Marcigny-sous-Thil

Marcigny-sous-Thil est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Thil.

Marcigny-sous-Thil

Mairie de Marcigny-sous-Thil.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Pascal Barrier
2020-2026
Code postal 21390
Code commune 21380
Démographie
Population
municipale
56 hab. (2019 )
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 23′ 29″ nord, 4° 23′ 04″ est
Altitude Min. 306 m
Max. 356 m
Superficie 4,97 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Semur-en-Auxois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Marcigny-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : France
Marcigny-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Marcigny-sous-Thil
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Marcigny-sous-Thil

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Brianny
    Nan-sous-Thil N Braux
    O    Marcigny-sous-Thil    E
    S
    Clamerey

    Urbanisme

    Typologie

    Marcigny-sous-Thil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68 %), terres arables (13,9 %), forêts (8,7 %), mines, décharges et chantiers (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire de Marcigny-sous-Thil et du hameau de Saulx

    XIIIe siècle : en 1259 apparaît le mot Marcigneius subtus Thillium puis en 1287 Marcigny figure comme étant une "annexe de Nan-sous-Thil" et est un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône (l'abbé est seigneur du lieu)

    XIVe siècle : en 1371, le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi, séjourne à Marcigny, sans doute au château de Saulx.

    XVe siècle : en 1430, le maréchal de Bourgogne, Antoine de Thoulongent, convoque à Semur toute la noblesse de la région pour former une armée (parmi ces nobles, on relève les noms de Guillaume et de Jean de Saulx).

    XVIIe siècle : de 1620 datent les plus vieux actes d'état-civil (ce sont des registres paroissiaux). 1645 : 20 vassaux (dont le sieur de Saulx) dépendent de la baronnie de Thil ; ceux-ci sont "retrayants et subjets au guet et garde et menus emparements" du château de Thil.

    XVIIIe siècle : en 1737, est construit le pont de Marcigny sur l'Armançon, précédant la création de la route royale n° 2 des États de Bourgogne qui sera mise en service 10 ans plus tard.

    XIXe siècle : le , le général Bonaparte fait une courte halte dans l'hostellerie de Maison-Rouge, où se trouvait un maréchal-ferrant (sa voiture aurait perdu un écrou de roue). En 1871, des troupes prussiennes occupent la commune. Entre 1875 et 1883, des loups rôdent encore dans la région, le dernier est abattu dans le bois de Marcigny.

    XXe siècle : arrivent en 1927 le téléphone, suivi de l'électricité en 1929 et de l'eau courante en 1973 ! Pendant la guerre de 1939-45, de durs accrochages avec l'armée d'occupation ont lieu en juillet, août et septembre 44. La commune est libérée le par un commandant d'artillerie de l'armée de Lattre de Tassigny.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Etienne Picard    
    novembre 2012 en cours Pascal Barrier   Employé
    mars 2008 2012 Yves Pocard    
    mars 2001 2008 Étienne Picard    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2019, la commune comptait 56 habitants[Note 3], en diminution de 15,15 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    169141153165165201158177173
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    155161180175173141125128130
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    12410699929690859799
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    706768654348575966
    2018 2019 - - - - - - -
    5756-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église de la Nativité.
    • Croix au bourg.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Liens externes

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