Malans (Haute-Saône)

Malans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Malans.

Malans

Château de Malans.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Val Marnaysien
Maire
Mandat
Michel Gaugry
2020-2026
Code postal 70140
Code commune 70327
Démographie
Population
municipale
134 hab. (2019 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 51″ nord, 5° 35′ 41″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 280 m
Superficie 6,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Malans
Géolocalisation sur la carte : France
Malans
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Malans
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Malans

    Géographie

    Avec la commune voisine de Bresilley, Malans est la commune la plus dans le sud de département de la Haute-Saône

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Malans et des proches communes.

    Hydrologie

    La commune est traversée par l'Ognon, affluent de la Saône.

    Urbanisme

    Typologie

    Malans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), forêts (24,6 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (5,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Pesmes[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Marnay.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la petite communauté de communes du val de Pesmes, créée par un arrêté préfectoral du , et qui prenait la suite du Syndicat intercommunal de développement et d’aménagement du canton de Pesmes[9].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de la Haute-Saône a présenté en un projet de révision du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la scission de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien et les autres communes à celle du Val de Gray[10],[11].

    Malgré l'opposition du Val de Pesmes[12], le SDCI définitif, approuvé par le préfet le , a prévu l'extension :

    • du Val Marnaysien aux communes de Bard-lès-Pesmes, Berthelange, Brésilley, Chancey, Chaumercenne, Courcelles-Ferrières, Corcondray, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Malans, Mercey-le-Grand, Montagney, Motey-Besuche, Villers-Buzon, portant le nouvel ensemble à 13 784 habitants, selon le recensement de 2013 ;
    • Val de Gray aux communes d'Arsans, Broye-Aubigney-Montseugny, Chevigney, La Grande-Résie, La Résie-Saint-Martin, Lieucourt, Pesmes, Sauvigney-lès-Permes, Vadans, Valay et Venère, portant le nouvel ensemble à 20 807 habitants [13].

    C'est ainsi que la commune est désormais membre depuis le de la communauté de communes du Val Marnaysien.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1953 Emile Menetrey    
    1953 1959 Léon Ecoffet    
    1959 1971 Georges Bonnotte    
    1971 mars 2008 Bernard Schutz DVD  
    mars 2008[15] 2014 Jean-Luc Berceot    
    2014[16] En cours
    (au 27 octobre 2016)
    Michel Gaugry   Retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2019, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    436411448424511515520511510
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    432462444464422406402363346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    312288255187203179101153145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    142148126153125121129127134
    2015 2019 - - - - - - -
    132134-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Malans, de style Renaissance datant du XVe siècle rénové au XXe[20],[21] : belle demeure de 25 pièces avec remise à calèches. Ce château serait l'un des seuls en France à avoir deux fresques dans la salle d'eau classées par les monuments historiques.
    • Château Sainte-Marie et le parcours de sculptures contemporaines d’Ile Art[22], créé par Andréa et Dorothy Malaer, Denis Perez, Arlette Maréchal et les élus municipaux[23], et ouvert en 2013 au lieu-dit des « carrières », qui jouxte le parc du château[24].
    • Église Saint-Laurent (1780 et milieu XIXe) avec clocher comtois[25].
    • Maison vigneronne à tours.
    • Anciennes carrières.
    • Pont sur l'Ognon.
    • Ancien moulin à eau, inutilisé depuis 1961[26].
    • Fontaine-lavoir construite en 1867 d'après les plans de Jean-Baptiste Bertrand, architecte, par l'entrepreneur Guillemin[27].
    • Maisons et fermes des XVIIe au XIXe siècle[28].

    Personnalités liées à la commune

    • Comte de Lallemand, ambassadeur de Napoléon III en Chine, décédé en 1882, résident du château de Malans.
    • Serge Dalens (1910-1998), auteur de nombreux romans de jeunesse parus dans la collection Signe de Piste dont le cycle Le Prince Éric, est enterré à Malans.
    • Jean-Louis Foncine (1912-2005), auteur français de romans pour la jeunesse, est enterré à Malans.
    • Denise Barbier, institutrice, assassinée dans l'école de Malans par les Nazis le , à l'âge de 26 ans. L'association du Souvenir Français a déposé une demande afin que Denise Barbier soit reconnue "Morte pour la France"[29].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « C.C.V.P., E.P.C.I. et autres sigles », Vie communautaire, sur http://www.ccvaldepesmes.fr (consulté le ).
    10. « Présentation du projet de SDCI révisé » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
    11. Guillaume Minaux, « Haute-Saône : le projet de redécoupage », L'Est républicain, (lire en ligne).
    12. Maxime Chevrier, « Fusion : les élus du Val de Pesmes sonnent la charge : Les élus de la Communauté de communes du Val de Pesmes avaient préparé leur affaire. Hier après-midi, ils ont débarqué devant la préfecture pour acter le refus de voir leurs intérêts bafoués, dans un principe d’éclatement de ce territoire », L'Est républicain, édition de Vesoul, (lire en ligne).
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2016 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Intercommunalité, Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 3.
    14. « Les maires de Malans », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    15. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    16. « Michel Gaugry, un premier mandat de maire », L'Est républicain, (lire en ligne) « Michel Gaugry connaît bien le village de Malans : il a déjà effectué deux mandats consécutifs de conseillers. A 73 ans, il entame sa mandature de premier élu de la commune ».
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. « Le château », notice no PA00102218, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. « Le château de Malans », notice no IA00016496, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « Promenade bucolique au milieu des sculptures », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    23. « Île Art, l’aventure continue », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    24. Site officiel d'Ile Art.
    25. « L'église paroissiale Saint-Laurent », notice no IA00016491, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Le moulin à farine, puis minoterie », notice no IA00016493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. « Fontaine, lavoir », notice no IA00016497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Maisons et fermes », notice no IA00016482, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. La Presse de Gray du 23 mars 2017, n° 3681, page 21.
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