Margret Kiener Nellen
Margret Kiener Nellen, née le à Berne, originaire de Bolligen et Baltschieder, est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste suisse.
Pour les articles homonymes, voir Kiener.
Margret Kiener Nellen | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 49e (2011-2015) 50e (2015-2019) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berne (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti socialiste suisse |
Profession | Avocate |
Biographie
Margret Kiener Nellen a grandi avec un frère et une sœur à Bolligen. Son père, Otto Kiener, était un membre de l'UDC et a siégé au Grand Conseil du canton de Berne de 1962 à 1974.
Elle a suivi une formation de traductrice à l'ETI Genève, après quoi elle a étudié à la Haute école d'économie et droit à Saint-Gall où elle a obtenu une licence, puis son brevet d'avocat à Genève. Depuis, elle gère son propre cabinet d'avocat à Bolligen.
Carrière politique
Margret Kiener Nellen fut conseillère communale de Bolligen de 1992 à 2000 en charge, d'abord, du département de la police, puis, depuis 1997, de la planification. Elle est présidente de la commune de 2001 à 2008. Lors des élections du , elle termine au troisième rang, derrière Erich Sterchi UDC et Rudolf Burger (indépendant) et renonce à se présenter au second tour.
Elle est élue de 1990 à 2003 au Grand Conseil du canton de Berne. Lors des élections fédérales de 2003, elle est élue au Conseil national, puis réélue en 2007. Depuis elle fait partie de la Commission judiciaire (CJ) et de la Commissions des finances (CdF) qu'elle a été la première femme à présider.
De 1996 à 2006, elle a présidé le « Mieterinnen- und Mieterverbands » du canton de Berne, une branche de l'association suisse des locataires. Elle dut abandonner ce mandat, lorsqu'il devint connu, qu'elle-même, en tant que propriétaire, avait violé le droit du bail[1].
Elle fut également présidente de l'association des sociétés bernoises de sport (bernsport) et membre du conseil pour le football féminin suisse. Elle est également vice-présidente du conseil de fondation de l'hôpital universitaire de l'île à Berne, membre du conseil de la fondation tilia pour les soins de longue durée ainsi que membre du conseil du centre de formation bernois de soins.
En 2019, le Service de renseignement de la Confédération est mis en cause par Margret Kiener Nellen, qui a déploré que celui-ci ait rassemblé des données sur elle[2].
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Margret Kiener Nellen » (voir la liste des auteurs).
- www.rjb.ch, Bernois, « Scandale à l’ASLOCA bernoise - RJB votre radio régionale », sur www.rjb.ch (consulté le )
- Tribune de Genève, Le SRC surveille-t-il les parlementaires nationaux?, 23 septembre 2019, par C.P., p.15
Liens externes
- « Biographie de Margret Kiener Nellen », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Site officiel
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