Honoré Daumier

Honoré Victorin Daumier, né le à Marseille[1] et mort le à Valmondois, est un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur français, dont les œuvres commentaient la vie sociale et politique en France au XIXe siècle. Dessinateur prolifique, auteur de plus de quatre mille lithographies, il est surtout connu pour ses caricatures d'hommes politiques et ses satires du comportement de ses compatriotes. Il a changé la perception que nous avons sur l'art de la caricature politique.

« Daumier » redirige ici. Pour la comédienne française, voir Sophie Daumier.

Honoré Daumier
Nadar, Honoré Daumier, photographie, Paris, BnF.
Biographie
Naissance
Décès
(à 70 ans)
Valmondois
Sépulture
Nom de naissance
Honoré Victorin Daumier
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Alexandrine Dassy (d)
Autres informations
A travaillé pour
Mouvement
Réalisme
Mécène
Maître
Genres artistiques
Caricature, représentation figurée (d)
Influencé par
Lieu de détention
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

La valeur de son œuvre peinte, quelque cinq cents tableaux, a elle aussi été reconnue, bien qu’à titre posthume seulement[2] : Daumier est considéré de nos jours comme l'un des plus grands peintres français du XIXe siècle[2].

Biographie

Daumier est né à Marseille (rue Colbert actuelle) de Jean Baptiste Louis Daumier et de Cécile Catherine Philip[1],[3]. Son père était un vitrier (encadreur) que les aspirations littéraires ont amené à monter à Paris en 1814 pour tenter de faire publier ses poésies[4]. En 1816, le jeune Daumier et sa mère le suivent à Paris. Honoré Daumier montre une prédisposition pour la carrière artistique, vocation dont son père tente vainement de le détourner, en le plaçant d'abord chez un huissier. En 1822, il devient le protégé d’Alexandre Lenoir. L'année suivante, Daumier entre à l’Académie Suisse. Il fait ses premiers pas dans le domaine de la lithographie chez l'éditeur Belliard, puis produit des plaquettes pour les éditeurs de musique, ainsi que des illustrations pour des publicités. Il travaille dans l'anonymat pour les éditeurs, en imitant le style de Charlet.

Premiers dessins

En 1829, il rencontre Charles Philipon pour qui il fait ses premiers dessins pour la revue La Silhouette[5]. En 1830, il commence une carrière de caricaturiste politique, en faisant des lithographies pour la revue satirique La Caricature où il connaît le succès pour ses portraits charge des politiciens de la monarchie de Juillet. En 1832, à cause de sa caricature de Louis-Philippe représenté en Gargantua, il est condamné à six mois de prison et cinq cents francs d'amende, somme importante car le salaire d'un ouvrier était alors d'environ quatre francs cinquante pour 15 à 17 heures de travail par jour, soit environ 27 francs par semaine.

Eugène Atget, Façade de la prison Sainte-Pélagie, rue du Puits-de-l'Ermite à Paris (1898).

Dans ses innombrables ouvrages sur papier et en peinture croquant les avocats, il s'appuie sur ses propres expériences dans la salle d'audience. Bien avant d'avoir été emprisonné, il a vu son père poursuivi par des créanciers[6]. Il aimait clairement se moquer de la profession juridique et avait manifestement l'impression que le jeu était toujours contre les pauvres et les sans défense de la société. Quel que soit le résultat pour l'homme moyen, les avocats des images de Daumier s'en sortent toujours bien[7].

Il purge d'abord sa peine dans une maison de santé de la rue Pigalle puis, à partir du , chez l'aliéniste Casimir Pinel, à Chaillot, avant d'être transféré le à la prison Sainte-Pélagie[8]. De sa prison, il incite le peintre Paul Huet à pratiquer la caricature politique[9].

Il continue son activité de caricaturiste politique jusqu'en 1835, date de la loi sur la censure de la presse, et de la cessation de parution de La Caricature.

Après la loi sur la censure en 1835

La censure gouvernementale le contraint à concentrer son travail sur la satire des mœurs bourgeoises qu'il poursuivra jusqu'en 1848. Il fait la connaissance la même année du marchand d'art Adolphe Beugniet[10] qui vient d'ouvrir une galerie au 18, rue Laffitte, et qui deviendra un ami intime. Ce dernier lui achètera nombre de dessins, tout particulièrement entre 1865 et 1867[11]. Daumier lui dédicacera l'un de ses tableaux en remerciement.

Il expose une de ses premières peintures Le Meunier, son fils et l'Âne au Salon de 1849.



Suivront plusieurs tableaux empruntant leurs thèmes au réalisme social, cher à Gustave Courbet, mais d'un traitement très intériorisé. Il fait aussi plusieurs toiles sur le thème de Don Quichotte ou des saltimbanques.

Ses peintures révèlent une observation de la condition humaine révélant avec sympathie la pauvreté et l'isolement des saltimbanques. Dans les Saltimbanques itinérants il a peut-être ressenti une affinité personnelle avec les artistes. Le petit garçon portant une chaise pourrait être un souvenir de son enfance, lorsque sa famille, démunie et vivant à Paris, subit de nombreux déplacements vers des logements de plus en plus dégradés. Son père, poète et dramaturge raté a été envoyé à l'asile d'aliénés de Charenton en 1851, où il est décédé[12].

Fin de carrière

À partir de 1865, il connaît des difficultés financières[13] : il quitte Paris pour vivre avec sa femme à Valmondois dans une maison au centre du village que Camille Corot a mis à sa disposition en 1865, sur l’insistance d’un de ses amis, le sculpteur Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Il fait encore des caricatures politiques dans les années 1870, mais il perd progressivement la vue. En 1877, il reçoit une pension de l'État.

Avant de perdre entièrement la vue, il compose sa dernière lithographie, Les Châtiments. Ses peintures n'ont jamais été estimées de son vivant. En 1878 est organisée dans la galerie Durand-Ruel la première exposition rétrospective de ses œuvres, qui sont regroupées, au nombre de 94, avec 200 dessins, sous la houlette d'un comité que préside Victor Hugo[14]. La bourgeoisie et les classes moyennes n'appréciaient guère la façon dont Daumier les ridiculisait ; elles l'ont persécuté et se sont toujours refusées à voir en lui autre chose qu'un caricaturiste. Pourtant, son universalité est incontestable : Daumier est le premier grand artiste contemporain à se pencher sur le sort des opprimés en dénonçant les raisons profondes de leur misère matérielle et morale[15].

Il meurt le  ; un an plus tard, son corps est exhumé du cimetière de Valmondois pour être transféré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, où il repose aux côtés de ses amis Camille Corot et Charles-François Daubigny, dans la 24e Division.

La ville de Marseille lui a rendu hommage en érigeant un buste en bronze au pied de l'Hôtel-Dieu.

Œuvre

Caricatures politiques

Gargantua (1831), caricature de Louis-Philippe.

Son activité dans le domaine de la caricature  la liste des planches de lithographies réalisées par Daumier et compilées en 1904 ne comporte pas moins de 3 958 numéros .

En 1828, Daumier réalise ses premières lithographies pour le journal La Silhouette. En 1830, durant le règne de Louis-Philippe, lorsque Charles Philipon lance le journal humoristique, La Caricature, Daumier rejoint son équipe, qui comptait aussi Achille Devéria, Auguste Raffet et Grandville. Il commence sa série de dessins satiriques, en prenant pour cible la bourgeoisie, la corruption des magistrats et l'incompétence du gouvernement.

Entre 1830 et 1835, Daumier réalise des bustes en terre crue colorée (dont 36 sont conservés au musée d’Orsay à Paris) caricaturant les principaux personnages politiques du début de la monarchie de Juillet. Ces bustes servaient à l’artiste à réaliser ses lithographies destinées à être publiées dans La Caricature. L'édition de ces œuvres en bronze est posthume.

Ses caricatures lui apportent une immédiate célébrité, mais lui valent également des ennuis avec la justice. Sa caricature de Louis-Philippe intitulée Gargantua, où tel un ogre le roi avale tout l'or rassemblé en imposant le peuple, pour le défèquer en autant de nominations politiques et rétributions au profit de la classe privilégiée, conduit Daumier à la prison Sainte-Pélagie pour une peine de six mois de détention en 1832.

Peu de temps après, La Caricature cesse de paraître, mais Philipon offre un nouveau champ d’action à Daumier en fondant Le Charivari, journal qui joue un rôle important dans la vie politique de l'époque, et est spécialement dirigé contre Louis-Philippe. Daumier produit pour Le Charivari des caricatures sociales, dans lesquelles il tourne en ridicule la société bourgeoise personnifiée par la figure de Robert Macaire, héros d'un mélodrame populaire. Dans une autre série, L'histoire ancienne, il s’en prend au pseudo-classicisme de l'art pendant cette période. Il se fait aussi le témoin de certains événements tragiques ou de scènes fortes se déroulant à Paris (Massacre de la rue Transnonain, , Le Ventre législatif). Il réalise un portrait-charge sculpté de Charles Philipon en 1833.

À la suite de l'adoption des lois sur la censure en 1835, Daumier renonce à la satire politique pour se tourner vers la caricature de mœurs, genre dans lequel il excelle (Les Gens de Justice, Les Bons Bourgeois).

En 1848, Daumier lance une nouvelle série politique, toujours par l’intermédiaire du journal Le Charivari, qu'il quitte en 1860, avant d’y revenir en 1864.


Illustrations

Dès la parution de l'édition Furne de La Comédie humaine en 1845, Daumier participe à l'illustration des romans d'Honoré de Balzac, notamment Le Père Goriot et Ferragus. Il avait déjà collaboré avec Grandville et Henry Monnier à l'illustration de la revue La Chronique de Paris (1836), créée par Balzac.

Illustration pour Le Charivari, Décadence du drame en 1866, 1866, en possession du Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette, Roanne.

Peintures

Don Quichotte (vers 1868), Munich, Neue Pinakothek.

On recense plus de cinq cents tableaux qui lui sont attribués, dont la plupart ne sont pas datés.

Son style diffère de son travail graphique, il est difficile de reconnaître le créateur de Robert Macaire, de Les bas-bleus, des Bohémiens de Paris, et des Masques, dans les tableaux du Christ et ses Apôtres (Rijksmuseum d’Amsterdam) ou, dans son Bon Samaritain, son Don Quichotte et Sancho Panza, son Christ moqué, ni même dans les esquisses de la collection Ionides de South Kensington. Cependant, comme dans ses estampes, ses peintures représentent souvent des personnes en marge de la société moderne, comme des artistes de cirque[17] ou des gens exerçant de petits métiers. Il privilégie également des scènes tirées de la vie de tous les jours.

Daumier est l'un des premiers peintres qui ait abordé des sujets réalistes, quand bien même son style en est fort éloigné ; l'on pourrait parler de réalisme intériorisé : « Il est plus un réaliste d'intention qu'un réaliste de fait, et cette étiquette, qui lui est fréquemment apposée, n'est généralement due qu'à l'énoncé de ses œuvres. […] Contrairement à Courbet, il prend toujours du recul par rapport à la réalité, lui imposant l'empreinte profonde de son individualité[18] », ce qui n'est guère étonnant, car il ne peint pas en plein air, en syntonie avec la lumière, mais toujours en atelier. Il œuvre ainsi avec la puissance de son souvenir et sa sensibilité.

Sa peinture, où prédominent souvent le lilas vineux et le vert plombé, est restée confidentielle de son temps, mais néanmoins connue des plus grands. Elle n'a guère rencontré de succès jusqu'à l’année qui a précédé sa mort, en 1878, lorsque Paul Durand-Ruel a accueilli ses œuvres dans ses galeries pour démontrer l'étendue du talent de celui qui fut surnommé le « Michel-Ange de la caricature ».

Les peintures de Daumier volées ou perdues

Pendant la deuxième guerre mondiale, un grand nombre de toiles furent détruites ou volées. Une liste[19], élaborée à partir de recherches de 2011, donne des renseignements sur une centaine de peintures disparues, soit 6 % environ de l'œuvre peint.


Lithographies

Daumier fut initié à la lithographie par Charles Ramelet qui fut aussi l'un de ses premiers traducteurs sur la pierre[20].

Postérité

Charles Baudelaire a dit de lui qu’il était : « l'un des hommes les plus importants, je ne dirai pas seulement de la caricature, mais encore de l'art moderne ».

Les Bronzes posthumes

Daumier a également produit des sculptures qui, modelées en terre, sont pour la plupart des éléments de travail pour ses gravures. Comme pour Edgar Degas et Ernest Meissonier entre autres, l'édition de ces œuvres en bronze est posthume car le caricaturiste ne se considérait pas comme sculpteur. Ces sujets qui sont en fait des esquisses, étaient d'ailleurs « inéditables » au milieu du XIXe siècle. Ils le deviennent à la fin de ce même siècle et surtout au début du suivant ; d’où les éditions posthumes du Ratapoil et des Émigrants, puis de la série des 36 Célébrités du juste milieu, soit donc 38 modèles reconnus de sa main aujourd’hui.

Œuvres sculptées de Daumier :

  • Ratapoil, une représentation de l'opposition politique au prince Napoléon, futur Napoléon III ;
  • Célébrités du Juste Milieu, série des 36 bustes-charges ;
  • Les Émigrants, bas-relief ;
  • Bustes-charges de parlementaires conservés au musée d'Orsay, sculptures inspirées des portraits-charges de Jean-Pierre Dantan représentant les célébrités de la politique[21].

Catalogues raisonnés

Alors qu'il y a depuis 1904 un catalogue raisonné sur les estampes de Daumier qui fait autorité, le Loÿs Delteil[22], il faut attendre 1952 pour que soit publié un premier ouvrage sur les sculptures de l'artiste avec le catalogue de Maurice Gobin (Éd. Pierre Cailler). Puis en 1979, s'ajoutent deux catalogues simultanés et complémentaires, le premier de la galerie Sagot - Le Garrec qui inventorie 36 bustes des Célébrités du Juste Milieu, et le second par la galerie Marcel Lecomte, pour les petites figurines auxquelles s'ajoutent le Ratapoil et Les Émigrants.

Parmi ces trois ouvrages, le premier et le dernier ont été récemment infirmés dans leurs conclusions, puisque dans la plus récente et la plus importante monographie jamais publiée sur le caricaturiste (Daumier, 1808-1879, RMN, 1999), ne sont retenues comme étant du sculpteur que les 36 bustes-charges, le Ratapoil et Les Émigrants.

Les autres sont écartées, car on ne peut en trouver trace dans la littérature, les inventaires et les catalogues d'expositions d'époque. Parfois signées « hd » contrairement aux précédentes, elles surgissent ex nihilo au cours du XXe siècle, sans recherche de paternité sérieuse sinon que de les identifier dans les estampes. Elles semblent d'ailleurs d'une veine différente, ressemblant davantage à des retours sur des estampes, qu'à des études pour celles-ci. Enfin et surtout, elles font penser aux esquisses telles qu'on pouvait les faire dans la première moitié du XXe siècle.

Expositions et critiques posthumes

Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume, détail du Monument à Honoré Daumier, Valmondois, Grand place.

Une exposition de ses œuvres a eu lieu à l’École des beaux-arts en 1900.

L'un des premiers exégètes est le critique allemand Eduard Fuchs.

En 2009, les œuvres de Daumier se retrouvent dans la plupart des grands musées d'art, y compris le musée d'Orsay à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, et le Rijksmuseum à Amsterdam. Il est connu pour une série d'œuvres comprenant un grand nombre de peintures (29) et de dessins (49), illustrant la vie de Don Quichotte, un thème qui l’a fasciné pendant la dernière partie de sa vie.

Le bicentenaire de la naissance de Daumier a été célébré en 2008 par un certain nombre d'expositions en Asie, en Amérique, en Australie et en Europe.

La promotion 2015 des conservateurs du patrimoine de l'Institut national du patrimoine, installée en janvier peu après les attentats de Charlie Hebdo, a pris le nom d'Honoré Daumier.

Hommages

Tombe d'Honoré Daumier, Paris, cimetière du Père-Lachaise (division 24).
  • Un timbre postal, d'une valeur de 0,45 + 0,10 franc et représentant Daumier, a été émis le , avec une oblitération Premier jour le à Marseille[23] ;
  • Un timbre-poste français a été émis le reproduisant la peinture Crispin et Scapin[24] ;
  • Un timbre-poste français a été émis le reproduisant la gravure Un guichet de théâtre[25] ;
  • Un Collège/Lycée a pris le nom de Honoré Daumier à Marseille, dans le 8e arrondissement[26].

Notes et références

  1. Acte de naissance de Honoré Victorin Daumier « Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille, acte n° 364 du 27 février 1808, vue 39/49 »
  2. (en) Honoré Daumier: A Finger on the Pulse.
  3. Dans l'ouvrage intitulé Peintres & sculpteurs contemporains, publié en 1882, l'auteur, Jules Claretie, indique que Honoré Daumier serait né en 1810 de Marc Louis Daumier et de Jacquette Vidal, née à Magalas, Hérault (le prénom du père, comme le nom complet de la mère, ne correspondant pas dans cet ouvrage à l'acte de naissance consultable en ligne). Cf. Jules Claretie (ill. Léopold Massard), Peintres & sculpteurs contemporains : Artistes décédés de 1870 à 1880, t. 1er série, Paris, Lib. des Bibliophiles, , 384 p., 24 cm (OCLC 493906863, BNF 30246730, SUDOC 10618301X, présentation en ligne, lire en ligne), p. 329.
  4. Rey, p. 10.
  5. Laroche Caroline, Daumier (1808-1809), Album de l'exposition, Éditions de la réunion des musées nationaux, Paris, 1999, p. 5.
  6. (en) « La Salle des pas perdus », sur Catalogue Christie's (consulté le )
  7. (en) « L'Avocat triomphant », sur Musée de Boston (consulté le )
  8. Robert Fohr, Daumier sculpteur et peintre, A. Biro, , p. 135.
  9. Pierre et Rolande Miquel avec la collaboration du professeur Gérard Bonin et de Michael Tazi Klaa, De l'aube romantique à l'aube impressionniste, éditions Somogy, 2011, p. 56-57.
  10. Pierre Miquel, Art et argent 1800–1900 : L’école de la nature, Édition de la Martinelle, Maurs-la-Jolie, 1988.
  11. (en) Bruce Laughton, Honoré Daumier, Yale University Press, New Haven and London, 1996, p.128.
  12. (en) « Saltimbanques itinérants »,
  13. Daumier (1808-1809), Album de l'exposition, Éditions de la réunion des musées nationaux, Paris, 1999, p. 7.
  14. Champfleury, Exposition des peintures et dessins de H. Daumier, Durand-Ruel, 1878 — sur Gallica.
  15. Dictionnaire Le Robert 1975, p. 161
  16. Caricature sur la guerre (1831-1834) que Pierre Ier (ex-empereur du Brésil) fait à son frère Michel Ier (très absolutiste), qui a usurpé, en 1828, le trône du Portugal aux dépens de sa nièce et fiancée Marie II, fille de Pierre Ier). À gauche, l'homme bedonnant avec une cocarde tricolore à son chapeau semble être le roi des Français Louis-Philippe Ier.
  17. (en) « Saltimbanques au repos », sur Norton Simon Museum (consulté le )
  18. Lefrançois Thierry, Tout Daumier, Flammarion, Paris, 1982, p.9.
  19. La liste complète se trouve sur le site www.daumier.org.
  20. « Honoré Daumier », in: Loÿs Delteil, Le Peintre graveur illustré, tome 20 — lire sur Gallica.
  21. Revue Connaissance des Arts no 677, décembre 2009, p. 138.
  22. N.A. Hazard & Loys Delteil, Catalogue raisonné de l'œuvre lithographié de Honoré Daumier, Orrouy-sur-Oise, 1904.
  23. Le timbre
  24. le timbre
  25. le timbre
  26. Site du Lycée Honoré Daumier de Marseille

Annexes

Bibliographie

  • N.-A. Hazard et Loÿs Delteil, Catalogue raisonné de l'œuvre lithographié de Honoré Daumier, Orrouy-sur-Oise, 1904.
  • (en) « Honoré Daumier », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [Daumier  (en) Lire en ligne sur Wikisource].
  • M. Bouvey, Daumier, l'Œuvre gravé du Maître, Le Garrec, 1933
  • Daumier raconté par lui-même et par ses amis, Lausanne, 1945, 309 p.
  • Maurice Gobin, Daumier sculpteur, Éd. Pierre Cailler, 1952.
  • (en) Robert Rey, Honoré Daumier, New York, Harry N. Abrams, Inc., coll. « The Library of great painters », , 160 p. (ISBN 0-8109-0064-5 et 978-0-8109-0064-6, OCLC 642080134).
  • Dictionnaire Le Robert et Robert Maillard (dir), Dictionnaire universel de la peinture, vol. 2, Paris, Smeets Offset B.V. Weert (pays bas), , 3000 p. (ISBN 2-85036-002-3), p. 156-161.
  • Cyril Dumas, Daumier Plantu, la récurrence du dessein politique, Ed. Cazenave, Les Baux de Provence, Musée Yves Brayer, 80p. (ISBN 978-2-9525039-5-2), 2008
  • Marcel Lecomte, Daumier sculpteur, Les figurines et autres sculptures, Paris, Les Presses Artistiques, 1979.
  • Jean-Claude Romand, Daumier sculpteur, Les bustes des Parlementaires, Galerie Sagot - Le Garrec, Paris, Les Presses Artistiques, 1979.
  • Roger Passeron, Daumier : témoin de son temps, Fribourg, Office du Livre, 1979, 322 p.
  • Monographie Daumier, 1808-1879, Réunion des Musées Nationaux, 1999.
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 4, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3014-1), p. 268-271.
  • Ségolène Le Men, Daumier et la caricature, Paris, Citadelles et Mazenod, 2008.
  • Michel Melot, Daumier : l’art et la République, Paris, Les Belles Lettres/Archimbaud, 2008, 277 p.

Iconographie

Liens externes

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