Manheulles
Manheulles est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Manheulles | |
L'église de l'Assomption-de-la-Vierge. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre |
Maire Mandat |
Michel Doladille 2020-2026 |
Code postal | 55160 |
Code commune | 55317 |
Démographie | |
Population municipale |
142 hab. (2019 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 45″ nord, 5° 35′ 53″ est |
Altitude | Min. 210 m Max. 257 m |
Superficie | 10,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Étain |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Manheulles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,5 %), forêts (35,9 %), prairies (10,7 %), zones urbanisées (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 3], en diminution de 0,7 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Assomption de la Vierge, XIIe siècle, reconstruite en 1750, rebâtie en 1929.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Auguste Margueritte (1823-1870). Une statue, érigée à sa mémoire en 1884, s'élève aujourd'hui encore sur la place de Fresnes-en-Woëvre. Décapitée en 1914, elle a été remodelée quelques années plus tard. Il a donné son nom à la rue principale de ce village.
- Auguste Desgodins (1826-1913), missionnaire aux Marches tibétaines (Yunnan, Sikkim, Bhoutan), correspondant de la Société de géographie de Paris, chevalier des Palmes académiques.
Héraldique, logotype et devise
Blason | Coupé bastillé : au 1) d'azur à une fleur de lys de jardin d'argent à dextre et à un crosseron du même à senestre ; au 2) d'or à un loup passant de sable, langué de gueules accompagné en chef de deux étoiles du même. |
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Détails | La partition bastillée évoque la maison forte qui servait de refuge aux habitants. Elle fut détruite en 1366 et rebâtie ; ces éléments de fortification font également allusion au Toponyme MANHEULLES (Manhodorum en 984) dérivé, selon Benoit et Michel, du nom d'homme gaulois Maginos et du suffixe durum : lieu fortifié.
L'azur, l'argent et le lys sont des symboles de Marie, la mère de Jésus ici, ils soulignent la vocation de l'église des XIIème et XIIIème siècles à l'Assomption de la vierge Marie. Cette église détruite en 1914/18 a été rebâtie en 1931. Consacrée au même vocable, sa voûte, peinte par Donzelli, en 1934 représente le couronnement de la Vierge. Le crosseron d'argent est celui de la crosse du supérieur de l'abbaye Saint Paul de Verdun, seigneur de Manheulles jusqu'en 1790 (Saint Paul évêque de Verdun 630 – 648). Le crosseron rappelle également que la haute seigneurie appartenait à l'évêque de Verdun, prévôté de Fresne en Woëvre. Les deux étoiles sont celles du général de division Margueritte né à Manheulles le 23 janvier 1823. Il a été blessé mortellement sur le champ de bataille de Sedan, le 1er septembre 1870. Le lotus en ornement extérieur est la fleur nationale de l'inde, ici les deux fleurs de lotus illustrent les expéditions d'Augustin Desgodins, né en 1826 à Manheulles (+1913), missionnaire, chargé d’ouvrir une voie pour se rendre au Tibet par les Indes ; il a laissé d’importants travaux sur son exploration de l’Himalaya dont l’une des cimes porte son nom. Le loup évoque un dicton traditionnel de Manheulles : " A MEHÛLE, LE LAW Y HÛLE " (à Manheulles, le loup y hurle) . L'or du champ est la teinte que prennent, à un moment donné, la plupart des cultures de Manheules, céréalières en particulier.Création Robert André LOUIS et Dominique LACORDE, adoptée le 27 septembre 2021, Monsieur Michel DOLADILLE, étant maire. |
Manheulles a donné son nom à une ancienne maison de nom et d'armes, citée dans des titres du XIIIe siècle, qui portait : écartelé ; au premier et au quatrième gironné d’or et d'azur de douze pièces, et sur le tout un écusson parti d'argent et de gueules ; au deuxième et troisième palé d’azur et d'argent, et sur le tout de gueules à deux roses d'argent en chef surmonté d’un lambel de même et au croissant aussi d'argent en pointe au chef d’or[13].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
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