Marcel Debarge
Marcel Debarge est un homme politique français né le à Courrières (Pas-de-Calais) et mort le [1] à Soubise[2] (Charente-Maritime). Avant d'entamer une carrière politique, il a été un militant syndical dans l'Administration des PTT.
Marcel Debarge | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (13 ans, 7 mois et 21 jours) |
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Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Successeur | Claude Fuzier (PS) |
– (9 ans et 6 jours) |
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Circonscription | Seine-Saint-Denis |
Maire du Pré-Saint-Gervais | |
– (18 ans) |
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Prédécesseur | Fernand Blanluet (SFIO) |
Successeur | Claude Bartolone (PS) |
Ministre délégué à la coopération et au développement | |
– (11 mois et 27 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Bérégovoy |
Prédécesseur | Edwige Avice (PS) |
Successeur | Michel Roussin (RPR) |
Secrétaire d'État au Logement | |
– (10 mois et 16 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Cresson |
Prédécesseur | Louis Besson (PS) |
Successeur | Marie-Noëlle Lienemann (PS) (ministre déléguée) |
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle | |
– (1 mois et 1 jour) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Mauroy I |
Prédécesseur | Jacques Legendre (RPR) |
Successeur | Marcel Rigout (PCF) (ministre) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Courrières (France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Soubise (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS |
Profession | Contrôleur des PTT |
Biographie
Issu d’un milieu populaire, son père est mineur dans le bassin houiller du Pas-de-Calais et sa mère fait des ménages. Il vient avec sa famille habiter Paris pendant la guerre. Très jeune, il fait de nombreux « petits boulots » puis entre aux PTT par concours. Il atteint le grade de « contrôleur des PTT », selon la notice biographique parue dans la presse, quand il est élu sénateur. D'abord dans un syndicat autonome puis à partir de 1958 à la CGT[3], il est militant syndicaliste aux PTT[1].
Parallèlement, après avoir sympathisé avec le PSA, puis le PSU, il rejoint la SFIO vers 1966 à la fédération de la Seine alors dirigée par Claude Fuzier[3]. Devenu responsable de la fédération socialiste de la Seine-Saint-Denis (responsabilité qu'il assume jusqu'en 1978[3]), il est, avec le maire d'Épinay-sur-Seine Gilbert Bonnemaison, l'un des hôtes du Congrès d'Épinay où est refondé le Parti socialiste du 11 au [4]. Lors de congrès, il est dans la minorité soutenant la motion dite Savary-Mollet avant de rapprocher du premier secrétaire François Mitterrand à partir de 1977[3].
Au sein du PS, il gravit les échelons qui le mènent, après son accession au Comité directeur en 1977, puis du secrétariat national dès le Congrès de Metz en 1979, à en devenir en 1990 le numéro 2 aux côtés du Premier secrétaire Pierre Mauroy[5]. Il y occupe de nombreuses responsabilités : secrétaire national aux entreprises ; puis chargé des relations extérieures (en particulier les relations avec le PCF) ; puis aux fédérations et aux contentieux ; et enfin aux élections[6]. Il négocie avec les partenaires de gauche les alliances préparant les élections municipales de 1989[3]. De 1979 à 1987, il a aussi été vice-président de la FNESR[3]. Ami de François Mitterrand, il aimait l'inviter au restaurant du Pré-Saint-Gervais Le Pouilly-Reuilly[7].
Après avoir échoué à ravir son siège de députée à la communiste Jacqueline Chonavel aux législatives de 1973[8],[9],[10], il devient maire du Pré-Saint-Gervais aux municipales de 1977, puis sénateur de Seine-Saint-Denis la même année[11].
En mai-, après la victoire de François Mitterrand, il n'est membre que quelques semaines du premier gouvernement Mauroy au poste de secrétaire d’État à la Formation professionnelle avant de devoir céder son siège pour permettre l'entrée des communistes au gouvernement[11]. Le poste sera occupé par Marcel Rigout.
En 1991, il cède son siège au Sénat au maire de Bondy Claude Fuzier pour entrer au gouvernement comme secrétaire d’État au logement du au , puis ministre délégué à la coopération et au développement du au . Il se représente aux élections sénatoriales de 1995[12].
Après une carrière à la Poste, sa fille Myriam Debarge devient conseillère municipale de Saint-Jean-d'Angély en 2014 puis maire-adjointe en 2015[13].
Mandats électoraux
- Maire du Pré-Saint-Gervais 1977 à 1995
- Sénateur socialiste de Seine-Saint-Denis de 1977 à 1991 puis de 1995 à 2004
Fonctions ministérielles
Notes et références
- « La mort de Marcel Debarge, ancien sénateur-maire PS du Pré-Saint-Gervais », sur leparisien.fr, https://plus.google.com/+LeParisien (consulté le )
- « Monsieur Marcel Ancien Ministre, Parlementaire Honoraire, Officier de la Légion d'Honneur DEBARGE », simplifia.fr (consulté le )
- Denis Lefebvre, « Newsletter n°240 », Fédération nationale des élus socialistes et républicains, (consulté le )
- « Le congrès d'Épinay 1971 », lours.org, (consulté le )
- « 1977 – Le premier maire du Parti Socialiste Gervaisien », Section gervaisienne du Parti socialiste (consulté le )
- Agence France Presse, « L’ancien ministre socialiste Marcel Debarge est mort », lemonde.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre Bologna, « Souvenirs émus de Marcel Debarge, François Mitterrand et les autres », leparisien.fr, (consulté le )
- « Debarge Marcel - Biographie Ve République (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français) », sur senat.fr.
- « La Seine-Saint-Denis du renouveau », Parti socialiste, (consulté le )
- « La Seine-Saint-Denis du renouveau », L'unité, (consulté le )
- Pierre Guillaud - Agence France Presse, « Marcel Debarge, une figure de la Mitterrandie s'est éteinte », parismatch.com (consulté le )
- « Marcel Debarge va retourner au Sénat », liberation.fr, (consulté le )
- « Myriam Debarge, madame Agenda 21 », sudouest.fr, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Le Monde, , compte-rendu du comité directeur du Parti socialiste. Notice : M. Marcel Debarge, le "partisan".
Article connexe
Liens externes
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