Malakan
Le Malakan est la seule race de chevaux de trait de la Turquie. Développé dans le Nord-Est du pays à partir de chevaux locaux du Caucase et de croisements avec des races russes et des chevaux de trait européens, ce cheval de traction se raréfie beaucoup avec la motorisation des transports.
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Malakan
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Région d’origine | |
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Région | Turquie |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de trait |
Taille | 1,35 m à 1,42 m |
Robe | Généralement gris ou bai |
Tête | Élégante et expressive |
Histoire
Constituant la seule race de chevaux de trait de la Turquie[2],[3], son origine remonte à la fin du XIXe siècle[4],[2]. Les ancêtres de la race, de type Anatolien de l'Est, sont déplacés vers Kars et Ardahan depuis les provinces de l'Est du Caucase[4],[3]. Le Malakan provient des croisements de cette souche avec des chevaux Ardennais, Percheron, Shire, Clydesdale, Bitugue, Orlov, des chevaux danois lourds[4],[5] et des Haflinger[1]. En Turquie, il est croisé avec une race locale[4]. Le gouvernement turc améliore le cheptel par de nouveaux croisements avec des Ardennais[4].
La motorisation des transports a beaucoup réduit les effectifs de la race[1]. En 1998, les effectifs sont estimés se situer entre 100 et 1 000 têtes[5]. En 2003, le Malakan est classé comme race en danger d'extinction[5].
Description
D'après CAB International (2016), il toise de 1,35 m à 1,40 m[2]. Le moins fiable guide Delachaux lui attribue une taille de 1,35 m à 1,42 m[1]. Le modèle est mi-lourd[5].
La tête est expressive et élégante, posée sur une encolure courte et musclée[4],[6]. Le poitrail, le dos et la croupe sont larges[4],[1], l'ossature est forte et lourde[4]. Le Malakan présente un ventre rebondi et de solides membres[1].
Robes
Les robes recensées sont le bai, le gris, l'alezan, le noir, et toutes les robes avec le gène dun[4],[1],[2], notamment l'isabelle[1]. D'après CAB International, le noir et le gris sont plus fréquents[2], alors que selon le guide Delachaux, viennent par ordre de fréquence le bai, le gris, l'alezan puis le noir[1].
Utilisations
Le Malakan est essentiellement un cheval de traction, adapté à l'attelage et aux travaux d'agriculture[1].
Diffusion de l'élevage
Considéré comme une race locale turque[5], il est principalement élevé autour d'Ardahan[4] et dans la province de Kars, dans le Nord-Est de la Turquie[1],[2]. Il est considéré comme une race rare[1].
Notes et références
- Rousseau 2014, p. 288.
- Porter et al. 2016, p. 483.
- Yilmaz et al. 2012, p. 15.
- Hendricks 2007, p. 273.
- DAD-IS.
- Rousseau 2014, p. 288-289.
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- (en) « Malakan / Turkey (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS)
- (en) Orhan Yilmaz, Saim Boztepe, Mehmet Ertugrul et R. Trevor Wilson, « The domestic livestock resources of Turkey: national horse history, breed descriptions and conservation status », sur http://old.eaap.org/, (consulté le )
Bibliographie
- [Güleç 2005] (tr) Ertuğrul Güleç, Türk at irklari [« Races de chevaux de Turquie »], Ankara, Anadolu At Irklarini Yasatma ve Gelistirme Dernegi Yayinlari. Elde basim, (ISBN 975-95931-0-6, lire en ligne)
- [Hendricks 2007] (en) Bonnie Lou Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, Norman, University of Oklahoma Press, , 2e éd., 486 p. (ISBN 0-8061-3884-X, OCLC 154690199, lire en ligne), « Malakan », p. 273.
- [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Malakan », p. 483-484
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Malakan », p. 288-289
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