Marie Besnard

Marie Besnard, de son nom de jeune fille Marie Joséphine Philippine Davaillaud, née le à Saint-Pierre-de-Maillé et morte le à Loudun, surnommée « l'empoisonneuse de Loudun », « la Brinvilliers de Loudun » ou « la bonne dame de Loudun », a été soupçonnée d'être une tueuse en série et reste au centre d'une des énigmes judiciaires françaises du XXe siècle.

Pour les articles homonymes, voir Besnard.

Marie Besnard
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Loudun
Surnoms
L’empoisonneuse de Loudun, la Brinvilliers de Loudun, la bonne dame de Loudun
Nationalité

C'est le que Marie Besnard est inculpée pour le meurtre par empoisonnement de douze personnes, dont son propre mari.

L'histoire se passe dans la ville de Loudun (5 500 habitants à l'époque des faits), là où l'affaire Urbain Grandier avait fait grand bruit quelques siècles auparavant. On observe plusieurs similitudes entre ces deux affaires, dont la part très importante des rumeurs qui ont joué dans l'arrestation de Marie Besnard comme dans celle d'Urbain Grandier.

Après trois procès qui durent plus de dix ans, Marie Besnard, accusée et menacée de la peine capitale, est libérée en puis acquittée par la cour d'assises de la Gironde le .

Ce feuilleton judiciaire mobilisa la France entière pendant toute une décennie ; c'est, avec l'affaire Marie Lafarge, l'une des plus étonnantes énigmes d'empoisonnement.

Les trois procès furent relatés dans la presse par le célèbre chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher, le dessinateur de presse Sennep et le journaliste caricaturiste Maurice Tournade[1].

Biographie

Marie Joséphine Philippine Davaillaud née le dans le hameau des Liboureaux de la commune de Saint-Pierre-de-Maillé, est la fille de Pierre Eugène Davaillaud, cultivateur, et de Marie-Louise Antigny[2]. Elle fait ses études chez les sœurs d'Angles-sur-l'Anglin puis à l'école laïque de Saint-Pierre-de-Maillé[3]. Une fièvre typhoïde interrompt sa scolarité à douze ans. Sans certificat d'études, elle commence sa vie en aidant ses parents[4]. En 1914, elle s'éprend d'Auguste Antigny, un cousin germain né en 1898, dont la santé est fragile : il est constamment malade et doit être réformé lorsque la guerre éclate. Les Davaillaud s'opposent formellement au mariage en raison de l'état de santé du jeune homme[5]. Le , Marie finit cependant par l'épouser. Le couple n'a pas d'enfant et Auguste meurt d'une pleurésie consécutive à la tuberculose le [6]. Dépressive, Marie part se reposer chez sa cousine Pascaline Antigny, à Loudun, en . Elle y rencontre Léon Besnard, cordier et gros propriétaire foncier, qui la courtise, même lorsqu'elle retourne chez elle, à Saint-Pierre-de-Maillé. Elle l'épouse le [7]. Le couple semble heureux mais n'a toujours pas d'enfant, et Marie Besnard doit subir une ovariectomie à la suite d'une péritonite en 1942[8]. Marie est une épouse économe et le couple vit confortablement, ce qui suscite des jalousies et des rumeurs, prêtant notamment des amants à l'épouse Besnard[9].

Morts en série

Le , Léon (alors âgé de 53 ans mais de santé fragile) et Marie Besnard, mariés depuis dix-huit ans, partagent un repas champêtre dans la ferme des Liboureaux, ancienne exploitation agricole des parents de Marie à Saint-Pierre-de-Maillé. Avant de reprendre la route, Léon est victime d'un malaise et vomit son repas. Son état s'aggrave les jours suivants. Le médecin de famille, le docteur Gallois, exclut une intoxication alimentaire, tous les convives étant en bonne forme, et diagnostique une crise de foie, mais la prise de sang de Léon révèle un taux d'urée de 1,41 g. Léon meurt le , et son décès est attribué à une crise d'urémie. L'affaire Besnard débute, Marie étant veuve pour la seconde fois[10].

Louise Pintou, la postière de Loudun (caricature de Maurice Tournade)
Auguste Massip (caricature de Maurice Tournade)

Au cours de son agonie, de nombreux amis sont venus rendre visite à Léon, dont Louise Pintou, veuve employée des postes, amie et locataire des époux Besnard, dont la rumeur prétend qu'elle est la maîtresse de Léon. Quelques jours après l'enterrement, Mme Pintou confie à un proche, Auguste Massip, propriétaire du château de Montpensier (Vienne)[note 1] et maniaque de la délation, que Léon Besnard, avant de mourir, lui a confié « que sa femme lui avait servi de la soupe dans une assiette où se trouvait déjà un liquide ». Massip consulte un dictionnaire médical et observe que les symptômes de la mort de Léon (vomissements, crise d'urémie, œdème pulmonaire) sont ceux d'un empoisonnement à l'arsenic[11]. Aussi écrit-il une lettre au procureur de la République, le , pour lui faire part de ses doutes. L'affaire est cependant vite classée, les rapports des gendarmes signalant que « Mme Pintou est fréquemment en congés pour neurasthénie et que M. Massip est un illusionné qui a la manie d'écrire à n'importe quelle autorité, même au président de la République, pour y exprimer sa pensée »[12].

Le mystérieux incendie du château de Montpensier[note 2], le , suivi de l'étrange « cambriolage » du domicile de Mme Pintou (où rien n'est volé mais ses affaires ont été dispersées, si bien qu'elle porte plainte) le , persuadent les deux accusateurs que Marie Besnard est une « sorcière » à l'origine de ces deux autres faits et s'empressent de la dénoncer. Les détails de ces témoignages, ainsi que de nombreuses rumeurs (notamment le fait que Marie est devenue opportunément riche en héritant des immeubles et des terres agricoles de son mari), sont portés à la connaissance de la gendarmerie puis d'un juge d'instruction de Poitiers qui lance une commission rogatoire le . Marie Besnard est entendue, mais les charges ne sont pas suffisantes pour l'inculper. Le juge diligente l'exhumation du corps de Léon Besnard le [13].

Les prélèvements sont expédiés à un médecin légiste marseillais, le docteur Béroud, qui découvre dans les viscères de Léon Besnard 19,45 mg d'arsenic pur (le taux naturel d'arsenic dans le corps humain est de 100 μg par litre de sang)[14].

Le cambriolage survenu chez Mme Pintou et les témoignages de nombreux habitants de Loudun, attirent l'attention de la police, des magistrats et de la population sur les nombreux décès survenus dans l'entourage de Marie Besnard, à savoir[15] :

  • le  : Auguste Antigny (29 ans), cousin germain et premier époux de Marie Besnard. Le couple trouve une place de concierge au château des Martins, chez M. Courbe[16]. Après une dernière hémoptysie, il est déclaré mort de tuberculose[note 3]. Dans ses restes, exhumés pour l'enquête, on trouve mg d'arsenic ;
  • le  : Marie Lecomte, née Labrèche (86 ans), grand-tante de son mari. Ses restes, exhumés, révèlent 35 mg d'arsenic ;
  • le , Toussaint Rivet (64 ans), ami des époux Besnard. Dans ses restes, on découvre 18 mg d'arsenic ;
  • le , Pierre Davaillaud (78 ans), père de Marie Besnard, officiellement mort de congestion cérébrale. Ses restes contiennent 36 mg d'arsenic ;
  • le , Louise Gouin, née Labrèche (92 ans), grand-mère maternelle de Léon Besnard. La très faible quantité d'arsenic recueillie dans ses viscères exclut ce décès de la liste des supposées victimes, il n'est donc pas retenu par l'accusation ;
  • le , Marcellin Besnard (78 ans), beau-père de Marie Besnard. Ses restes contiennent 48 mg d'arsenic ;
  • le , Marie-Louise Besnard, née Gouin (68 ans), belle-mère de Marie Besnard. Ses restes contiennent 60 mg d'arsenic ;
  • le , Lucie Bodin, née Besnard (45 ans), sœur de Léon Besnard, retrouvée pendue chez elle. Ses restes contiennent 30 mg d'arsenic ;
  • le , Blanche Rivet, née Lebeau (49 ans), veuve de Toussaint Rivet, officiellement décédée d'une aortite. Ses restes contiennent 30 mg d'arsenic ;
  • le , Pauline Bodineau, née Lalleron (88 ans), cousine de Léon Besnard. Ses restes contiennent 48 mg d'arsenic ;
  • le , Virginie Lalleron (83 ans), sœur de Pauline Bodineau. Ses restes contiennent 20 mg d'arsenic ;
  • le , Léon Besnard (53 ans), époux de Marie Besnard. Ses restes contiennent 43 mg d'arsenic ;
  • le , Marie-Louise Davaillaud, née Antigny (71 ans), mère de Marie Besnard. Ses restes contiennent 48 mg d'arsenic.
Tubes d'analyse de Marsh.

Deux mobiles paraissent évidents au magistrat instructeur :

  • L'argent
Marie Besnard a directement ou indirectement recueilli par héritage les biens de toutes ces personnes. Elle possède et gère néanmoins par ailleurs une fabrique prospère de cordes. Ses biens sont saisis, ce qui ne permet pas à l'accusée de payer sa mise en liberté sous caution. Charles Trenet propose de la payer.
  • La passion
Marie Besnard aurait, paraît-il, noué une relation intime avec un ancien prisonnier allemand, Alfred Dietz, que les époux Besnard avaient conservé comme tâcheron.

Consignés en détail dans l'acte d'accusation, tous ces éléments conduisent à l'inculpation de Marie Besnard pour empoisonnement, avec la circonstance aggravante de parricide et de matricide. Le , le commissaire principal Nocquet, de la police judiciaire de Limoges, l'arrête à son domicile. Le même jour, elle est inculpée de meurtre et incarcérée à la prison de la Pierre levée de Poitiers[17].

Le rapport d'autopsie de onze corps exhumés, établi par le docteur Georges Béroud, directeur du laboratoire de police scientifique de Marseille, sur la base d'analyses menées grâce au test de Marsh et à la méthode de Cribier, conclut à des empoisonnements aigus suivant des intoxications lentes, liés à des imprégnations exogènes d'arsenic. Le , on notifie à Marie Besnard onze inculpations nouvelles du chef d'homicide volontaire[18]. Son avocat réclame une contre-expertise que le juge refuse. Le , la défense remet au juge une liste de témoins en mesure de la disculper, mais le juge s'appuie essentiellement sur l'expertise de Béroud, ce dernier faisant autorité[19].

Procès à rebondissements

Bataille d'experts

Marie Besnard et ses défenseurs, au procès de Poitiers en février 1952 (caricatures de Maurice Tournade)

Le premier procès s'ouvre le à la cour d'assises de Poitiers. Dès le [20], la défense menée par maître Gauthrat met à mal l'expertise de Béroud (il lui tend un piège en brandissant des tubes de Marsh dans lesquels le docteur Béroud voit de l'arsenic, alors que le laboratoire qui les a préparés atteste qu'il n'y en a aucun). Devant cette situation, le président du tribunal nomme trois nouveaux experts dont les analyses, remises deux mois plus tard, se révèlent contradictoires. Le procès est alors renvoyé pour cause de suspicion légitime mais aussi de sûreté publique, car l'audience a été émaillée de troubles[21].

Un deuxième procès s'ouvre le à la cour d'assises de Bordeaux. Il est marqué par la déclaration de l'expert psychiatre, le docteur André Ceillier : « Marie Besnard est normale, tellement normale qu'elle est anormalement normale[22] », et par une nouvelle bataille d'experts : les analyses toxicologiques réalisées par des toxicologues des laboratoires de la préfecture de police de Paris[note 4], concluant à la même présence anormale d'arsenic dans les prélèvements effectués lors de l'exhumation des cadavres. Mais des erreurs dans leurs rapports, ainsi qu'une confusion au niveau des prélèvements, incitent les magistrats et jurés à demander un complément d'information. Le , la justice met Marie Besnard en liberté provisoire contre une caution de 1,2 million de francs ramenée à deux cent mille francs, somme réunie par des petits-cousins et des amis[23].

Le troisième procès s'ouvre à la cour d'assises de Bordeaux le . Il fait appel à de nouveaux experts, alors que Marie Besnard comparaît libre. Entre-temps, un rapport du professeur René Piedelièvre, établi en 1954, confirme les conclusions des analyses de 1952 mais se montre plus nuancé que celui du docteur Béroud[24]. La justice avait aussi demandé un rapport au professeur Frédéric Joliot-Curie, basé sur la recherche d'arsenic par le procédé nucléaire, mais le physicien est mort en 1958[25]. Les jurés sont sensibles aux arguments de M. Bastisse, cité au titre d'expert des sols en tant que maître des recherches au Centre national de la recherche agronomique, affirmant le  : « Vous avez enterré vos morts dans une réserve d'arsenic ». Le , au terme d'un bref délibéré, le jury de la cour d'assises de la Gironde acquitte Marie Besnard au bénéfice du doute, par sept voix contre cinq[26].

Acquittement

Le défenseur Me Hayot jonglant avec les bocaux et le professeur Béroud examinant les tubes (caricatures de Maurice Tournade, présent au procès)

La première raison de l'acquittement tient à l'attitude du docteur Béroud lui-même : contesté, il se défend difficilement face aux avocats de Marie Besnard. La défense fait valoir également que des erreurs d'étiquetage dans les bocaux contenant les prélèvements ont été commises, certains bocaux pouvant avoir été perdus ou remplacés.

Une enquête au cimetière de Loudun permet de démontrer que le sulfatage des fleurs, la décomposition du zinc (de l'arsenic est normalement contenu dans le zinc commercial issu des ornements funéraires tels les crucifix de métal, les toitures des chapelles) et l'arséniate employé contre le doryphore de la pomme de terre cultivée à proximité par le gardien, peuvent avoir saturé la terre du cimetière d'arsenic et justifier une contamination post-mortem[note 5].

La longueur du procès, le dépérissement des preuves (le dernier procès ayant lieu en 1961), le retournement de l'opinion publique, lassée, conduisent à l'acquittement par défaut (au bénéfice du doute, faute de preuves) de Marie Besnard le [27].

Marie Besnard publie ses mémoires en 1962. Elle meurt d'un cancer des os à Loudun le , à l'âge de quatre-vingt-trois ans, refusant l'inhumation et faisant don de son corps à la science. Elle emporte son ou ses prétendus secrets dans sa tombe après avoir, selon une dernière rumeur, pardonné publiquement[Passage contradictoire] à Louise Pintou[28].

Conséquences

Le fiasco judiciaire de l'affaire a conduit à réviser les méthodes de la justice et des expertises judiciaires. Les expertises ayant conclu à la découverte d'arsenic sur ces dépouilles, considérées comme peu professionnelles, ont été largement contestées lors des procès et par la suite. Le dépôt de métalloïde des tubes de Marsh pouvait tout aussi bien être de l'antimoine.[29]

Dans la culture

Télévision

Radio

Médiagraphie

Bibliographie

  • Marie Besnard, Mes mémoires, Les productions de Paris, 1962.
  • René Héricotte, Marie Besnard ou la justice empoisonnée, Paris, éd. J.A., 1980.
  • Jacqueline Favreau-Colombier, Marie Besnard : la force de l'innocence, Paris, Robert Laffont,
    L'auteure a été avocate de Marie Besnard.
  • Michel Bénézech, A-t-on jugé Marie Besnard ?, Le Bouscat, L'Esprit du temps, 1995 [seul ouvrage reproduisant in extenso l'acte d'accusation et certaines pièces du procès].
  • Jean-Noël Kapferer, Rumeurs : le plus vieux média du monde, Paris, Seuil, 1995.
  • Sophie Mamouni, L'Affaire Besnard, Paris, De Vecchi, 1999.
  • Madeleine Leveau-Fernandez, Marie Besnard : l'honneur d'une femme, Pantin, Le Temps des Cerises, 2006.
  • Bernard Hautecloque « L'Affaire Marie Besnard » p. 87-132 in Les Affaires non élucidées, De Borée, 2019

Documentaires

  • « Marie Besnard, arsenic et vieilles querelles » de la série Des crimes presque parfaits, sur Planète+ CI.
  • « L'Affaire Marie Besnard », dossier de l'INA de 2007, comporte plusieurs documents télévisuels : interview de Marie Besnard par Pierre Dumayet (1962), interview du toxicologue Jean-Marc Rouzioux (1980), libération de Marie Besnard (1954), interview de maître Gauthrat, un de ses avocats (1960), sujet d'avant-procès par Frédéric Pottecher (1961), Marie Besnard avant le verdict (1961), voir en ligne, (consulté le 28 novembre 2021)

Notes et références

Notes

  1. Sur la commune de Vézières (situé à une dizaine de kilomètres au nord de Loudun).
  2. L'enquête de l'inspecteur Normand tourne court, établissant que ce sont les deux enfants d'un domestique qui ont mis le feu en jouant avec des allumettes dans des fanes de haricots. Cf. Jacqueline Favreau-Colombier, Marie Besnard : le procès du siècle, Privat, , p. 54.
  3. De constitution faible, il a eu plusieurs atteintes de tuberculose qui expliquent qu'il est réformé en 1914.
  4. Les professeurs Émile Kohn-Abrest, ancien directeur du laboratoire de toxicologie de Paris, René Fabre, doyen de la Faculté de pharmacie de Paris et membre de l’Académie de médecine, le professeur Henri Griffon, agrégé du Val-de-Grâce, directeur du laboratoire de toxicologie de la préfecture de police, et le professeur René Piedelièvre, médecin légiste et président du conseil national de l’ordre des médecins.
  5. La solubilisation de l'arsenic fait débat chez les experts mais plusieurs expliquent au cours du procès que l'arsenic, insoluble au départ, est solubilisé par la vie microbienne dans le sol et redevient insoluble quand il se fixe sur le cadavre. Cf. Jacqueline Favreau-Colombier, op. cit., p. 234-235.

Références

  1. Maurice Tournade, « Récit complet et caricatures publiés en 2000 », sur maurice-tournade, (consulté le ).
  2. René Héricotte, Marie Besnard ou La justice empoisonnée, Éd. J. A., , p. 87.
  3. Jacqueline Favreau-Colombier, Marie Besnard. Le procès du siècle, Privat, , p. 11.
  4. Favreau-Colombier 1999, p. 12.
  5. « "La véritable affaire Marie Besnard" », sur www.favreaucivilise.com (consulté le ).
  6. Favreau-Colombier 1999, p. 15-16.
  7. Favreau-Colombier 1999, p. 17-18.
  8. Favreau-Colombier 1999, p. 32.
  9. Favreau-Colombier 1999, p. 21.
  10. Pascale Robert-Diard, Didier Rioux, Le Monde. Les grands procès, 1944-2010, Les Arènes, , p. 112.
  11. René Héricotte, Marie Besnard ou La justice empoisonnée, Éd. J. A., , p. 42.
  12. Favreau-Colombier 1999, p. 48.
  13. Favreau-Colombier 1999, p. 72.
  14. René Héricotte, Marie Besnard ou La justice empoisonnée, Éd. J. A., , p. 126.
  15. Christine Mattei, Crimes et criminels … des histoires à perdre la tête, Lulu, , p. 259.
  16. Favreau-Colombier 1999, p. 16.
  17. Roger Picard, Femmes célèbres du Poitou et des Charentes, Martelle Éd., , p. 219.
  18. Favreau-Colombier 1999, p. 103.
  19. Favreau-Colombier 1999, p. 104.
  20. Vidéo de Marie Besnard en mantilles noires, sur INA.fr.
  21. Favreau-Colombier 1999, p. 332.
  22. René Héricotte, op. cit., p. 151.
  23. René Héricotte, Marie Besnard ou La justice empoisonnée, Éd. J. A., , p. 246.
  24. Christine Mattei, Crimes et criminels … des histoires à perdre la tête, s.n., Lulu.com, , p. 261.
  25. Jean-Charles Gonthier, Les grandes affaires criminelles de la Gironde, Romagnat, Éd. de Borée, , p. 144-149.
  26. Serge Cosseron, Jean-Marc Loubier, Femmes criminelles de France, Sayat, Éd. de Borée, , p. 263.
  27. Favreau-Colombier 1999, p. 423.
  28. Emmanuel Pierrat, Les Grandes énigmes de la justice, First, , p. 88.
  29. Jean-Marc Rouzioux, dans Les Dossiers de l'écran, (1980), lire en ligne, consulté le 28 novembre 2021.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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