Percheron
Le Percheron est la plus connue des races de chevaux françaises. Cheval de trait issu selon la légende d'étalons arabes amenés dans le comté du Perche au VIIIe siècle, il résulte plus vraisemblablement d'une longue sélection par ses éleveurs. Sa capacité à déplacer rapidement des véhicules hippomobiles à l'attelage au trot est privilégiée dès la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, ce qui lui vaut son surnom de « diligencier ». Massivement employé pour les postes et la compagnie des omnibus, avec l'arrivée du chemin de fer, il est sélectionné pour tracter de plus lourdes charges au pas et au trot, en travail agricole et au labour.
Pour les articles homonymes, voir Percheron (homonymie).
Percheron
| |
Percherons attelés au mondial 2011 de la race, haras du Pin | |
Région d’origine | |
---|---|
Région | Perche, France |
Région d'élevage | France, États-Unis, Royaume-Uni, Canada |
Caractéristiques | |
Morphologie | Cheval de trait |
Registre généalogique | Standard français Standard britannique Standard américain |
Taille | 1,60 à 1,85 m[1] |
Poids | 500 à 1200 kg[1] |
Robe | Grise ou noire[1]. |
Tête | Profil rectiligne ou camus[2] |
Pieds | Larges et solides, avec peu de fanons[2] |
Caractère | Docile |
Autre | |
Utilisation | Attelage principalement |
Son registre généalogique est ouvert en 1883, en France, sous l'impulsion des Américains. Exporté partout dans le monde, le Percheron devient l'une des races de chevaux de trait les plus répandues, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il participe à la conquête de l'Ouest, puis est utilisé durant la Première Guerre mondiale. Il connaît une forte régression avec la motorisation des transports, et, en France, n'est plus élevé que pour sa viande à partir des années 1970. Son registre englobe celui d'autres races de chevaux de trait françaises en 1966 : l'Augeron, le trait du Maine, le Berrichon, le Nivernais, le Bourbonnais, le trait de la Loire et le trait de Saône-et-Loire. L'élevage du Percheron redémarre dès les années 1960 aux États-Unis, mais il faut attendre les années 1990 pour observer le même regain en France, époque où il est exporté vers le Japon pour les courses de trait-tract.
Ce cheval grand et puissant à sang froid, réputé docile et facile à manœuvrer, porte une robe grise ou noire. Il retrouve une certaine place en attelage de loisir et pour les activités de débardage, l'élevage pour la viande ne concernant qu'un tiers des effectifs. Les éleveurs français tentent d'alléger son modèle pour le rendre plus sportif, en important des étalons américains en croisement.
Les 20 000 membres de la race recensés dans le monde en 2009 restent vulnérables, en raison de l'éparpillement des effectifs.
Étymologie et terminologie
D'après Bernadette Lizet, l'usage du nom de « percheron » en tant que synonyme de « cheval de trait » a supplanté l'adjectif, au point que le Petit Robert donne la définition suivante : « le percheron est le cheval de trait »[3]. Ce nom est issu de la région du Perche, berceau d'origine de la race. Les Haras nationaux français[2], la Société hippique percheronne[4] et de nombreux ouvrages[Note 1] utilisent la graphie « Percheron » avec une majuscule, cependant cette tolérance n'est pas encore admise par les dictionnaires[5],[6]. Le dictionnaire de l'Académie française dans sa dernière édition publiée au Journal officiel le , fait la différence entre « percheron », cheval de trait, et « Percheron », habitant du Perche[7].
Les associations britanniques[8] et américaines[9], ainsi que les ouvrages anglophones, emploient tous la majuscule, mais il est vrai que les règles orthographiques de l'anglais sont différentes de celles du français.
Histoire
Le Percheron est d'origine française. Son exportation dans de nombreux pays a vu l'apparition d'autres lignées, et l'ouverture de stud-books aux États-Unis, au Canada et en Angleterre. Sa vaste diffusion est le résultat de la capacité des éleveurs du Perche à s'adapter à la demande et au marché[10] : ils font naître des chevaux de guerre et de tournoi à l'époque médiévale, puis des chevaux carrossiers pour la Poste, enfin le cheval de trait dont les agriculteurs ont besoin[11]. Le Percheron forme la race de chevaux de trait la plus exportée dans le monde[12].
Origine
Situé majoritairement dans l'actuelle Normandie, la plus grande région d'élevage équin en France[13], le berceau de la race est bordé par la vallée de l'Huisne et ses pâturages riches[14], dans « le Perche aux bons chevaux[1] », un lieu très propice à l'élevage du cheval grâce à la qualité des herbages, aux sous-sols calcaires, au sol argileux et au climat tempéré[Note 2],[12],[15].
Plusieurs théories auxquelles se mêlent des croyances populaires circulent quant aux ancêtres de la race percheronne. L'une d'elles fait état de juments capturées aux Bretons par Clovis Ier aux alentours de 496, puis d'étalons arabes amenés dans la région du Perche par les envahisseurs musulmans du VIIIe siècle. La théorie de Charles du Haÿs, auteur du XIXe siècle et grand défenseur du cheval arabe pour qui le Percheron est « un Arabe qui aurait poursuivi son évolution pendant des siècles en s'adaptant à un climat plus rude et à un emploi de cheval de trait »[16], serait que la cavalerie prise aux Maures à la bataille de Poitiers aurait été amenée dans le Perche par les vainqueurs, et y aurait fait souche en donnant les ancêtres de la race percheronne[17]. Cette histoire est toujours mentionnée comme une vérité par la Société hippique percheronne[18] et bon nombre d'ouvrages de vulgarisation[19],[20]. Une autre théorie s'appuie sur la parenté étroite entre le Percheron et le Boulonnais, ajoutant qu'il est possible que les ancêtres de la race boulonnaise aient influencé le Percheron en arrivant en Bretagne pour renforcer les légions de Jules César[19].
Il est en revanche indéniable que des croisements avec le cheval oriental ont été effectués par les comtes du Perche revenus de la première croisade en 1099, et à la suite d'expéditions dans des territoires revendiqués par l'Espagne. Du sang espagnol est alors introduit dans la race par Rotrou III du Perche, à partir de chevaux de Castille[19],[21].
Marcel Mavré remarque que ces origines supposées orientales sont invérifiables, et que la théorie est commune à toutes les races majeures de chevaux de trait, à une époque où le cheval arabe est en faveur. S'il ne nie pas que des documents rapportent des croisements avec des chevaux arabes, et qu'il puisse en rester des traces, tous les hippologues s'accordent pour affirmer que la nature du sol dans le Perche, et surtout la sélection des chevaux par les éleveurs ont façonné leur modèle bien davantage que cette origine supposée, qui plus est vieille de plusieurs siècles[22],[10] :
« Bien que les influences du sol ne soient pas étrangères à la formation du cheval Percheron, plus qu'aucune autre il a été une création directe de l'éleveur. »
L'ethnologue Bernadette Lizet rejoint cet avis en affirmant qu'aucune race de trait n'existait avant la révolution industrielle et la recherche de la productivité agricole : « Dans le Perche, il n'a fallu qu'une centaine d'années pour métamorphoser le bidet à demi sauvage des landes et des terres vagues en cheval de trait[24] ». La question de savoir si les ancêtres du Percheron ont pu servir[16] ou non[25] de destriers de guerre fait débat. Au XVIIe siècle, les ancêtres de la race percheronne sont de plus petite taille (environ 1,57 m) et plus agiles que les chevaux actuels[26]. Selon l'association américaine de la race, qui se fonde sur l'observation de peintures, ils sont déjà fréquemment de robe gris clair[27].
Pendant la guerre civile entre 1648 et 1653, la gendarmerie est accusée de voler tous les chevaux du Perche, ce qui atteste déjà de la bonne qualité des animaux dans la région, utilisés à la traction des diligences. Le haras du Pin, créé en 1730 et haut lieu de l'élevage percheron, accueille des étalons arabes et barbes qui influencent la cavalerie locale[21]. Des étalons arabes sont croisés avec les juments du Perche afin de produire des montures pour l'armée dès 1760[28],[26], les différents directeurs des haras, dont M. de Fontenay, ont « très certainement fixé et amélioré la qualité du cheval percheron à la fin de l'Ancien Régime »[29]. En 1790, avec la suppression des haras, les étalons sont dispersés chez des éleveurs privés[21].
XIXe siècle
En 1801, la souche percheronne est presque anéantie à la suite des conséquences de la Révolution française et des guerres napoléoniennes, mais les haras sont rétablis sous le Premier Empire, la sélection des chevaux est remise en valeur[30].
Selon bon nombre de sources, l'histoire de la race percheronne ne débute réellement qu'avec la naissance à Mauves-sur-Huisne de Jean le Blanc, qui peut être considéré comme l'étalon fondateur, en 1823. Il serait un descendant de Gallipoly, un étalon arabe persan, et tous les Percherons actuels l'auraient pour ancêtre commun[31],[32],[20] à la suite de très nombreux croisements avec les juments de l'Orne, jusqu'à sa mort en 1856[30]. Cependant, « la belle légende de Jean le Blanc, fils d'un étalon de sang oriental et d'une jument indigène », propagée par Charles du Haÿs, suscite aussi le scepticisme[22]. La période de gloire du Percheron débute probablement entre 1815 et 1830[33], de nombreuses foires et des primes d'encouragement sont alors créées, ce qui stimule l'élevage. Dans les années 1830, la Beauce se fournit dans le Perche et crée la variété de trait lourd, parallèlement, les éleveurs du berceau de race importent des poulains de Bretagne et du Boulonnais afin de répondre à la demande, au risque de perdre les caractéristiques de la race, qui commençaient alors à se fixer[30].
Le début du XIXe siècle coïncide aussi avec une forte réduction de l'usage du cheval de selle en raison de l'amélioration des routes et de l'abandon progressif de la traction bovine en agriculture, toutes deux propices au cheval carrossier et au cheval de trait[34]. Le Percheron se fait nommer le « diligencier » en raison de sa principale utilisation, qui est la traction des diligences[27],[35]. Le développement du Percheron de trait est intimement lié à l'industrialisation, au développement du commerce et aux exigences de rentabilité des utilisateurs privés[36]. Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la race se fait réellement connaître, et exporter dans de très nombreux pays :
« La race percheronne est celle qui jouit, en Europe et même dans le monde entier, de la plus haute considération. Elle a [...] répandu sur tout le globe la renommée de la petite province française [...]. Cette réputation ne saurait être comparée qu'à celle du cheval anglais »
— Déclaration d'André Sanson en 1883[37]
En France
En France, le Percheron est traditionnellement élevé autour de Mortagne-au-Perche (Orne) et de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), aux confins des départements de l'Orne, de l'Eure, d'Eure-et-Loir, de Loir-et-Cher et de la Sarthe. Il tracte toutes sortes de véhicules hippomobiles. La poste, les messageries et la compagnie des omnibus forment les plus gros demandeurs au début du siècle[36]. L'élevage s'oriente donc vers le développement d'un cheval capable de déplacer de lourds véhicules hippomobiles au trot, le plus rapidement possible. La robe grise est favorisée car les couleurs claires sont plus visibles la nuit, il est même possible qu'une notice de la poste ait spécifié de privilégier l'achat de chevaux gris. Le Percheron a presque le monopole des écuries de poste dans le nord du pays durant le premier quart du XIXe siècle. Tandis que les charges à tracter s'alourdissent progressivement au fil des années, il est toujours sélectionné pour parcourir les villes et les campagnes au trot attelé[39]. Ces chevaux sont réputés capables de parcourir 60 km par jour de cette manière[40],[41]. Ils forment aussi la majorité des animaux de roulage employés à Paris[42],[43], 62 % des effectifs de la compagnie parisienne des omnibus[39], et les équipages des grands magasins comme Félix Potin et le bazar de l'Hôtel de Ville[18]. Des étalons reproducteurs sont peu à peu acquis dans toute la France, au point que le Percheron est, en 1862, la race dominante dans 67 départements[44].
Avec l'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle, les anciennes souches légères du Percheron diligencier sont menacées[45], mais on n'observe pas de crise chez la race du fait que les chevaux sont nécessaires pour amener les matériaux sur les chantiers de construction[43]. La poste cesse totalement d'employer les chevaux en une vingtaine d'années, mais le commerce du cheval de traction lourde reste florissant[46] grâce à l'établissement de nouvelles lignes hippomobiles entre les gares et les villages éloignés[43]. Les éleveurs font évoluer le modèle du Percheron vers la traction lourde agricole, le labour et le transport des marchandises réceptionnées sur le quai des gares[27]. Les haras nationaux et la bourgeoisie marchande, qui recherchent des chevaux trotteurs rapides, ne cessent de s'opposer à l'amplification du gabarit et du poids de la race percheronne[47], les haras font appel à toute leur autorité pour promouvoir le Percheron léger. Eugène Gayot en est « le défenseur le plus engagé », cette attention portée au Percheron est le reflet d'un souvenir du système féodal, la recherche du cheval de sang considéré comme supérieur et réservé aux élites, par opposition au cheval « commun et grossier » des paysans. L'élevage de chevaux plus amples étant aussi plus lucratif, la tendance se poursuit[48]. Edmond Lavalard, vétérinaire responsable de la cavalerie parisienne, s'y oppose à nouveau à la fin du siècle[49].
Dans le même temps, les races chevalines régionales sont uniformisées et sur les deux dernières décennies, les exportations encouragent encore davantage les éleveurs français à produire des chevaux de grande taille, de fort gabarit et de robe noire, qui plaisent aux Américains. Ainsi, les différences entre les races françaises s’estompent au point que dans les concours, plus personne ne peut savoir d'où viennent les animaux en observant leur modèle[50],[46] tandis que la robe noire devient la couleur dominante chez les chevaux destinés à l'exportation. Les éleveurs du Perche n'hésitent pas à se fournir dans la Nièvre, où sont élevés des chevaux issus du Percheron, mais de robe noire[10]. Vers 1880, l'ancienne distinction entre le petit Percheron de roulage et le Percheron de trait a complètement disparu[43].
Le stud-book du Percheron est ouvert le 23 juin 1883[14],[51] en même temps qu'est créée la Société hippique percheronne, et une loi de surveillance des étalons privés[52]. Ce stud-book est créé surtout sous l'impulsion des Américains, pour qui la notion de généalogie est très importante, et qui peuvent échapper à la franchise d'import s'ils possèdent des papiers attestant de l'origine du cheval introduit sur le continent américain[53]. Dans les années 1880, un grand nombre d'élevage français se dotent d'étalons Boulonnais et Percherons de grand gabarit afin de fournir la clientèle américaine[24]. En 1889, les chevaux Percherons sont présents à l'exposition universelle, et les étalons reproducteurs se vendent dix fois plus cher que meilleurs hongres destinés au travail. La même année, les Américains achètent 3 000 chevaux sur les concours et dans les fermes. L'élevage, extrêmement lucratif, est aux mains de véritables dynasties familiales qui contrôlent l'export, notamment aux environs de Nogent-le-Rotrou. Ces éleveurs procèdent aussi à des accouplements consanguins sur leurs animaux[53].
Exportations aux États-Unis
Le Percheron est exporté aux États-Unis dès 1839, un seul des quatre chevaux embarqués survit à la traversée de l'océan Atlantique. Peu après, deux étalons et deux juments les rejoignent, l'une des juments mourant peu après son arrivée. Bien que ces premières importations soient peu fructueuses, un étalon nommé Diligence est réputé pour avoir donné 400 poulains. En 1851, l'étalon Louis-Napoléon est importé, et a tout au long de sa carrière de reproducteur une influence significative sur les chevaux de trait américains[19]. Au milieu du XIXe siècle, les étalons Percherons sont croisés avec des juments américaines locales afin d'améliorer la souche chevaline, donnant naissance à des milliers de chevaux croisés[54].
La guerre civile américaine des années 1860 décime les chevaux du pays, entre le besoin de renouvellement des stocks et la recherche de chevaux de traction à la suite de la conquête de l'Ouest et de l'agrandissement des villes, un très grand nombre de chevaux de trait sont recherchés durant les années qui suivent[27], et importés aux États-Unis dans les années 1870, ce qui fait la popularité des éleveurs et des propriétaires de chevaux Percherons[19]. Il n'est alors pas rare que de riches Américains achètent cash le Percheron de la diligence dans laquelle ils sont montés[55]. En 1876, la Norman-Percheron Association est formée par un groupe d'éleveurs de ces chevaux à Chicago, dont James Harvey Sanders. La Norman-Percheron Association est la première association d'élevage à ouvrir un registre en race pure. En 1877, le mot « Norman » est supprimé, elle devient la Percheron Association[56].
Le succès des Percherons aux États-Unis est en partie due à Mark W. Dunham, de la ferme d'Oaklawn en Illinois : il possède plus de 100 étalons qui, mis à la reproduction avec des juments locales, engendrent des chevaux métis. Dans les années 1880, ces animaux concurrencent les traits Shires, Clydesdales et Belges dans le centre et l'ouest du pays, leur supériorité s'établit, de sorte que les compagnie de tramway et d'omnibus de la région des Grands Lacs et du bassin du Mississippi n'utilisent bientôt plus que des Percherons[57]. En 1887, alors qu'il vient acheter des animaux au concours de Mortagne-au-Perche, il fait la déclaration suivante :
« Chaque nationalité a une préférence marquée pour les chevaux de son pays d'origine ; ceci a amené l'introduction des bêtes de races différentes; de France, de Belgique, d'Angleterre, d’Écosse; qui ont été mises à l'épreuve dans des circonstances identiques : tous ont dû s'incliner devant la supériorité du percheron lorsqu'il s'est agit d'améliorer nos races américaines »
— Mark W. Dunham[58]
D'autres grands éleveurs suivent l'exemple de M. Dunham et importent des étalons reproducteurs français[57]. Dans les années 1880, environ 7 500 chevaux sont exportés[26], mais la panique de 1893 provoque un ralentissement, aucun Percheron ou presque n'étant importé entre 1894 et 1898. Dans le même temps, la Percheron Association fait banqueroute et cesse toute activité[27]. Beaucoup de chevaux déjà importés sont perdus car leurs propriétaires sont devenus trop pauvres pour s'occuper de grands animaux de trait. En 1898, les importations reprennent aussi brusquement qu'elles avaient cessé, avec une moyenne de 700 chevaux gagnant annuellement les États-Unis entre 1898 et 1905[27].
Dans les îles Britanniques
À la fin du XIXe siècle, les Percherons commencent aussi à être exportés des États-Unis vers la Grande-Bretagne, où ils sont employés à la traction de bus hippomobiles dans les grandes villes[54]. Ils assurent la traction des omnibus de Londres dans les années 1890[16], et vont jusqu'à concurrencer les pourtant réputés chevaux de trait britanniques sur leurs terres natales[37]. Les premiers Percherons importés incluent quelques animaux issus des centaines de croisements effectués aux États-Unis. La plupart des chevaux d'Angleterre, une fois leur carrière dans la traction des bus achevée, sont revendus aux fermiers. D'autres chevaux importés sont revendus à la British Army, dans les années 1900, 325 chevaux sont envoyés en Afrique du Sud pour soutenir la guerre des Boers[54].
XXe siècle
Robert Aveline, président de la Société hippique percheronne, en 1980 | |
On faisait confiance à une race de chevaux, comme aujourd'hui à une marque d'automobiles ou de camion. Percheron comme Peugeot ou Citroën, en quelque sorte[59]... |
Au début du XXe siècle, la race du Percheron est à son apogée[18], considérée comme l'une des quatre races de trait majeures dans le monde, avec le Belge, le Clydesdale et le Shire (le Boulonnais et le Suffolk Punch sont bien représentés, mais pas d'une manière comparable). Il rapporte de très importants revenus à ses éleveurs, au Canada et aux États-Unis, les meilleurs étalons se vendent jusqu'à 25 000 francs en 1900[60]. En 1905, à Chicago, les éleveurs Percheron qui avaient fermé leur association en 1893 se retrouvent et forment la Percheron Society of America[56]. Pour la seule année 1906, plus de 13 000 chevaux gagnent les États-Unis depuis la France[27]. À cette époque, elle forme la plus grande association d'éleveurs de chevaux de trait au monde, enregistrant plus de 10 000 chevaux annuellement[27],[61]. Le cirque Barnum possède à lui seul une cavalerie de 300 Percherons[62].
En 1910, le nombre de chevaux enregistrés en France est d'au moins 32 000. Entre 1880 et 1920, les éleveurs français exportent leurs animaux partout dans le monde, y compris en Afrique du Sud, en Amérique du Sud, en Australie et en Amérique du Nord[26], le Percheron devient ainsi le premier cheval de trait à gagner l'Australie[63]. L'exportation des Percherons depuis leur berceau d'élevage est si florissante qu'une ligne commerciale est créée entre Nogent-le-Rotrou, le Havre et les États-Unis[64]. En 1911, le stud-book français de la race est fermé aux chevaux dont les parents ne sont pas eux-mêmes enregistrés[65]. En raison de la campagne de promotion pour l'hippophagie menée en France depuis la fin du XIXe siècle, il n'est pas rare qu'un Percheron de travail réformé soit vendu à la boucherie[66].
Les britanniques utilisent énormément le percheron durant la Première Guerre mondiale. Au début de l'année 1916, plus de 400 Percherons de pure race sont importés depuis la France pour l'usage militaire, ce qui forme la première importation britannique en race pure. Son peu de fanons au bas des jambes le rend plus simple à entretenir après les passages dans des environnements boueux, fréquents en temps de guerre. Leur trot rapide sur les routes pavées les rend plus polyvalent que les véhicules motorisés, et ils sont très utiles pour travailler même sous les détonations des fusils aux côtés des unités, en raison de leur tempérament calme. Les Britanniques soignent leurs chevaux de leur mieux, avec autant d'attention que pour les hommes[54].
Entre-deux-guerres
Après la grande guerre, la plupart de ces chevaux militaires retournent en Angleterre où ils sont remis au travail dans les fermes du pays. En 1918, la British Percheron Horse Society est formée[54] et le stud-book britannique ouvert un an plus tard[16]. L'exportation des chevaux français vers les États-Unis est florissante durant toute l'entre-deux-guerres[60], au point que dans les années 1930, les Percherons représentent plus de 70 % des chevaux de trait américains. Malgré le krach de 1929, les grandes écuries des Land-grant university maintiennent leurs effectifs[27]. En 1934, la Percheron Society of America prend le nom de Percheron Horse Association of America, sous lequel elle perdure à ce jour[56]. Avant la Seconde Guerre mondiale, le Percheron est considéré comme un améliorateur de races. Il est croisé au Vladimir russe[67], à l'Ardennais[68], à l'Auxois[69] et au trait Breton[70], entre autres.
Le Percheron français subit la concurrence de l'Ardennais, qui séduit de plus en plus d'agriculteurs à l'est, et perd des amateurs[71]. Parallèlement, la robe noire se raréfie progressivement chez la race[72].
Déclin de la race
Extrait de La Chanson du Percheron par Fabienne Thibeault | |
Je ne suis qu’un vieux cheval sage |
Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les stocks de carburants sont utilisés par les armées et le cheval de trait reste un moteur indispensable au transport comme aux travaux des champs, jusqu'à la reddition des Allemands en 1945[74]. Après la fin du conflit, les agriculteurs s'équipent de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. La race percheronne est de plus en plus délaissée au profit des machines, le déclin de l'élevage est palpable en France dès 1955, et surtout durant les années 1960, où le Percheron commence à être alourdi pour les besoins de la boucherie[75],[76]. L'élevage français est poursuivi par des exploitants agricoles cumulant d'autres activités, pour la plupart des propriétaires installés dans le berceau de race. Partant du principe que le cheval ne doit rien leur coûter, ils le font passer derrière les bœufs afin qu'il consomme leurs refus d'herbes. Le Percheron devient un symbole de l'identité régionale de son éleveur, majoritairement des personnes retraitées, dans un milieu où règne « le respect des traditions et de la hiérarchie »[77].
En Australie, le Percheron est croisé au Waler, en déclin dans les années 1960[78]. Aux États-Unis, la fin de la Seconde Guerre mondiale amène une réduction immédiate des effectifs de la race[28]. En 1954, le plus faible nombre de Percherons américains est enregistré, avec seulement 85 animaux dans le registre[27]. En conséquence, la race est presque éteinte dans ce pays lorsqu'en 1960, elle redevient populaire, de nombreux agriculteurs et forestiers se remettant à l'utiliser[28].
Races de trait françaises dérivées du Percheron
Durant la période d'apogée de la race, les éleveurs du Perche protègent leur berceau d'élevage et interdisent l'inscription de tout cheval typé Percheron né hors du Perche au stud-book. C'est pourquoi les éleveurs d'autres régions, comme le Maine, le pays d'Auge, le Berry et la Nièvre, élèvent des chevaux proches du Percheron mais non reconnus comme tels, ou inscrits dans un registre d'élevage séparé. La Société des agriculteurs de France, préoccupée de donner un état civil à ces chevaux de trait, créé le « stud-book du cheval de trait français »[79]. Dans les années 1930, un classement savant établit que deux races de trait français ayant leur propre stud-book, le trait Augeron et le trait du Maine, sont des variétés du Percheron, et que le Nivernais, première race chevaline française à avoir eu son propre registre, est le fruit de croisements entre l'étalon Percheron et des juments locales de la Nièvre[80].
Augeron
La « Société hippique du trait augeron » se constitue en 1913 entre les éleveurs du pays d'Auge. En 1924, cette race compte 2 300 représentants. La robe est toujours gris clair, c'est un cheval énergique, fort et bien découplé[81], de haute taille, soit de 1,58 à 1,70 m, les chevaux des environs de Vire, les Virois, sont plus petits.
Berrichon
Le berrichon est élevé dans la région du Berry. Il devient au tournant du XXe siècle un cheval de trait de format moyen, et se fait notamment employer à la traction des omnibus parisiens. Son stud-book ouvre en 1923, son syndicat d'élevage l'année suivante. Il disparaît tant en raison de la concurrence du Percheron que par absorption dans l'Anglo-arabe et les croisements demi-sangs.
Trait du Maine
Les premiers animaux de race trait du Maine sont inscrits en 1907[82],[83]. Les éleveurs du Maine se regroupent dans l'« Union des Syndicats d'élevage du cheval de trait du Maine », dont le siège social est au Mans[79]. En 1926, la race est officiellement reconnue sous le nom de « trait du Maine »[84]. Des concours de race itinérants sont organisés[83],[85]. En comparaison avec le Percheron, le trait du Maine est plus bas au garrot, plus massif, épais et râblé[86]. Il porterait une robe noire[87]. La Sarthe[88], la Mayenne[89] et le Maine-et-Loire sont le berceau de cette race[86], en particulier dans le bocage mayennais[90],[91].
Nivernais
Historiquement de robe noire et de haute taille, le cheval Nivernais a eu très tôt son propre registre de race. Il est toujours l'objet de revendications pour être séparé du Percheron, bien que rien ne le différencie désormais d'un Percheron à robe noire élevé dans la Nièvre[92]. Il est probablement condamné à court terme[93].
Fusion
En 1966, alors que l'élevage du Percheron décline en France, plusieurs races de trait sont désignées comme ses « sous-races » et englobées dans son stud-book : le trait du Maine, l'Augeron, le Berrichon, le Bourbonnais, le trait de la Loire, le trait de Saône-et-Loire et le Nivernais[94]. Le but est d'uniformiser ces races, mais rien de tel ne se produit, des différences de modèles subsistent entre les chevaux, en raison surtout de l'absence d'échange entre les éleveurs de ces différentes régions[93]. Toutes ces anciennes races disparaissent sous leur nom propre dans les années qui suivent, sauf la nivernaise.
Relance bouchère française
Avis d'un boucher sur la viande du Percheron | |
En boucherie, le percheron c'est le cheval qui a le plus de qualités, le plus de viande, le moins d'os [...] le moins de boyaux, le moins de déchets. Le percheron est plus fin de viande, la viande ne roule pas sous le couteau, c'est comme le cheval de sang[95]. |
À partir des années 1960, le Percheron n'est plus d'aucune utilité au travail en France, et ses effectifs ont très fortement baissé[96],[11], au point qu'à l'arrivée des années 1970, bien que des éleveurs continuent d'en présenter aux concours régionaux et nationaux de la race, sa situation est critique[97]. Les neuf races de chevaux de trait françaises alors sont reconverties en animaux de boucherie, la boucherie chevaline assure, paradoxalement, une partie de la sauvegarde du Percheron en gardant son capital génétique intact mais aussi en transformant son modèle, autrefois puissant et sportif, en celui de « bête à viande ». Devenus « chevaux lourds », les étalons reproducteurs sont recherchés les plus gros possibles, afin de donner naissance à des poulains produisant une grande quantité de viande[96], et pesant plus d'une tonne à l'âge adulte[11] : « c'est ainsi qu'en 1980, le roi des chevaux n'était plus qu'un obèse en sursis »[11]. Le Percheron fait partie des races bouchères les plus appréciées, avec le Boulonnais, en raison de son fort rendement[95]. Malgré tout, les effectifs français de la race restent en diminution, ce qui pousse la société hippique percheronne et les 800 éleveurs restants à trouver un plan de sauvegarde en 1980[76], et à s'orienter vers l'attelage.
Renouveau de l'utilisation au travail et dans les loisirs
Dans les années 1980, le Percheron français voit ses effectifs augmenter et trouve de nouveaux débouchés[98]. En 1983, pour le centenaire de l'ouverture du stud-book et à l'occasion du mondial de la race au Canada[99], les haras nationaux et la Société hippique percheronne de France lancent un grand plan de retour du Percheron à l'attelage[11]. Le 2 septembre de cette même année, « quelques farfelus » organisent la première course de trait-tract avec des Percherons dans le berceau de race, marquant symboliquement la naissance française du Percheron de loisir[100]. Le plan parvient à s'imposer en une dizaine d'années, et à convaincre la plupart des éleveurs de s'orienter vers un cheval plus léger, destiné à l'attelage et non à la boucherie[11]. En 1989 est organisé le premier congrès mondial du Percheron en France, qui attire 50 000 visiteurs au haras du Pin[76], et qui marque cette nouvelle orientation[101]. À partir des années 1990, l'essor du tourisme et des loisirs donne un nouveau souffle à la race[102]. La Société hippique percheronne anticipe cette ouverture en interdisant la caudectomie (coupe de la queue) en 1993, plus tôt que chez les autres races de trait[103],[104], à la demande des Allemands[105], et peut-être sous l'influence de publications comme Cheval Magazine[99]. Parallèlement, les Japonais importent massivement des chevaux français pour leurs compétitions de trait-tract[102], surtout dans l'île de Hokkaidō où se déroulent les courses et les entraînements[12]. Une vague de popularité pour le Percheron s'observe aussi aux États-Unis, comptant 1 088 animaux en 1988, pour 2 257 en 1998[27].
Le haras du Pin se met à importer des Percherons américains pour alléger le modèle des chevaux (jusqu'alors sélectionnés pour leur viande), leur donner du sang et les adapter aux loisirs. En 1993, l'étalon gris diligencier « léger et enlevé » Silver Shadow Sheik entre au haras[106],[101]. Devenu le symbole de cette nouvelle orientation de la race[105], il suscite de nombreuses réactions dans le milieu de l'élevage traditionnel et donne naissance à plus d'une centaine de poulains[107]. L'un de ses premiers fils, l'étalon noir Gallien, marque fortement l'élevage grâce à la qualité de ses poulains. Cette importation est suivie de nombreuses autres, uniquement des étalons diligenciers de robe noire, afin d'avoir des poulains adaptés à la traction rapide au trot[108]. Des éleveurs privés français adoptent eux aussi des Percherons américains, séduits par leur haute taille, leur physique plus léger et leur trot rapide[64], c'est le cas notamment de la maison du Percheron à La Bretonnière[109]. La dernière phase de ce retour au Percheron léger se traduit en 1998 par la révision du stud-book de la race, et la création de deux sections séparées pour les chevaux « traits » et les chevaux « diligenciers »[105]. Elle est suivie de la création de la société percheronne d’attelage[41].
La nouvelle sélection s'effectue lentement, à cause du faible nombre de Percherons diligenciers présents en France. Elle est toutefois bien accueillie par les éleveurs, et se traduit par une augmentation des nouvelles naissances enregistrées chez la race, qui passent de 800 à 1 100 entre 1995 et 2000[110]. En 1997, le percheron fait partie des races de chevaux dont les éleveurs peuvent bénéficier de la « Prime aux races menacées d'abandon » (PRME), d'un montant de 100 à 150 €[111]. De jeunes éleveurs s'installent en dehors du berceau de race, et s'intéressent aux activités sportives avec le cheval, aux loisirs, et aux exportations. La plupart sont des cadres, des commerçants et des professions libérales passionnés, qui font de l'élevage une activité à mi-temps[112]. Désormais, l'élevage du Percheron est fortement mondialisé[113]. En 2015, la plupart des chevaux présents en France sont exportés en Allemagne et en Russie, et ne sont plus élevés pour la viande[114].
La nouvelle orientation permet à ces Percherons plus légers, avec des tissus de qualité et une robe plus foncée, d'être utilisé dans les concours d'attelage et dans les parcs de loisirs, comme le Puy du Fou[115]. De plus, on observe un regain de popularité pour la robe noire[101]. En 2006, sur une centaine de chevaux de trait présents, une trentaine sont des Percherons. Ils sont acquis lors des ventes annuelles des Haras nationaux et tirent des véhicules anciens sur main's street dans le parc[116]. En 2011, l'étalon reproducteur diligencier noir Gallien, l'un des meilleurs des haras nationaux, est vendu âgé de 17 ans à un marchand pour 200 €, à la suite d'un probable dysfonctionnement administratif. Le marchand le revend à la boucherie en Italie. Le sort de Gallien, considéré comme l'une des mascottes de la race, suscite de vives réactions[117].
Description
En raison de l'immense diffusion de la race, de ses antécédents et de la variété de son utilisation, le Percheron peut présenter de grandes variations de taille (allant de 1,60 à 1,85 m au garrot, pour une moyenne de 1,68 m) et de poids (de 500 à 1 200 kg)[1]. Les chevaux de grande taille sont préférés en France[2],[118]. Le plus grand Percheron jamais répertorié est un américain né en 1902, mesurant 2,13 m pour 1 372 kg, et nommé Dr Le Gear[26],[16],[63]. Le recul de la sélection bouchère en France, a réduit les problèmes de surpoids normal et de pieds consécutifs à l'obésité[114].
Les chevaux enregistrés en France sont obligatoirement marqués au fer rouge sur le côté gauche de l'encolure, avec les lettres « S » et « P[19] », initiales de la Société hippique percheronne[119].
Standard morphologique
L'impression de « noblesse » dégagée par le Percheron est à l'origine de son succès mondial[120], sa « beauté » en rapport avec d'autres races de trait est souvent évoquée, tout comme la finesse de ses crins et l'absence (ou la rareté) de ses fanons[121]. Le registre français distingue deux types de chevaux.
Le trait Percheron est un limonier de haute taille (plus de 1,64 m) et de poids élevé (supérieur à 700 kg), destiné au trait lourd (comme les travaux agricoles, le débardage et le trait-tract), excellent pour tirer de fortes charges au pas, avec une arrière-main particulièrement musclée et une croupe plus inclinée[122],[2].
Le diligencier percheron est plus léger et plus enlevé, destiné à l'attelage au trot. L'attention est portée sur ses allures. Il est prisé en Amérique du Nord, où il est employé à l'attelage sportif et à la traction de chariots publicitaires. Son épaule est plus couchée et sa croupe moins basculée que chez le trait. En France, il ne se trouve que dans les grandes tailles, alors qu'en Argentine, des chevaux plus petits peuvent être trouvés[2],[123].
Tête
La tête est carrée et au profil rectiligne ou camus, au chanfrein plat, au front large, avec de grands yeux proéminents et des naseaux larges et ouverts. Les oreilles sont fines et longues, bien découpées et mobiles, la bouche est largement fendue[124],[125],[63]. L'apparence générale de la tête est recherchée fine et expressive, pour rappeler le cheval arabe. Les têtes trop grosses, fortes et chargées de ganaches sont sanctionnées[2].
- Tête d'un étalon du haras de Cluny (France) en 2011.
- Tête d'un Percheron américain
Avant-main, corps et arrière-main
L'encolure est moyennement longue à longue, forte, et rouée (en col de cygne), dotée d'une crinière épaisse, la gorge est effacée. Les encolures trop courtes et trop chargées sont sanctionnées. Le garrot est recherché sorti, mais il arrive qu'il soit plat. La poitrine est large et profonde, les épaules sont longues, fortes et bien inclinées, le poitrail large et profond, le sternum assez proéminent. Le corps est compact et musclé. Le dos est droit, court et musclé, le passage de sangle très profond, les côtes bien descendues et le flanc plein. La croupe est longue, arrondie, ample, droite et légèrement fendue, parfois double. Le rein est recherché musclé, les fesses descendues. Les hanches sont longues. La queue est haute, abondante et dans le prolongement des reins. Elle est souvent tressée et repliée en chignon lorsque le cheval est attelé[16],[125],[63],[2].
- Croupe de deux Percherons allemands
- Pied d'un Percheron mexicain
Membres
Les membres sont propres, forts, robustes et bien musclé, nets, bien d'aplomb, dotés d'articulations puissantes. Les cuisses, larges, sont musclées et plus longues que chez les autres chevaux de trait. Les avant-bras sont très larges et musclés. Les genoux sont accusés, les jarrets larges et nets, les canons de grand diamètre, les paturons forts, les boulets petits et robustes, les pieds d'excellente qualité, avec une bonne nature de corne et un talon accusé. La sélection porte aussi sur les fanons aux extrémités des membres, recherchés le moins fournis possible[125],[20],[63],[2].
Allures et tempérament
Les allures sont recherchées souples et légères, vives et assez relevées, amples et actives, étendues au pas et au trot avec un fort engagement des postérieurs. Elles sont surtout très déliées en rapport avec la taille du cheval[125],[20],[63],[2].
Les Percherons sont décrits comme fiers et alertes, intelligents, travailleurs et volontaires, compréhensifs et doux sans pour autant être lymphatiques. Ils sont considérés comme faciles d'entretien et faciles à travailler et à former. La race s'adapte à de nombreuses conditions et de nombreux climats[124],[126], elle est aussi d'une grande longévité[63].
Robe
Seuls les chevaux gris ou noirs peuvent être enregistrés en France[2] et dans les îles Britanniques[127]. Tous les poulains naissent noirs et la plupart virent au gris, comme c'est le cas pour tous les chevaux de cette robe[128]. Le noir de jais et le gris très pommelé sont les robes les plus appréciées[2].
La robe noire est beaucoup plus fréquente aux États-Unis qu'en France[64]. Le registre américain permet aussi l'enregistrement de chevaux rouans, bais et alezans[124]. Beaucoup de chevaux ont des marques blanches sur la tête et les jambes, mais les registres jugent que trop de marques serait indésirable.
Sélection et santé
La race possède un stud-book reconnu par les haras nationaux français dans quatre pays : la France, les États-Unis, le Canada et l'Angleterre. La race est gérée, respectivement, par la Société hippique percheronne de France (SHPF), la Percheron Horse Association of America (PHAA), la Canadian Percheron Association (CPA), et la British Percheron Horse Society (BPHS). Seuls les animaux inscrits à l'un de ces quatre registres peuvent porter officiellement le nom de « Percheron[2] ». En France, la priorité donnée par les haras nationaux est d'alléger le modèle des chevaux diligenciers destinés à l'attelage, grâce aux croisements avec les étalons américains[128]. Le dernier, importé en 2010 avec l'aide de l'institut français du cheval et de l'équitation, est un jeune étalon noir du nom de Hanna Hill Kemo, dont les premiers poulains sont nés au printemps 2011[129]. Si le haras du Pin conserve son rôle de sanctuaire des races chevalines, l'élevage du Percheron est désormais aux mains des particuliers[62]. Les poulains issus de l'insémination artificielle et du transfert d'embryons sont autorisés dans le stud-book mais pas les poulains issus du clonage[2].
Le Percheron est touché par la myopathie à stockage de polysaccharides, une maladie génétique dominante des muscles[130]. Des cas sévères ont été répertoriés[131]. Il est également sujet à la cryptorchidie[132].
Utilisations
La traction forme le principal débouché de la race, en effet, sa puissance et ses qualités nées de sa sélection historique l'y prédisposent. Une jument percheronne australienne détient d'ailleurs le record du monde officieux de traction, avec 1 547 kg déplacés sur près de 5 mètres[26],[16].
Attelage de loisir, de promotion et de compétition
En France, le Percheron est désormais attelé devant des roulottes et des chariots bâchés pour le tourisme[12], mais aussi à des carrioles élégantes pour les mariages[62]. En Allemagne, il est surtout connu à travers ses participations à la fête de la bière[133], en Grande-Bretagne, il est également mit à la traction pour des événements à caractère promotionnel[54] mais subit la concurrence du Shire[134]. L'attelage publicitaire, inconnu en France, est particulièrement développé en Allemagne et aux États-Unis, où de grandes entreprises (Budweiser, The Walt Disney Company, etc.) utilisent le cheval Percheron afin de valoriser leurs produits et d'attirer l’œil[135].
Les Percherons sont utilisés pour des défilés, des tractions de traineaux et de véhicules hippomobiles dans les grandes villes des États-Unis[28]. L'un des plus célèbres équipages américains appartient à la compagnie Heinz, ses nombreuses apparitions incluent le tournoi de la parade des roses[136]. En Australie, ce cheval est destiné presque uniquement aux loisirs, une entreprise de Melbourne en emploie plus de 40 pour l'animation des mariages[137]. Le Percheron diligencier permet la traction rapide des voitures légères d'attelage sportif[138]. René Muller est ainsi devenu champion de France d'attelage à deux chevaux en 1999, avec un équipage de deux diligenciers Percherons[41],[139]. La race s'est également illustrée à la traction du flobart pendant la route du Poisson en 1999[140].
Le trait-tract, course de chevaux de trait attelée, reste populaire à Hokkaidō au Japon mais n'a jamais suscité l'engouement du public en France. 70 % des chevaux dits « ban'ei » concourant dans cette discipline au Japon sont des Percherons, ou issus de croisements avec des Percherons[140], dont le poids peut dépasser la tonne. Le cheval Kintaro, drivé par Kanayama, a acquis une certaine popularité : ces courses sont l'objet de paris et attirent jusqu'à 5 000 spectateurs[141]. Les charges tractées dépassent les 500 kg[142].
- Quatre Percherons attelés sur un concours national d'attelage, à Rennes.
- Percheron attelé sur une épreuve de maniabilité en attelage, aux États-Unis.
- Cinq percherons attelés sur une foire agricole en Allemagne.
Travail
Quelques agriculteurs français continuent de labourer et travailler la terre avec ces chevaux, surtout lorsqu'il s'agit de petites surfaces au terrain difficile[143]. Les éleveurs espèrent que le développement de l'agriculture biologique va généraliser l'usage du Percheron pour le travail des vignes[133],[144]. Des expériences de remise au travail agricole couplées à un caractère événementiel ont été mises en place, par exemple à Nogent-le-Rotrou où un couple d'agriculteurs vient vendre ses produits au marché avec un attelage[144].
Le Percheron est de retour en ville[145], servi par sa docilité et sa présence attractive, mais aussi son rôle de trait d'union entre les agents municipaux et les habitants[135]. De plus en plus de collectivités l'adoptent pour des travaux urbains tels que la collecte des déchets, l'entretien des espaces verts et le ramassage scolaire[62], notamment Saint-Pierre-sur-Dives, Cabourg et Trouville-sur-Mer[135], qui a acquis le hongre Festival en 2001[146], et une jument en 2003[147]. D'autres se trouvent à Argentan, Honfleur et Deauville[133], mais cette présence du cheval en ville reste encore faible en comparaison avec New York et Montréal[135].
Le débardage français emploie en revanche très peu de Percherons (6 % en 1994, où 130 personnes pratiquant ce métiers sont recensées), ce qui est néanmoins cohérent avec le peu de zones forestières présentes dans l'Ouest de la France[144]. Les qualités de débardeur du cheval ne sont pas en cause puisqu'en Allemagne, où l'on comptait 3000 débardeurs équins en 1996, ce cheval est énormément utilisé dans le massif de la Forêt-Noire et le Bade-Wurtemberg[148]. L'influence du parti politique Alliance 90 / Les Verts a notamment conduit à généraliser l'emploi du Percheron dans les zones sensibles ou difficilement accessibles[133]. En Angleterre, le Percheron est également mis au travail forestier et agricole[54].
- Deux Percherons attelés à un container d'ordures, en Allemagne.
- Paire de Percherons transportant des touristes, aux États-Unis.
Viande
À l'instar de la majorité des chevaux de trait français, le Percheron continue à être élevé pour sa viande[19]. Un tiers du cheptel total est concerné en 2009, dont 70 % du cheptel français[126]. D'après les éleveurs, désormais, « la viande de percheron se vend très mal. Elle est grasse, les amateurs préfèrent la viande du pur-sang[133] », dont la couleur est rouge sanguine contrairement à celle, grise, du Percheron engraissé pour la boucherie. Les spécialistes estiment néanmoins que la poursuite de l'élevage à cette fin est nécessaire à la pérennité de la race[126].
Cheval de selle
Les chevaux de pure race peuvent être montés[108]. Aux États-Unis, certains ont fait de spectaculaires démonstrations de saut d'obstacles[124]. En France, un centre équestre en a fait sa spécialité à Moutiers-au-Perche. Le retour de courses de Percherons montés comme animation dans les villages, ainsi que cela se faisait au XIXe siècle, est évoqué pour populariser la race[41].
- Percheron monté en saut d'obstacles, aux États-Unis
- Percheron monté en Barrel Racing, aux États-Unis
Croisements et autres utilisations
Dans les îles Malouines, des Percherons sont croisés avec le Criollo pour produire des montures de travail du bétail. En Australie, le croisements avec les chevaux indigènes a pour but de produire des chevaux de compétition et de travail[26], ces chevaux métissés se vendent souvent plus cher que les Percherons purs[149]. En Angleterre, ces croisements sont effectués par les éleveurs des lourds hunters, afin d'augmenter la taille et d'améliorer la disposition des animaux[54]. Ces demi-Percherons anglais ont obtenu des résultats intéressants en dressage[150].
Plus anecdotique, des juments percheronnes sont parfois utilisées comme mères porteuses et allaitantes pour les embryons des juments de concours hippique et de sport équestre[144].
Diffusion de l'élevage
Le Percheron est une race à diffusion internationale, présente dans une quinzaine de pays (en 2010) pour les débouchés traction, viande, et sport[151]. Par ailleurs, l'ouvrage Equine Science (4e édition de 2012) le classe parmi les races de chevaux connues au niveau international[152]. Le nombre total de Percherons dans le monde est estimé à 20 000 en 2009. Si ce chiffre peut paraître élevé, plusieurs éleveurs et spécialistes considèrent que la race est menacée en raison de la faible rentabilité de son élevage, et de sa rareté dans son berceau d'origine, où l'on compte seulement 100 à 200 spécimens. L'élevage d'un Percheron est onéreux, à raison de 2 500 € par an en 2009[133]. Un congrès mondial du cheval Percheron est organisé régulièrement dans les pays où ce cheval est élevé. Le premier a été accueilli par la Grande-Bretagne en 1978, bien que la majorité d'entre eux se soient tenus en Amérique du Nord, quatre (1980, 1989, 2001 et 2011) se tiennent en France[153],[154], celui de 2001 a vu 450 chevaux et une quinzaine de délégations étrangères présentes[155]. Le haras du Pin l'a reçu à nouveau entre les 23 et 25 septembre 2011[156] : une vingtaine de délégations étrangères, 15 nations provenant des 5 continents, 500 chevaux et plus de 55 000 visiteurs ont participé à cette manifestation internationale[157],[158],[159]. Le Percheron est également présent au mondial du cheval de trait, organisé tous les deux ans à Conty[160].
En France
La Société hippique percheronne de France est l’association nationale de la race en France, agréée par le Ministère de l’Agriculture, sa création remonte à 1883. Elle a pour vocation de rassembler les éleveurs, organiser la sélection et la diffusion de la race, et tenir le stud-book[161].
Le haras du Pin reçoit le concours national français de la race chaque année, en septembre[162], le 108e s'est tenu en 2010[163]. La foire aux poulains se déroule fin novembre à Le Mêle-sur-Sarthe[1].
Le Percheron est présent au salon international de l'agriculture et au salon du cheval de Paris[70]. L'aire d'élevage française est longtemps restée relativement limitée avec, dans l'ordre, l'Orne, l'Eure-et-Loir, la Sarthe et le Loir et Cher[93], mais depuis quelques années, des éleveurs se sont installés dans des très nombreuses régions, à l'exception notable de la Bretagne, des régions méditerranéennes, du Nord, et de tout le quart nord-est du pays[1]. Un certain nombre de chevaux élevés en dehors du berceau de race sont destinés uniquement à la boucherie, et non-inscrits au stud-book. En 2000, les éleveurs français ont fait saillir 2 181 juments par les 167 étalons en activité, ce qui fait du Percheron la troisième race de trait française en termes d'effectifs, après le Comtois et le Breton[11]. Ils possèdent en moyenne quatre chevaux, et 23 hectares[164]. En 2009, le Percheron représente 9 % du total des immatriculations de chevaux de trait, avec 180 étalons en activité en 2009 et 985 éleveurs, contre 1 072 en 2008[1].
Année | 1990 | 1992 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de poulinages en France[1],[165],[166]. | 852 | 808 | 894 | 991 | 974 | 1062 | 1151 | 1198 | 1333 | 1339 | 1350 | 1333 | 1297 | 1348 | 1232 | 1110 |
Les exportations depuis la France sont gérées par l'UNIC[167]. Depuis les années 2000, les éleveurs français exportent une trentaine de chevaux chaque année en Allemagne, mais aussi en Italie (essentiellement des mâles de moins d'un an pour la boucherie[167]), Espagne, Grande-Bretagne, Norvège, Brésil et Argentine (essentiellement pour les loisirs). Les Japonais, qui en importaient massivement dans les années 1990 pour les compétitions de trait-tract, ne s'offrent désormais plus qu'un ou deux étalons reproducteurs chaque année[103], en effet, pour participer aux compétitions, le cheval ban'ei doit être né sur le sol japonais[167]. Aucun Percheron français n'a été importé par les États-Unis depuis les années 1990[103]. Le roi du Maroc Mohamed VI a acquis Océane, une jument, et Quintus, un étalon noir de 1,85 m (pour 32 000 €) en 2010[133],[168].
Aux États-Unis et au Royaume-Uni
En 2009, la Percheron Horse Association of America enregistre des chevaux dans les 50 États, et compte près de 3 000 membres, avec près de 2 500 nouveaux chevaux enregistrés annuellement[61], ce qui signifie que les Percherons américains sont trois fois plus nombreux que les français[169]. Les États qui en élèvent le plus sont l’Ohio, le Michigan, le Wisconsin, l'Indiana et l'Illinois[12]. L'American Livestock Breeds Conservancy considère que le Percheron est en « récupération[170] », ce qui signifie que la race a dépassé le nombre requis pour être « en danger », mais doit toujours être surveillée[171]. La British Percheron Horse Society est toujours active, travaillant étroitement avec les autres registres de la race percheronne afin d'enregistrer et de promouvoir la race. Les éleveurs et propriétaires britanniques continuent à importer des Percherons de France, et occasionnellement du Canada, bien que le coût d'une telle opération soit prohibitif[54].
Autres pays
L'Argentine et l'Allemagne font partie des pays possédant une importante population de chevaux Percherons, mais sans avoir de stud-book reconnu par la Société hippique percheronne[12]. Des représentants de la race se trouvent aussi au Brésil, au Chili et en Afrique du Sud[104]. Entre 300 et 350 Percherons sont référencés en Allemagne à la fin du XXe siècle, la Bavière et le Bade-Wurtemberg regroupent 68 % des effectifs. Les animaux sont surtout destinés au transport traditionnel de la bière en brasserie, au débardage et aux loisirs attelés. Les attelages de brasserie, notamment, réclament des animaux de 1,70 m à 1,85 m pour un poids d'une tonne[172], tandis que les chevaux de débardage sont un peu plus légers, et les chevaux de loisir essentiellement des types diligenciers. La bonne gestion de la sélection des Percherons en France ainsi que le retour à des critères pour l'attelage ont été salués[173].
Le nombre de Percherons australiens est difficile à évaluer en raison des très nombreux croisements effectués, mais est estimé à 300 de pure race environ[174]. L'élevage y est uniquement aux mains des particuliers[137]. Au Japon, un recensement de la FAO fait état de 1 594 Percherons présents dans le pays en 1999[175].
Percheron dans la culture
Le Percheron est incontestablement le cheval français le plus connu du grand public[40],[16], et le cheval de trait le plus connu de tous[176]. Il tient une place affective toute particulière auprès des Français, qui le considèrent comme le « symbole vivant du cheval de trait »[177].
Il inspire des dessinateurs, des graveurs, des sculpteurs et des peintres, parmi lesquels Rosa Bonheur, qui réalise Le Marché aux chevaux en 1855[178], et Théodore Géricault, auteur d'une étude de Percheron monté par un enfant[179]. Souvent, le nom du « Percheron » est perçu comme un synonyme de « cheval de trait »[180]. Dans le jeu de rôle Donjons et Dragons, par exemple, les chevaux de guerre sont nommés « Percherons ».
L'île de Hokkaidō, connue pour ses courses de trait-tract (en japonais ban'ei), a érigé la statue d'Iréné à l'entrée de l’hippodrome d'Obihiro. Cet étalon noir venu de l'Orne et importé au Japon en 1913 devient ainsi le premier cheval statufié de la race[181]. La québécoise Fabienne Thibeault a écrit les textes de La Chanson du Percheron en partenariat avec les haras nationaux et la Société hippique percheronne[73].
L'écomusée du Perche, à Saint-Cyr-la-Rosière, expose toutes sortes d'objets retraçant l'histoire de ce cheval. Le célèbre haras du Pin, surnommé « Versailles du cheval », possède aussi une importante collection consacrée à l'élevage du cheval dans la région normande[176]. La journée du cheval percheron de Nocé[182], la fête du Percheron et de l’Âne dans la Sarthe[183] et le festival Percheval, dont la dixième édition s'est tenue en 2011 à Nogent-le-Rotrou[184], ont pour but de présenter le Percheron au public. Dans la même ville en 2009 s'est tenue une exposition consacrée au cheval de travail, et à ses représentations dans l'art[185].
Les Percherons peuvent être vus dans différents spectacles, au musée vivant du cheval[186] ou encore au gala des Crinières d'or à Cheval Passion[187]. Arte a diffusé un documentaire concernant « le percheron au travail » pendant une soirée Thema, le 30 janvier 2000[188].
Notes
- Dont Mavré 2004, p. rech. « Percheron » et Bataille 2008, p. Notamment chap. « Percheron.
- Un éleveur parisien venu s'installer dans le Perche rapporte l'exemple d'un cheval venu d'une autre région qui a pris 200 kg en six mois après s'être nourri de l'herbe du pays. Voir Migeon 2010, p. 37.
- Citation originale d'Eugène Gayot : « Bien que les influences du sol et du climat ne soient pas restées étrangères à la formation du cheval percheron, moins qu'un autre cependant, moins que le breton ou le boulonnais, par exemple, il en a été le produit direct, plus qu'aucun autre il a été une création directe de l'éleveur. La main de l'homme a été si puissante ici qu'on lui a accordé la plus grande part », dans la revue d'agriculture pratique : Gayot 1863, p. 402.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Percheron » (voir la liste des auteurs).
- Société hippique percheronne de France, « Le Percheron », Les Haras Nationaux, (consulté le ).
- « Règlement du stud-book du cheval Percheron », Haras nationaux, (consulté le ).
- Lizet 1989, p. 112.
- « Percheron », Société hippique percheronne (consulté le ).
- « Perche », Encyclopédie Larousse, .
- « percheron », Le Petit Robert, .
- « Dictionnaire de l’Académie française ».
- (en) « British Percheron Horse Society » (consulté le ).
- (en) « Percheron Society of America » (consulté le ).
- Lizet 1989, p. 230.
- Leboucq 2002, p. 18.
- Collectif 2002, p. 118.
- Edwards 2006, p. 108.
- Dugast 2007, p. présentation.
- Leboucq 2002, p. 13.
- Edwards 2006, p. 192.
- du Haÿs 1868, p. 17.
- « Histoire », Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- Hendricks 1994, p. 335-337.
- Draper 2006, p. 48.
- Leboucq 2002, p. 11.
- Mavré 2004, p. 40.
- Mavré 2004, p. 7.
- Lizet 1989, p. 108.
- Amélie Tsaag Valren, « Le destrier médiéval était-il un cheval de trait ? », Fédération Française Médiévale, (consulté le ).
- Edwards 1994, p. 94-95.
- « The Origin and History of the Percheron Horse », Percheron Horse Association of America (consulté le ).
- (en) « Percheron », Oklahoma State University (consulté le ).
- Mulliez 1983, p. 326.
- Leboucq 2002, p. 12.
- du Haÿs 1868, p. 66-67.
- René Musset, De élevage du cheval en France, Librairie agricole de la maison rustique, 1917, p. 187.
- Albert Demangeon, Géographie économique et humaine de la France, Volume 1, A. Colin, 1946, p. 224.
- Lizet 1989, p. 99.
- Lizet 1989, p. 103.
- Lizet 1989, p. 100.
- Lizet 1989, p. 115.
- (de) Simon von Nathusius et Thomas von Nathusius, Die Pferderassen: Atlas der Rassen und Formen unserer Haustiere Stuttgart: Eugen Ulmer, 1904.
- Lizet 1989, p. 104.
- Dal'Secco 2006, p. 28.
- Leboucq 2002, p. 26.
- Dal'Secco 2006, p. 59.
- Bouchet 1993, p. 53.
- Lizet 1989, p. 105.
- Dal'Secco 2006, p. 28-29.
- Lizet 1989, p. 106.
- Lizet 1989, p. 114.
- Lizet 1989, p. 116.
- Lizet 1989, p. 117.
- Lizet 1989, p. 119.
- Mavré 2004, p. 44.
- Lizet 1989, p. 101-102.
- Lizet 1989, p. 109.
- McDermott 1998, p. 22-23.
- Pelatan 1983, p. 26.
- (en) « About Us », Percheron Horse Association of America (consulté le ).
- René Musset, De l'élevage du cheval en France, Librairie agricole de la maison rustique, 1917, p. 188, cité par Lizet 1989, p. 112.
- Pelatan 1983, p. 28.
- Robert Aveline, président de la Société hippique percheronne, dans une interview accordée à L’Éperon no 10 en décembre 1980, cité par Cegarra 1999, p. 87.
- Mavré 2004, p. 80.
- (en) « Percheron », International Museum of the Horse (consulté le ).
- Migeon 2010, p. 39.
- Draper 2006, p. 49.
- Dal'Secco 2006, p. 42.
- Bongianni 1988, p. entrée 87.
- Cegarra 1999, p. 87.
- Draper 2006, p. 102.
- Draper 2006, p. 42.
- Collectif 2002, p. 108.
- Collectif 2002, p. 10.
- Lizet 1989, p. 232.
- Lizet 1989, p. 231.
- « Le Percheron », sur Site officiel de Fabienne Thibeault (consulté le ).
- Mavré 2004, p. 66.
- Mavré 2004, p. 34-35.
- Collectif 2002, p. 117.
- Leboucq 2002, p. 15.
- Edwards 2006, p. 144.
- Société des agriculteurs de France, Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, volume 58, La Société, 1927, p. 131.
- Mavré 2004, p. 26.
- Louis Gossin, L'agriculture française (etc.), Lacroix et Baudry, 1858, p. 316-317 [lire en ligne].
- Roland Jussiau, Louis Montméas et Alain Papet, Amélioration génétique des animaux d'élevage: Bases scientifiques, sélection et croisements, Educagri Éditions, 2006, (ISBN 2844444792 et 9782844444790), p. 126.
- Annales de Bretagne et des pays l'ouest (Anjou, Maine, Touraine), volume 88, Université de Haute-Bretagne (Rennes II), 1981, p. 526.
- Paul Masseron, Stud-Book, ou Livre généalogique du cheval de trait du Maine..., .
- Ambroise Colin, Essai sur le cheval de trait du Maine, éditions de la revue 'Nos animaux', , 6 p..
- Bernadette Lizet, Rapport Chevaux de trait : le retour ? III Aperçus régionaux [lire en ligne].
- « cheval de Trait du Maine », Dictionnaire des sciences animales (consulté le ).
- Société des archives historiques du Maine, La Province du Maine, 1972, p. 182.
- Jacques-Y. Brocherie, Contribution à l'étude du cheval de trait du Maine: son élevage dans la Sarthe et dans la Mayenne..., Impr. Au manuscrit, , 79 p..
- Alain Ménil, La maison rurale dans Le Maine et Le Haut-Anjou, volume 6, éditions créer, 1982, (ISBN 2902894104 et 9782902894109), p. 31.
- Hermann, La race de trait du Maine, Le Pin-au-Haras, École des Haras, 21 p..
- François Portet, « Chevaux de trait : le retour ? », Syndicat Hippique Percheron de la Nièvre, .
- Leboucq 2002, p. 17.
- Audiot 1995, p. 86.
- Lizet 1989, p. 263.
- Mavré 2004, p. 31.
- Cegarra 1999, p. 88.
- Pilley-Mirande 2000, p. 49.
- Alain Roger et Jean-Claude Beaune, Maîtres et protecteurs de la nature, coll. Milieux, Éditions Champ Vallon, 1991, (ISBN 2876730995 et 9782876730991), 329 p., p. 292.
- Leboucq 2002, p. 86.
- Kouyoumdjian 2011.
- Audiot 1995, p. 92.
- Nathalie Pilley-Mirande, « Les traits français dans le monde », Cheval Magazine, no 371, , p. 62-65.
- Pilley-Mirande 2000, p. 50.
- Leboucq 2002, p. 19.
- Mavré 2004, p. 36.
- Leboucq 2002, p. 87.
- Migeon 2010, p. 89.
- « Revue de presse de la Maison du Percheron », sur La Maison du Percheron (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 22.
- « Nos lourds au zoo ? », sur www.chevalmag.com, Cheval Magazine, (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 23.
- Leboucq 2002, p. 37.
- Béatrice Limon, « Assises de la filière équine. Le percheron, Il n’y en a plus en France », Ouest-France (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 88.
- Dal'Secco 2006, p. 9.
- « La triste fin de Gallien », Cheval Magazine, no 477, , Rubrique protection (lire en ligne).
- Bataille 2008, p. 165.
- « La marque », Société hippique percheronne (consulté le ).
- Dal'Secco 2006, p. 29.
- Jean Augustin Barral et Henry Sagnier, Dictionnaire d'agriculture, encyclopédie agricole complète, Volume 4, Hachette et cie, 1892, p. 86. Cité par Lizet 1989, p. 115.
- Société hippique percheronne de France, « Le cheval percheron », sur http://www.percheron-france.org/, Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- Bataille 2008, p. 166.
- (en) « Disposition and Characteristics », Percheron Horse Association of America (consulté le ).
- Edwards 2006, p. 193.
- Leboucq 2002, p. 25.
- (en) « Characteristics of the British Percheron », British Percheron Horse Society (consulté le ).
- Migeon 2010, p. 37.
- Direction nationale, internationale et sport de haut niveau, « Premiers poulains de Hannh Hill Kemo Sabe, percheron américain », Les haras nationaux, (consulté le ).
- (en) J. D. Baird, S. J. Valberg, S. M. Anderson, M. E. McCue et J. R. Mickelson, « Presence of the glycogen synthase 1 (GYS1) mutation causing type 1 polysaccharide storage myopathy in continental European draught horse breeds », Veterinary Record, no 167, , p. 781-784 (DOI 10.1136/vr.c3447).
- (en) B.A. Valentine, K.M. Credille, J-P. Lavoie, S. Fatone, C. Guard, J.F. Cummings et B.J. Cooper, « Severe polysaccharide storage myopathy in Belgian and Percheron draught horses », Equine Vet. J., vol. 29, no 3, , p. 220–225.
- Kristina G. Lu, « Clinical Diagnosis of the Cryptorchid Stallion », Clinical Techniques in Equine Practice, vol. 4, , p. 250–256 (DOI 10.1053/j.ctep.2005.07.006, lire en ligne, consulté le ).
- « Le cheval percheron au chevet de la planète ? », Ouest-France, (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 92.
- Leboucq 2002, p. 34.
- (en) « Heinz Hitch Percheron Horses Appear In Rose Parade », The Horse, (lire en ligne, consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 96.
- Migeon 2010, p. 88.
- Pilley-Mirande 2000, p. 51.
- Leboucq 2002, p. 28.
- Leboucq 2002, p. 80.
- Leboucq 2002, p. 81.
- Leboucq 2002, p. 29.
- Leboucq 2002, p. 30.
- Bataille 2008, p. 167.
- « Festival, un employé municipal de poids », Cheval Magazine, (consulté le ).
- Mavré 2004, p. 197.
- Leboucq 2002, p. 32.
- Leboucq 2002, p. 97.
- (en) « Use of the British Percheron », British Percheron Horse Society (consulté le ).
- (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 32 ; 63.
- (en) Rick Parker, Equine Science, Cengage Learning, , 4e éd., 608 p. (ISBN 1-111-13877-X), p. 61.
- (en) Virginia Kouavyoumdjian, « France Hosts the 2011 World Percheron Congress », The Draft Horse Journal, (lire en ligne, consulté le ).
- Dal'Secco 2006, p. 111.
- « La saga du cheval percheron », Cheval Magazine, no 360, (présentation en ligne).
- Jean Chevret, « Mondial Percheron », Les Haras Nationaux, (consulté le ).
- « Congrès Mondial du Cheval Percheron », sur Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- « Dossier de presse Mondial du cheval Percheron », sur Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- « Communiqué du 25 septembre 2011 », sur Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- « 1er Mondial des traits 2009 à Conty (Picardie) », Cheval Magazine, (consulté le ).
- « Présentation de la SHPF », Société hippique percheronne de France (consulté le ).
- Dal'Secco 2006, p. 108.
- « Le 108eme National Percheron », Les Haras Nationaux, (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 65.
- Leboucq 2002, p. 48.
- « Schéma de développement de la filière du cheval Percheron », Société hippique percheronne de France, (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 36.
- « Deux percherons vendus au roi du Maroc », Ouest-France, (consulté le ).
- « Le percheron, star des États-Unis », Cheval Magazine, no 427, (présentation en ligne).
- (en) « Breed Information - ALBC Conservation Priority List », American Livestock Breeds Conservancy (consulté le ).
- (en) « Parameters of Livestock Breeds on the ALBC Conservation Priority List (2007) », American Livestock Breeds Conservancy (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 89.
- Leboucq 2002, p. 90.
- Leboucq 2002, p. 95.
- (en) « Percheron/Japan », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le ).
- Dominique Auzias, Caroline Michelot, Jean-Paul Labourdette et Delphine Cohen, La France à cheval, Petit Futé, (ISBN 2746927829 et 9782746927827), p. 164.
- Pilley-Mirande 2000, p. 48.
- Siguret 2000, p. 458.
- Louis-Antoine Prat, Laurence Lhinares et Musée du Louvre, La collection Chennevières : quatre siècles de dessins français, Histoire des collections du Musée du Louvre, Musée du Louvre Éditions, 2007, (ISBN 284056226X et 9782840562269), p. 340.
- « Le percheron », Cheval Star, no 155, (lire en ligne).
- Dugast et Kouyoumdjian 2010.
- « La journée du cheval percheron ! », Cheval Magazine, (consulté le ).
- « Le CTP du Grand Lucé à la fête du Percheron et de l'Ane », les haras nationaux, (consulté le ).
- « Percheval à l’heure des mousquetaires », Cheval Magazine, (consulté le ).
- « L'exposition Hue ! Dia! Le cheval au travail à Nogent-le-Rotrou », Cheval Magazine, (consulté le ).
- « Un prince russe à Chantilly », Cheval Magazine, (consulté le ).
- « Le Gala des Crinières d'Or 2010 », Cheval Magazine, (consulté le ).
- Leboucq 2002, p. 103.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Site officiel de la société hippique percheronne de France
- (en) British Percheron Horse Society
- (en) Percheron Society of America
- Canadian Percheron Association
- [DAD-IS] (en) « Percheron / France (Horse) », Domestic Animal Diversity Information System of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (DAD-IS) (consulté le )
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Charles du Haÿs, The Percheron horse, Judd, (lire en ligne).
- Charles du Haÿs, Le Cheval percheron, Librairie agricole de la Maison rustique, , 176 p.
- H. Vallée de Loncey, Le Cheval percheron, Renoult-Weingand, , 16 p.
- Georges Trolet, Le cheval percheron: son origine - son élevage - son commerce - son avenir, G. Fauquet, , 77 p.
- (en) Alvin Howard Sanders, A history of the Percheron horse, Breeder's Gazette Print, coll. « Core historical literature of agriculture: Animal science and health », (présentation en ligne)
- (en) How to select Percherons, Percheron horse association of America, , 47 p.
- Jean Pelatan, Le cheval percheron: des origines à nos jours, Association des Amis au Perche, , 65 p. (ISBN 2900122732 et 9782900122730)
- Jean Gombart, Le cheval de trait Percheron, 1989, Maîtrise de Géographie Economique , Paris Sorbonne sous la direction du Professeur Paul Claval.
- François Chouanard, Le cheval percheron: situation actuelle et perspectives d'avenir, Bulletin de la Société Hippique percheronne de France, , 4 p.
- (en) Rowena McDermott, « The British Percheron », dans The Working Horse Manual, Tonbridge, Royaume-Uni, Farming Press, (ISBN 0-85236-401-6), p. 22–23
- Philippe Siguret, Histoire du Perche, Fédération des amis du Perche, , 606 p. (ISBN 2900122279 et 9782900122273)
- Emmanuelle Dal'Secco, Les chevaux de trait, Éditions Artemis, , 119 p. (ISBN 9782844164599, lire en ligne).
- (en) Joseph Mischka, The Percheron Horse in America, Mischka Press/Heart Prairie, , 162 p. (ISBN 0962266353 et 9780962266355)
- Jean-Léo Dugast, Sur les traces du cheval percheron, L'Étrave, (ISBN 2-909599-80-9)
- Jean-Léo Dugast, Le siècle d'Or du cheval percheron.1800-1900 Du Perche à l'Amérique, L'Étrave, 2019 (ISBN 978-2-35992-066-6)
Encyclopédies de races
- (en) Maurizio Bongianni, Simon & Schuster's Guide to Horses and Ponies, Simon & Schuster, Inc., (ISBN 0-671-66068-3)
- (en) Elwyn Hartley Edwards, The Encyclopedia of the Horse, New York, Dorling Kindersley, , 1re éd. (ISBN 1564586146), p. 94–95.
- (en) Bonnie Hendricks, International Encyclopedia of Horse Breeds, University of Oklahoma Press, (ISBN 978-0-8061-3884-8). Ouvrage universitaire ayant nécessité des recherches de terrain
- Collectif, Chevaux et poneys, Éditions Artemis, , 128 p. (ISBN 978-2-844160256, lire en ligne)
- Judith Draper, Le grand guide du cheval : Les races, les aptitudes, les soins, Éditions de Borée, , 256 p. (ISBN 9782844944207, lire en ligne).
- Elwyn Hartley Edwards, Les chevaux, De Borée, , 272 p. (ISBN 9782844944498).
- Lætitia Bataille, Races équines de France, France Agricole Éditions, , 286 p. (ISBN 9782855571546, lire en ligne)
- [Bataille et Tsaag Valren 2017] Lætitia Bataille et Amélie Tsaag Valren, Races équines de France, Éditions France Agricole, , 2e éd. (1re éd. 2008), 304 p. (ISBN 2-85557-481-1)
Études
- Claude Jamme, Le cheval percheron: situation actuelle-débouchés, Penhéleux, thèse de l'École nationale vétérinaire de Lyon, , 174 p.
- Jacques Mulliez, Les chevaux du royaume: histoire de l'élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, , 398 p.
- Bernadette Lizet, La bête noire: à la recherche du cheval parfait : France Mission du patrimoine ethnologique, Éditions MSH, , 341 p. (ISBN 978-2-7351-0317-1, lire en ligne).
- Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris 1850 a 1914, Paris, librairie Droz, , 410 p. (lire en ligne)Mémoire de l'école des Chartes
- Annick Audiot, Races d'hier pour l'élevage de demain : Espaces ruraux, Éditions Quae, , 230 p. (ISBN 978-2-7380-0581-6, lire en ligne).
- Marie Cegarra, L'animal inventé: ethnographie d'un bestiaire familier, L'Harmattan, , 189 p. (ISBN 9782738481344).
- E. David, Le cheval de trait Percheron : Historique et évolution d'un type morphologique, Nantes, Thèses de l’école Nationale Vétérinaire de Nantes, , chap. 2000-076
- Christophe Leboucq, Origine et avenir du cheval de trait Percheron, Thèse d'exercice, École Nationale Vétérinaire de Toulouse - ENVT, , 105 p. (lire en ligne).
- Marcel Mavré, Attelages et attelées : un siècle d'utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, , 223 p. (ISBN 978-2-85557-115-7, lire en ligne).
Articles
- Thierry Leprévost, « Le Percheron », Patrimoine Normand, (lire en ligne)
- Eugène Gayot, « La race chevaline du Perche », Journal d'agriculture pratique, Paris, , p. 400-403 (lire en ligne)
- Natalie Pilley-Mirande, « Le percheron », Cheval Magazine, no 342, , p. 48-51 (présentation en ligne)
- « La saga du cheval percheron », Cheval Magazine, no 360, (présentation en ligne)
- « Le percheron, star des États-Unis », Cheval Magazine, no 427,
- Jean-Léo Dugast et Virginia Kouyoumdjian, « Les percherons de l'Empire du Soleil-Levant », Sabots, no 34,
- Christophe Migeon, « Le percheron à toute vapeur », L’Équipe magazine, no 1459, , p. 88-89 (lire en ligne)
- Christophe Migeon, « Percheron mon amour », Aller/Retour magazine, no 2, , p. 33-37 (lire en ligne)
- Jean-Léo Dugast, « Cheval percheron : Objectif loisir ! », Cheval Magazine, no 471,
- Jean-Léo Dugast, « Mythique Percheron : le trait de tous les talents », Sabots, no 5 (Hors série), , p. 80
- (en) Virginia Kouyoumdjian, « France Hosts the 2011 World Percheron Congress », The Draft Horse Journal, (lire en ligne, consulté le ).
- Portail équestre
- Portail de l’élevage
- Portail de la Normandie
- Portail d’Eure-et-Loir