunsthalle Bremen, Bremen, (DE) ;
  • 1998 : Jeux de Genres, Espace EDF Electra, Paris ;
  • 1998 : Jardin d'Artiste : de mémoire d'arbre, Musée Zadkine, Paris ;
  • 1998 : Bruits Secrets, CCC, Tours ;
  • 1999 : Malachi Farrell, CAPC Musée, Contemporary Art Museum, Bordeaux ;
  • 1999 : POW, Emanuel Walter Gallery, The San Francisco Art Institute, San Francisco (U.S.A) ;
  • 1999 : Global Motion Part 2: Malachi Farrell, The University Art Museum, UCSB, Santa Barbara (U.S.A) ;
  • 1999 : Malachi Farrell, attitudes, Geneva, (CH)[14] ;
  • 2000 : Qu’est-ce qui se passe chez Xippas ?, Galerie Xippas, Paris ;
  • 2001 : AÏE !, Galerie Municipale Édouard Manet, Gennevilliers ;
  • 2002/03 : Manipulation, Stadt Backnang, Backnang, Comtemporary Arts Center (DE)[15] ;
  • 2003 : Viens ! j’te fais un bon prix ! (Nothing Domestic), Galerie Xippas, Paris ;
  • 2003 : Nothing Domestic, Sprengel Museum Hannover (DE) ;
  • 2003/04 : Nothing Domestic, Gemeetemuseum Denhaag, The Hague (NL) ;
  • 2004 : O’Black : Atelier Clandestin, organisé par In Extenso, La Tôlerie, Clermont-Ferrand ;
  • 2004 : Nothing Domestic, Armymuseum, Delft (NL) ;
  • 2005 : Nothing Stops a New Yorker, Thrust Projects, New York (U.S.A.)[16] ;
  • 2007 : CCC Tours, Centre Régional d’Art Contemporain ;
  • 2009 : Henry art settelement New York (U.S.A.), Thrust Projects, New York et Centre culturel Irlandais, Paris ;
  • 2010 : FIART, performance pour le Centre Pompidou, Paris ;
  • 2011 : No Money No Honey, galerie Nathalie Serroussi, Paris[17] ;
  • 2011 : Rom and dub, exposition à l'école supérieure des beaux-arts de Montpellier (MO.CO. Esba)[18] ;
  • 2012 : Nuit blanche 2012, Paris[7],[19] ;
  • 2014 : Galerie des enfants, Centre Pompidou, Paris[20] ;
  • 2015 : The Crypt, London (GB) et Macval France ;
  • 2016 : Gallery Rafaella de Chirico Turino Italy, Gallery Patricia Dorfman, Paris.
  • 2016 : 104 Emmaus Paris ,France
  • 2019 : le voyage a Nantes ,human clock, and horror hits Nantes France
  • 2020 : gallery Cyrille Putman Arles France
  • 2021 : Nuit Blanche Malakoff ,France
  • 2021 : Centre culturel irlandais de Paris, Paris, France

Publications monographiques

  • Malachi Farrell - Give then an inch and they make a mile, textes de Christine Macel, Catherine Francblin ; coproduction Centre d'art La Ferme du Buisson, Noisiel ; Centre d'art La Sinagogue de Delme, Delme ; La Maison des Arts, Malakoff ; Paris, 2002[21] (ISBN 2909061299).
  • Malachi Farrell & Seamus Farrell - Das Dorf, textes de Cécile Bourne, Robert Fleck, Christine Macel, Fernando Palma Rodriguez, éd. Ursula Blicke Stiftung, Kraichtal[22] (ISBN 9783930043118).

Références

  1. « FARRELL, Malachi », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  2. Attitudes Attitudes (Page sur l'artiste sur le site "attitudes", l'espace d'arts contemporains de Genève)
  3. Lowave
  4. artintelligence
  5. (Documentaire sur l'artiste et la fabrication de « La Gégène » pour le musée du MAC/VAL à Vitry-sur-Seine)
  6. Connaissances des arts Centre Pompidou-
  7. France info
  8. Le Figaro
  9. internet
  10. « Malachi Farrell », sur attitudes.ch (consulté le )
  11. Fresques.ina.fr
  12. RFI
  13. Paris Art
  14. « Malachi Farrell », sur www.attitudes.ch (consulté le )
  15. Worldcat
  16. Timeout.com
  17. Natalieseroussi
  18. Alain Barrandon (dir.), « Exposition : Rom and dub », Harmonie, Montpellier, 3M, no 283, , p. 9 / 48 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  19. 20minutes.fr
  20. Industrie-techno.com
  21. Farrell, Malachi (1970-), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le )
  22. World catalog

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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