Marcey-les-Grèves
Marcey-les-Grèves est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 294 habitants[Note 1].
Marcey-les-Grèves | |
L'église Saint-Pair. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Élise Roussel 2020-2026 |
Code postal | 50300 |
Code commune | 50288 |
Démographie | |
Gentilé | Marcéens |
Population municipale |
1 294 hab. (2019 ) |
Densité | 192 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 48″ nord, 1° 23′ 29″ ouest |
Altitude | Min. 6 m Max. 46 m |
Superficie | 6,73 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Avranches (banlieue) |
Aire d'attraction | Avranches (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avranches |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est à l'ouest de l'Avranchin, au nord de l'estuaire de la Sée, au fond de la baie du mont Saint-Michel. Son bourg est à 3,5 km au nord-ouest d'Avranches et à 8,5 km au sud-est de Sartilly[1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brécey », sur la commune de Brécey, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 100 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 21 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Marcey-les-Grèves est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Avranches, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[20] et 15 554 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[25]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[26],[27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), zones urbanisées (14,5 %), terres arables (12,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Marceio en 1143[30].
Le toponyme serait issu d'un anthroponyme latin/roman tel que Marcius, Marcus ou Martius[31],[32].
Histoire
Selon le Domesday Book, un Raoul de Marcey était au côté de Guillaume le Conquérant à Hastings[34]. Au XVIIIe siècle, Jean-Louis de Carbonel est baron de Marcey[34]. En 1794, sa veuve, Madeleine Tesson de La Mancelière (1747-1839), alors qu'elle figure dans la « fournée d'Avranches » échappera à la guillotine après l’arrestation de Robespierre[34].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[37].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 1 294 habitants[Note 9], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2013 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pair(XVIe – XXe siècle) abrite une Vierge à l'Enfant du XVIe siècle classée à titre d'objet aux monuments historiques[41].
- Château de Marcey (XVIIIe siècle), démoli en 1970, son fronton a été replacé sur le bâtiment reconstruit à sa place[34].
- Ancien moulin de Marcey transformé en chambre d'hôtes.
- Le monument aux morts, inauguré en 1921, sur le parking au bord de la rue des écoles (RD 31), à côté du cimetière et de l'église. Il est surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus (d).
Activité et manifestations
- L'Étoile sportive de Marcey-les-Grèves[42].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Marcey-les-Grèves sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Brécey - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marcey-les-Grèves et Brécey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Brécey - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcey-les-Grèves et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 505.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 167.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 387.
- « André Masselin élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Marcey-les-Grèves (50300) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales à Marcey-les-Grèves. Élise Roussel élue maire de Marcey », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – ES Marcey les Greves » (consulté le ).
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