Marcel Hamon (homme politique)

Marcel Hamon, né le à Plufur (Côtes-du-Nord) et mort le à Créteil, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été député des Côtes-du-Nord sous la Quatrième République, maire de Plestin-les-Grèves, conseiller général du canton de Plestin-les-Grèves et conseiller régional de Bretagne.

Pour les articles homonymes, voir Marcel Hamon et Hamon.

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Marcel Amont.

Biographie

Fils d'ouvriers agricoles, originaire des Côtes-d'Armor, Marcel Hamon devient professeur de philosophie en 1931[1], année de son adhésion au Parti communiste français[2].

Il est candidat aux élections cantonales à Plestin-les-Grèves en 1934, puis aux législatives de 1936 dans la circonscription de Lannion[3].

Durant la Seconde guerre mondiale, il est responsable de l'Organisation spéciale en Maine-et-Loire (1941-1942). Recherché en raison de ses activités, il est condamné à mort par contumace le par le tribunal militaire allemand d'Angers[3]. Il devient responsable national du « Service B », service de renseignements des Francs-tireurs et partisans (1943-1944), puis responsable FTPF de 14 départements de l'Ouest en avec le grade de colonel, sous le pseudonyme de « Courtois »[1].

Il est secrétaire de Maurice Thorez de à , et en contact avec les plus hauts dirigeants du Parti communiste[4]. En 1945, il adhère à l'ANACR, dont il devient membre du bureau national (1956 et 1964), et, en 1961, à l'ARAC[3].

Marcel Hamon est député des Côtes-du-Nord de 1945 à 1951 puis de 1956 à 1958 , maire de Plestin-les-Grèves de 1971 à 1977 et brièvement à nouveau en 1983, conseiller général de 1973 à 1979. Il est membre au Conseil régional de Bretagne de 1976 à 1979.

Il est l'auteur d'une adaptation de L'Internationale en breton.

Vie privée

Marcel Hamon se marie en 1930 avec Madeleine Libouban, institutrice, qui est arrêtée le à Saumur par la milice et la police d’Angers. Déportée à Ravensbrück le , elle est rapatriée le [5].

Le couple a un fils, Marcel-Jean, né en 1931[6].

Distinctions

Bibliographie

  • Maud Croc, Marcel Hamon (1908-1994). Une grande figure communiste des Côtes-du-Nord, Maîtrise [Cl. Geslin], Université de Rennes II, 1998, 267 p.

Notes et références

  1. Assemblée nationale, « Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. l'Humanité, « Le décès de Marcel Hamon », sur humanite.fr, (consulté le ).
  3. Christian Bougeard, « Notice HAMON Marcel. Pseudonyme dans la Résistance colonel Courtois », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, (consulté le ).
  4. « HAMON MARCEL », sur plufur.bzh, (consulté le ).
  5. Alain Prigent, « Notice HAMON Madeleine [née LIBOUBAN Madeleine, Jeanne, Françoise] », sur /maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, (consulté le ).
  6. Jacques Girault, « HAMON Marcel-Jean », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du communisme
  • Portail de la politique française
  • Portail des Côtes-d’Armor
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.