Marbois

Marbois est une commune nouvelle française, constituée le , située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Marbois (homonymie).

Marbois
De haut en bas, de gauche à droite : l'église du Chesne ; l'église des Essarts ; l'église de Saint-Denis-du-Béhélan.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Éric Wohlschlegel
2020-2026
Code postal 27160, 27240
Code commune 27157
Démographie
Population
municipale
1 326 hab. (2019)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 31″ nord, 0° 57′ 01″ est
Altitude Min. 149 m
Max. 194 m
Superficie 46,54 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Breteuil
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marbois
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Marbois
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Marbois
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Marbois

    Géographie

    Localisation

    La commune de Marbois est située dans le triangle formé par les trois villes suivantes :

    Le triangle est formé des 3 routes D 840 / D 140 / D 833 qui joignent ces trois villes. Elle se situe à 25 km d'Évreux, 80 km de Rouen, 140 km de Caen et 120 km de Paris.

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur un plateau céréalier, le plateau de Saint-André. Le relief est relativement plat, l'altitude variant de 149 à 194 mètres. Les vastes étendues céréalières sont entrecoupées par des bois, friches et bosquets, et quelques patûrages. On y trouve de nombreuses mares, tant au milieu des champs que dans les hameaux eux-mêmes, ce qui a présidé au choix du nom de ce groupement de communes[réf. nécessaire].

    Hydrographie

    Marbois est entourée de deux rivières : l'Iton, qui coule de Breteuil-sur-Iton à Damville, et le Rouloir, qui traverse Conches-en-Ouche.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 689 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Breteuil », sur la commune de Breteuil, mise en service en 1957[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 668,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 25 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    La D 55 qui traverse la commune, relie directement Breteuil-sur-Iton à Évreux. La D 45, partant de Damville, traverse la commune de part en part jusqu'au Chesne et rejoint la D 840. Il n'y a pas de gare sur la commune, la plus proche étant située à Conches-en-Ouche, avec des dessertes vers Paris et Caen. Des lignes d'autocars relient les quatre communes pour les transports scolaires. Il n'y a pas de transports en commun qui soient directement accessibles aux habitants.

    Urbanisme

    Typologie

    Marbois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Les quatre communes qui composent le regroupement sont essentiellement composées de hameaux plus ou moins denses :

    • sur les Essarts : Arpentigny, le Failly, les Houlles, la Benarderie, la Gerarderie, le Rondel, la Poterie, le Bout Gelé ;
    • sur Chanteloup : la Poterie, les Brosses, Maubuisson , Teurcey, le Village ;
    • sur Le Chesne : le Vallet, le Buisson-Ruette, Frileuse, les Mares, le Val, le Tronchet ;
    • sur Saint-Denis-du-Behelan : Maribert, les Beurons, Saint-Antoine, Pelouse.

    Les habitations sont majoritairement des constructions individuelles, de type fermes, fermettes. Des pavillons sont venus se greffés. Du fait de sa situation près de Paris, il y a de nombreuses résidences secondaires. On compte trois églises, dont deux situées au milieu des champs, et une dans le bourg principal du Chesne. La salle des fêtes du Chesne côtoie la mairie, pendant que celle des Essarts se situe dans un hameau. On n'y trouve aucun ensemble immobilier.

    Toponymie

    Ce nom de commune est un néo-toponyme, une création brute et n'est pas un héritage du passé. Il n'y a aucune histoire attachée au nom de Marbois. Il fut choisi parmi une liste de noms proposée aux habitants des quatre communes concernées, et fut entériné à la majorité des voix du peu de votes reçus. Il a pris effet au . Cette appellation a été choisie par défaut, les élus ayant proposé la création d'un nom d'un saint qui n'existait pas : saint Chesnard. Cela fut refusé par la préfecture, la compétence d'un nom de saint revenant au clergé.

    Histoire

    Plusieurs communes émettent le souhait de se rassembler dans une commune nouvelle. Ce projet de création d'une commune nouvelle est approuvé par les conseils municipaux de quatre communes :

    L'arrêté préfectoral du a officiellement créé la nouvelle commune pour une mise en place le [21]. Le chef-lieu est fixé au Chesne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    5 janvier 2016 10 janvier 2017 Gilles Pinchon[22]    
    3 mars 2017 En cours Frédéric Thénard    
    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Le Chesne
    (siège)
    27157Communauté de communes Normandie Sud Eure17,61591 (2013)34


    Chanteloup27145Interco Normandie Sud Eure4,2092 (2013)22
    Les Essarts27225Interco Normandie Sud Eure15,18448 (2013)30
    Saint-Denis-du-Béhélan27532Communauté de communes Normandie Sud Eure9,55205 (2013)21

    Rattachement électoral

    À la suite du décret du la commune nouvelle est entièrement rattachée au canton de Breteuil.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Breteuil - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Marbois et Breteuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Breteuil - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Marbois et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « recueil des actes administratifs de l'Eure » (consulté le ).
    22. « Gilles Pinchon à la tête de la commune nouvelle de Marbois », Le Réveil normand, 8 janvier 2016.
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