Maria Pelletier

Maria Pelletier est une dirigeante d’entreprise engagée dans le domaine de l’agroalimentaire bio. Dès les années 1980, elle participe à des initiatives de lutte contre les pesticides, en faveur du développement d’une agriculture saine, locale et durable. Elle s’intéresse également aux perturbateurs endocriniens[2]. En 1983, elle achète le Moulin Marion avec son mari. C'est une entreprise basée dans l’Ain qu'ils décident de positionner dans la production et les réseaux de distribution bio des anciennes régions administratives Bourgogne et Rhône-Alpes[3]^,[4]^,[5].

En 2007, elle devient présidente de l’association Générations Futures, fonction qu’elle exerce encore à ce jour[6]. Cette fonction lui permet d’agir sur les questions environnementales et de santé publique qui lui tiennent particulièrement à cœur[4].

Depuis 1992, Maria Pelletier est membre de groupes de travail ou de conseils d’administration d’associations diverses, telles que ObjectifBio, le Réseau Environnement Santé[7] et l’Alliance pour la planète[15]. Elle est également membre fondateur et présidente de Bioconvergente Rhône-Alpes[16]. Elle est aussi membre du conseil d’administration de Synabio[17].

L’engagement associatif de Maria Pelletier découle de constats personnels effectués en tant que PDG du Moulin Marion :

• une prise de conscience des risques potentiels de l’agriculture chimique et industrielle sur la santé humaine, notamment les agriculteurs, la qualité des sols et la biodiversité[5] ;
• la démonstration par le succès économique du Moulin Marion que des alternatives bio et responsables sont possibles et financièrement viables[5]^,[4] ;
• qu’une prise en compte politique des problématiques environnementales est nécessaire pour permettre la levée des barrières réglementaires en France et en Europe[5].

Sous la direction de Maria Pelletier, le Moulin Marion intègre alors des réseaux et collectifs locaux et nationaux d’acteurs engagés en faveur d’une agriculture responsable et d’une alimentation saine[5].

De par son activité professionnelle, Maria Pelletier s’intéresse très tôt aux activités du Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures, MDRGF, devenu Générations Futures en 2008[18]. D’abord membre de l’association, elle en devient présidente en 2007[5].

Ce statut lui permet de contribuer activement au développement des activités de l’association : sous sa présidence, Générations Futures a continué à développer des partenariats avec des associations locales, mais aussi des ONG nationales et internationales. Le but d’un tel réseau est de partager des ressources, des informations et des données sur les questions de santé environnementale et de pollution. Grâce à sa visibilité, Générations Futures permet aujourd’hui sensibiliser directement le public sur ces problèmes. À terme, ils espèrent qu’une prise de conscience à grande échelle permettra d’influencer la législation[5].

En tant que présidente de Générations Futures, Maria Pelletier est également amenée à s’exprimer dans la presse et les réseaux locaux, lui permettant de suppléer le cas échéant le porte-parole de Générations Futures, François Veillerette. Maria Pelletier a ainsi rédigé des articles et tribunes pour le compte de divers médias en ligne[5].

De manière générale, l’engagement professionnel et associatif de Maria Pelletier vise à permettre une transformation progressive des pratiques agricoles françaises et européennes via une généralisation des méthodes de l’agriculture biologique et du développement durable[4]^,[5]^,[19]^,[20].

En juin 2013, Maria Pelletier devient chevalier de la Légion d’honneur[20]^,[21].

• Site web de Générations Futures
• Profil de Maria Pelletier sur le site web Générations Futures
• Entretien avec Maria Pelletier de Moulin Manon sur Natexbio
• Site web de Moulin Marion