Kars
Kars (Ղարս ou Կարս en arménien, Qars en azéri, ყარსი ou კარი en géorgien, Qers en kurde) est une ville de Turquie orientale, préfecture de la province du même nom.
Pour les articles homonymes, voir Kars (homonymie).
Kars | |
Administration | |
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Pays | Turquie |
Région | Région de l'Anatolie orientale |
Province | Kars |
District | Kars |
Maire Mandat |
Ayhan Bilgen (HDP) 2019-2024 |
Préfet | Nevzat Turhan 2004 |
Indicatif téléphonique international | +(90) |
Plaque minéralogique | 36 |
Démographie | |
Population | 130 361 hab. |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 40° 37′ 00″ nord, 43° 06′ 00″ est |
Superficie | 959 400 ha = 9 594 km2 |
Localisation | |
Districts de la province de Kars | |
Liens | |
Site de la mairie | http://www.kars.bel.tr |
Site de la province | http://www.kars.gov.tr |
Histoire
Période paléolithique
L'histoire de Kars débute il y a des centaines de milliers d'années à l'âge de pierre. Nous avons retrouvé différentes haches de type acheuléen dans le district de Susuz, près de Ani et sur les pentes de la montagne de Tombul Tepe datant du Paléolithique inférieur. On a découvert un embout en basalte à l'ouest de Ağzıaçık Suyu, une hache dans la vallée de Borluk, des outils en pierres et des foyers dans la grotte de Kurbanalan. Tous sont de type Moustérien et datent de la paléolithique moyen. À la période paléolithique supérieur, nous pouvons observer une méthode différente de chasse et de cueillette, une amélioration de la production d'outils et d'équipements et l'apparition de dessins sur les murs. À l'ouest du village de Çamışlı sur les pentes orientales de la montagne d'Aladağ, nous trouvons une pierre en basalte avec deux dessins datant de 10 000 ans représentant des figures d'hommes et d'animaux. Le plus grand mesure 4 mètres de hauteur et 14 mètres de longueur. Non loin de ces dessins, dans la grotte de Kurbanağa, on retrouve des outils et des équipements de la période paléolithique supérieur[1].
Du Mésolithique au Néolithique
On a découvert des microlithes et divers autres outils dans la vallée d'Aras appartenant à la période paléolithique supérieur et à la période mésolithique. On retrouve des outils similaires et de la même époque dans le Caucase russe. Des menhir, des dolmens et des cromlechs datant du Néolithique sont présents sur l'île d'Akçakale dans le lac de Çıldır. Au milieu de ces monuments, divers outils et équipements de couleur sombre et rugueux sont présents dans un trou creusé[2].
Premières civilisations
Ce sont les Urartéens qui furent les premiers en tant que civilisation à habiter la région entre l'Anatolie et le Caucase avec pour centre le lac de Van. Leur royaume s'y établit entre le XIe et le VIe siècles av. J.-C. Ils parlent une langue agglutinante qui n'appartient ni à la famille des langues sémites, ni à celle des langues indo-européennes. Elle fait partie des langues hourro-urartéennes. Ils utilisaient l'écriture en cunéiforme assyrienne. Kars et ses alentours étaient remplis d'habitats, on y trouvait une dizaine de royaumes locaux sous domination urartéenne. Ces royaumes payaient de lourdes taxes en or, en bronze, en diamant, en cheval, en vache et en mouton au grand royaume d'Urartu. Parmi ces petits royaumes, le royaume de Diauekhi (qui semblent être proto-géorgien) était le plus puissant, ce royaume dominait l'actuel Kars jusqu'à la frontière de la province d'Erzurum[3] . L'or et le diamant qui se trouve dans la rivière de Kağız, et le cuivre qui se trouve à Bardız étaient exploités à cette époque pour payer les taxes[4].
Fin de l'Antiquité
Entre les VIIe et Ve siècles av. J.-C., les Scythes sont à leur apogée, les Cimmériens sont forcés de migrer à cause des invasions Scythes. Ils quittent la Steppe pontique pour trouver refuge en Anatolie. Ces migrations et invasions cimmériennes vont perturber l'Urartu et l'Assyrie. Le roi Urartu Rusa II tente de créer des liens amicaux avec ces immigrés. L'Urartu, qui est sur le point de s'effondrer avec les agressions scythes et cimmériennes, va finalement prendre fin avec les attaques Mèdes. Il causeront également la destruction de l'Assyrie.
En 550 av. J.-C., les Perses intégreront à leur empire tout l'ancien territoire Urartu. L'empire Perse était un grand empire qui allait de l'actuel Iran jusqu'à la région Égéenne en Anatolie occidentale. L'empire était divisé en 23 Satrapies et 127 administrations provinciales. Kars faisait partie de la 13e Satrapie qui fut la Satrapie d'Arménie ou d'Orontide, elle sera la toute première administration arménienne connue[5]. Cette Satrapie devait payer une taxe de 400 diamants et des centaines de chevaux tous les ans. La Satrapie d'Arménie passe aux mains d'Alexandre le Grand puis des Séleucides. Après la défaite des Séleucides face aux Romains, l'Arménie devient indépendante et alliée des Romains en 189. C'est le Satrape d'Arménie Artaxias qui en devient le roi. Ainsi, il fonda la dynastie royale des Artaxiades qui fut le premier empire arménien et qui régna jusqu'au Ier siècle apr. J.-C. Entre-temps, les Parthes ont réussi à occuper la région au Ier siècle av. J.-C. À la fin du IIe siècle apr. J.-C., les Sassanides qui avaient pour religion d'État le zoroastrisme, profitent de l'effondrement des Parthes pour conquérir Kars et sa région. Ils en font le gouvernorat d'Ararat et l'occupent pendant plus de 200 ans. En 287 après J.-C., Tiridate qui est assis sur le trône de ce gouvernorat, prend pour religion d'État le christianisme. L'Arménie devient ainsi le premier état chrétien au monde, bien que l'État n'était pas indépendant[6]. Au IVe siècle, l'Arménie est partagée par l'empire Romain d'un côté, et l'empire Sassanide de l'autre. Ils se disputèrent la région jusqu'au VIe siècle. C'est à cette période que la culture arménienne se développe et produit d'importantes réalisations culturelles.
Moyen Âge
En 640, arrivent les invasions arabes pour conquérir Kars et sa région déjà disputée par les deux puissances que sont les Romains et les Sassanides. Après l'effondrement du royaume des Sassanides en 640 jusqu'en 750, ce sont les Omeyyades qui prennent la région et préservent le statut de gouvernorat de la région. Après 750, ce sont les Abassides (une autre dynastie Arabe musulmane) qui régissent la province jusqu'en 949 à l'arrivée des Byzantins. Kars est une petite principauté jusqu'en 888, il intègre ensuite le royaume arménien Bagratide qui fut créé sous l'autorisation du calife Al-Mutamid. Le roi du royaume Bagratide est Achot 1er (Achot le Grand), son titre de roi est également reconnu par l'empereur byzantin Basile Ier.
Après des siècles de luttes entre l'empire Byzantin et l'empire Abassides, les Byzantins arrivent enfin à soumettre l'Arménie Bagratide en 1040. Les Byzantins en profitent pour détruire le royaume arménien et soumettre entièrement la région. En 1055, les Seldjoukides envahissent Kars et pénètrent l'Anatolie en 1064. Ani, ville intégrant l'actuelle province de Kars, fut sous contrôle seldjoukide. Manuçehr Bey est choisi pour être le préfet de la ville d'Ani et de ses alentours. Il est d'origine kurde. Il restaure les monuments dégradés par les guerres et construit mosquée, caravansérail, palais et des aqueducs. Ses travaux permettent à la ville de retrouver une prospérité après des siècles de tensions. Après la bataille de Manzikert,les aristocrates arméniens qui servaient les Byzantins ont émigré en Anatolie. En voyant que les Seldjoukides approchent, une partie des Arméniens qui habitaient entre Sivas et Antakya fuient en Cilicie. Les migrations arméniennes en Cilicie avaient déjà commencé dès 965 sous les encouragements des Byzantins lors des guerres avec les Abassides, il y eut plus tard une autre vague de migration arménienne lorsque les Byzantins détruisent le Royaume Bagratide, l'invasion Seldjoukide provoquera donc une 3e vague de migration arménienne en Cilicie. Les Arméniens réussissent à créer un Royaume indépendant en Cilicie. En 1079, Kars et sa région passent sous domination byzantine mais repasse aux mains des Seldjoukides dès 1080. Les Seldjoukides multiplient les taxes par 4 aux habitants de la région pour les punir d'avoir résisté. L'archevêque Barsegh (Basile 1er) rend visite au Sultan Seldjoukide Melikşah avec des hommes religieux et un comité de nobles pour le convaincre à faire baisser les taxes. Melikşah accepte, dans son décret, toutes les taxes sont levées et l'Église arménienne n'est plus représentée par plusieurs mais une seule administration dont Barsegh devient le gérant. Le sultan Melikşah envoie des militaires accompagner et protéger un comité de nobles arméniens pour migrer dans leur royaume (Le royaume arménien de Cilicie). À partir de 1124, les Seldjoukides et les Géorgiens se disputent la région, ce qui crée de nouveaux conflits dans la région après une petite période de paix.
Plus tard, Kars fut prise par les Mongols en 1239. Cela pousse les Seldjoukides et les Arméniens de la région à fuir la région pour se réfugier en Anatolie. Pendant que le royaume arménien de Cilicie s'allie avec les Mongols. En 1380, les Mongols perdent le contrôle de la région au profit du beylicat turc Qara Qoyunlu. En 1386, Timur réussit à pendre la ville et fait d'Ani la capitale d'une province. Les Aq Qoyunlu envahissent la région et détruisent quelques monuments.
Prise par le général ottoman Lala Mustafa Pacha en 1580, la ville devint la capitale d'une province ottomane, l'eyalet de Kars. La citadelle construite par le sultan Murad III fut assez solide pour résister au siège de Nâdir Châh de Perse en 1731, et elle repoussa avec succès les troupes russes en 1807.
Période russe
Après une défense courageuse, elle se rendit le au général russe Nikolaï Mouraviev-Karsski. Onze mille hommes furent faits prisonniers de guerre. Durant la guerre de Crimée, la garnison turque, commandée par le général britannique William Fenwick Williams et d'autres officiers étrangers, subit un siège prolongé, le siège de Kars, mais après que la garnison eut été dévastée par le choléra et le manque de provisions, elle ne put que capituler en novembre 1855. À la suite du retrait des Russes, les Arméniens de la région partirent vers Constantinople, l'Arménie russe et la France. La forteresse de Kars fut également attaquée lors de la guerre russo-turque de 1877-1878 par des troupes sous le commandement des généraux Loris-Melikov et Lazarev Ivan Davidovich et fut finalement transférée à la Russie par le traité de San Stefano. Elle devint la capitale de l'oblast de Kars.
Période contemporaine
La Russie perdit Kars, Ardahan et Batoumi avec le traité de Brest-Litovsk le . Les Turcs prirent le contrôle de Kars le et la République du Caucase du Sud-Ouest fut établie dans la zone, mais l'armistice de Moudros () obligea l'armée ottomane à se retirer derrière les frontières de 1914. Les Anglais occupèrent Batoumi mais les Ottomans refusèrent de rendre Kars, son gouverneur militaire constitua un gouvernement provisoire mené par Fahrettin Pirioglu qui revendiquait la souveraineté turque sur Kars et les régions turcophones et musulmanes environnantes à Batoumi et Gyumri (Alexandropol).
La région fut occupée par l'Arménie en janvier 1919 mais le gouvernement pro-turc fut soutenu à Kars jusqu'à l'arrivée des troupes britanniques, qui y mirent fin le , et envoyèrent ses meneurs à Malte. Kars fut donnée à l'Arménie avec Iğdır en . La guerre arméno-turque entre septembre et et la chute de la Première République d'Arménie furent à l'origine du traité d'Alexandropol signé par les représentants turcs et arméniens le . Il stipulait l'abandon par l'Arménie de tous les territoires qui lui avaient été accordés par le traité de Sèvres ainsi que le passage à la Turquie d'environ 60 % de son territoire d'avant-guerre, incluant ainsi Kars.
À la suite de la guerre d'indépendance turque, la Turquie signa le traité de Kars () avec l'Union soviétique par lequel la Turquie renonça à ses prétentions sur Batoumi et obtint en retour la reconnaissance de sa souveraineté sur Kars et Ardahan. Les frontières définies par le traité de Kars ne sont toutefois pas acceptées par les nationalistes arméniens qui, pour la plupart, considèrent le traité de Sèvres comme la base de la solution du problème turco-arménien.
Les Soviétiques tentèrent de négocier avec la Turquie afin de leur accorder au moins l'accès aux ruines d'Ani puisqu'elles ne possèdent pas de significations particulières pour la Turquie. Ankara refusa de donner son accord et la frontière entre l'Arménie et la Turquie est restée inchangée depuis presque un siècle. Depuis la guerre du Nagorny-Karabakh, la frontière a été fermée en représailles à la victoire des forces séparatistes du Haut-Karabagh sur les forces azéries. L'ancien maire de Kars, Naif Alibeyoğlu, est persuadé que la frontière sera de nouveau ouverte et qu'il n'y aura pas de sentiments nationalistes contre les Arméniens.
En 2009, le maire de Kars a perdu les élections au profit d'un membre de l'AKP, le parti islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002 dans le pays.
En , le « monument de l’humanité » (deux totems immobiles, face à face, sans visage), situé à Kars et élevé à l’amitié et à la paix turco-arménienne, a été abattu sur l’ordre du premier ministre Recep Tayyip Erdoğan[7],[8].
La ligne ferroviaire Bakou-Tbilissi-Kars est inaugurée le et le premier train de marchandises traverse Kars le pour atteindre le port de Mersin, sur la Méditerranée, le [9].
Le maire de la ville, Ayhan Bilgen, est arrêté par la police en septembre 2020. Il était le maire du dernier chef-lieu de département encore aux mains du Parti démocratique des peuples (HDP) à la suite d'une vague d'arrestations et de destitutions. Son arrestation s'inscrit dans un contexte d'offensive des autorités contre les personnalités politiques manifestant leurs soutiens aux organisations du PKK et du YPG, reconnues terroristes[10],[11].
Culture
Ethnies et religions
La région de Kars a toujours intégré différentes ethnies. C'était déjà le cas à l'époque des Urartéens entre le XIe et le VIe siècle av. J.-C., plusieurs ethnies qui parlaient des langues différentes existaient au sein du royaume. Tout comme l'Anatolie, le Caucase du Sud s'est vu être conquis par des peuples venus d'Asie, d'Europe et du Moyen-Orient. Aujourd'hui,Kars est réputée pour accueillir plusieurs ethnies. Turkmènes, Azéris, Kurdes, Qarapapaqs, Moloques, Tats, Géorgiens, Meskhètes, Allemands et d'autres encore cohabitent. Les habitants de Kars sont en grosse majorité musulmans. Les Turkmènes sont en général musulmans sunnites mais on trouve aussi une grosse minorité de Turkmènes Alévis qui vivent généralement dans le district de Selim. Les Turcs Meskhètes et Qarapapaq sont tous sunnites hanafites. Les Kurdes sont aussi tous sunnites, généralement chaféites mais il y a aussi des Kurdes hanafites. Les Turcs Azéris sont chiites. Les chrétiens de Kars sont généralement d'origine allemande ou moloque.
La citadelle de Kars
En tant que ville à la jonction de cultures variées, arménienne, caucasienne, russe et turque, les bâtiments de Kars étalent de nombreuses architectures différentes. Le château de Kars (Kars Kalesi), aussi appelé citadelle de Kars, est installé au sommet d'une colline rocheuse surplombant Kars. Ses murs remontent à la période arménienne des Bagratides (des éléments de maçonnerie sont encore présents au nord du château) mais il est probable qu'ils prirent leur forme actuelle au XIIIe siècle quand Kars était sous la domination de la dynastie Zakaride. Les murs portent des croix en plusieurs endroits, ainsi qu'un khatchkar avec une inscription en arménien sur la tour la plus à l'est. Ainsi la croyance qui veut que le château de Kars ait été construit par le sultan ottoman Murad III durant la guerre avec la Perse, à la fin du XVIe siècle, est fausse. Cependant, il est probable que le sultan Murad ait reconstruit une grande partie des murs de la ville (elles sont similaires à celles construites par l'armée ottomane à Ardahan). Aux pieds du plateau se trouve la cathédrale Saint Arak'elos, ou l'église des Apôtres. Construite au Xe siècle, elle comprend un tétraconque voûté sur une base carrée avec quatre absides. La frise du dôme incorpore des bas-reliefs représentant les douze Apôtres et le dôme est couvert par un toit conique. Elle abrita un petit musée dans les années 60 et 70, puis fut abandonnée pendant deux décennies jusqu'à sa conversion en mosquée en 1998.
Climat
Kars est l'une des villes de Turquie qui bénéficie du climat le plus froid en raison de son altitude élevée. La température moyenne annuelle y est en effet de seulement 4,7 °C. Les températures connaissent d'importantes variations saisonnières en raison de la continentalité du climat. Ainsi l'amplitude thermique entre le mois le plus chaud et le mois le plus froid est égale à 27,2 °C.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −14,6 | −13,7 | −7,5 | −0,2 | 3,7 | 6,4 | 9,6 | 9,3 | 5,1 | 0,1 | −4,5 | −10,1 | −1,4 |
Température moyenne (°C) | −9,9 | −8,4 | −2,5 | 5,2 | 10 | 13,4 | 17,3 | 17,1 | 13,2 | 6,7 | 0,4 | −5,6 | 4,7 |
Température maximale moyenne (°C) | −5,2 | −3,4 | 2,4 | 11 | 16,2 | 20,4 | 25,2 | 25,6 | 21,8 | 13,6 | 6,3 | −1,4 | 11 |
Précipitations (mm) | 18,8 | 22,4 | 26 | 44,1 | 76,2 | 75,7 | 49,7 | 38,3 | 26,7 | 38,5 | 25,7 | 20,8 | 462,8 |
Université du Caucase
À Kars, l'université du Caucase, fondée en 1922, accueille plus de 12 000 étudiants, dont de nombreux Kurdes, principale minorité de la région.
Kars dans la littérature
- Kars est le lieu de l'action du roman Neige (traduction de Kars en français) d'Orhan Pamuk (2004). En voici un extrait : « Tous ces Arméniens, Russes, Ottomans et Turcs des débuts de la République, qui avaient transformé la ville en un modeste centre de civilisation, s’en étaient allés, et on avait l’impression que les rues étaient complètement désertes parce que personne n’était venu les remplacer[12]. »
Notes et références
- (tr) « KarsGenelBilgiler »
- (tr) « Artvininkültüreltarihindetürkizleri »
- (ang) « internationalSymposiumonEastAnatoliaSouthCaucasusCulture »
- ABingöl, KARS MÜZESİNDE BULUNAN BRONZ URARTU ÇINGIRAKLARI, DergiparkAcadémieUniversitaire, |p2
- MuzafferDURAN, Satraplık Sisteminin Pers Yönetim Teşkilatındaki Yeri, DergiparkAcadémieUniversitaire, |p64
- (tr) « TARİHTEKARSVEANİ »
- Sylvie Arsever, « La Turquie : quel modèle? », Le Temps, (lire en ligne).
- Ragıp Duran, « L’amitié turco-arménienne en morceaux », Libération, (lire en ligne).
- "Baku-Tbilisi-Kars train completes first trip", Hürriyet Daily News, .
- « En Turquie, la justice ordonne l’arrestation de 82 cadres de l’opposition kurde », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « Turquie : vague d’arrestations dans les rangs du HDP », sur Le Courrier des Balkans,
- Orhan Pamuk, Neige, éd. Gallimard Folio n° 4531, 2010 (ISBN 978-2-07-034454-3), p. 196.
Voir aussi
Sources
- Cet article est une traduction partielle d'un texte issu de l'Encyclopædia Britannica (édition de 1911), désormais au domaine public.
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Grove Art Online
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (tr) Site officiel de la municipalité de Kars
- (tr) Site officiel de la préfecture de Kars