Longues-sur-Mer
Longues-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 592 habitants[Note 1] (les Longuais).
Longues-sur-Mer | |
Le logis abbatial de l'abbaye Sainte-Marie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Bayeux |
Intercommunalité | Communauté de communes de Bayeux Intercom |
Maire Mandat |
Roland Tirard 2020-2026 |
Code postal | 14400 |
Code commune | 14377 |
Démographie | |
Gentilé | Longuais |
Population municipale |
592 hab. (2019 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 09″ nord, 0° 41′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 77 m |
Superficie | 12,29 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bayeux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bayeux |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune se situe sur le littoral de la mer de la Manche, la côte est hérissée de falaises de soixante-cinq mètres de hauteur. Longues-sur-Mer se trouve dans le Bessin, à 6,5 kilomètres de Bayeux. Couvrant 1 229 hectares, son territoire est le plus étendu du canton de Ryes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port-en-Bessin », sur la commune de Port-en-Bessin-Huppain, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 763,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 25 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Longues-sur-Mer est une commune rurale[Note 7],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayeux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), prairies (8,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones urbanisées (2,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous la forme latinisée [Abbatia Sancte Marie] de Longis en 1027 (charte de Longues, n° 1)[26], Longœ au XIVe siècle, Longense monasterium en 1673[27].
Diverses étymologies ont été proposées : un nom de personne Longus[28] pris absolument ou une allusion à un « terrain allongé »[28],[29] ou encore un nom gaulois en longo- « navire ». Dans tous les cas, il manque un second élément, autre appellatif ou suffixe.
Lieux-dits et hameaux
Fontenailles remonte à un gallo-roman *FONTENALIA, comme Fontenailles (Seine-et-Marne et Yonne) et signifie « source, ru »
Marigny appartient probablement à la série des Marigny, Marigné, Marignac, toponyme gallo-roman *MARINIACU du nom de personne Marinus « le marin » suivi du suffixe gaulois de localisation et de propriété -acum.
Crodalles (Crodale, sans date), nom du moulin Turquois (la Masse de Crodale) et d'une ferme à Fontenailles s'explique vraisemblablement comme Croixdalle (Seine-Maritime, Craudale en 1253[30], ensuite la graphie est régulièrement Crodalle encore au XVIIIe siècle[31]) et peut-être Groudle (Île de Man, Crawdale vers 1511). Ils remontent vraisemblablement au vieil anglais crāwe, corneille (moderne crow) et anglo-danois dal(r), vallée (anglais dial. dale, danois dal) cf. toponymes en -dal et -dalle(s)[32].
Histoire
Moyen Âge
En 1168, un baron normand du nom de Hugues Wac seigneur de Rubercy fonde une abbaye bénédictine à cet endroit. Tombée en commende en 1526, elle fut supprimée en 1782, faute de vocations. On peut encore en voir des vestiges importants.
Époque moderne
En 1861, Longues (403 habitants en 1856) absorbe les anciennes communes de Fontenailles (177 habitants, à l'est du territoire) et de Marigny (287 habitants, à l'ouest)[33]. La commune prend le nom de Longues-sur-Mer 1924[33].
La Seconde Guerre mondiale
Au nord du village à environ 450 mètres du littoral, fin 1943-début 1944, fut bâtie une batterie côtière, nommée Spécial MKB, gérée par la Kriegsmarine, composée de quatre bunkers abritant chacun un canon de marine de 150 mm TK C/363 TL C/36 d'une portée de près de 20 km, qui outre les navires au large, menaçaient les plages du débarquement de Gold Beach et Omaha Beach. Les Alliés firent donc de la mise hors de combat de cette batterie un objectif prioritaire du jour J. Outre des bombardements aériens la semaine précédente, la batterie subit un pilonnage des croiseurs anglais HMS Ajax et HMS Argonaut, et du croiseur français Georges Leygues, empêchant les canons allemands d'exercer une réelle menace. Le lendemain, en fin de matinée, après un second bombardement aérien de la RAF, leurs canons hors de combat, les 120 soldats de la garnison (sur 180 le 6 au matin) se rendirent aux soldats britanniques du 2e régiment du Devonshire.
Longues-sur-Mer, située à la limite des secteurs américain et anglo-canadien, subit de gros dégâts pendant les jours du débarquement.
- Batterie de Longues-sur-Mer, canon de 150 mm.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints[34].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 592 habitants[Note 9], en diminution de 5,88 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Longues a compté jusqu'à 875 habitants en 1861, mais les trois communes de Longues, Fontenailles et Marigny totalisaient 958 habitants en 1821 (respectivement 402, 185 et 371)[33].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Batterie allemande du mur de l'Atlantique.
- Abbaye Sainte-Marie. Fondée en 1168 par Hugues Wac, seigneur de Rubercy. Tombée en commende en 1526, elle fut supprimée en 1782, faute de vocations. Église du XIIIe siècle.
- Église paroissiale Saint-Laurent de Longues[38]. Mentionnée au XIIe siècle, elle fut totalement remodelée au XVIIe, après le regroupement des trois paroisses (Longues, Marigny et Fontenailles).
- Église Saint-Laurent de Marigny XIIe – XIIIe siècles. La porte de son cimetière fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques[39].
- Église Saint-Pierre de Fontenailles, du XIIe siècle. Construite en 1202, elle fut détruite par les bombardements de 1944, elle n'a pas été reconstruite et reste en ruines. Elle possédait à son sommet la cloche la plus vieille de France qui a depuis été transférée au musée Baron-Gérard à Bayeux.
- Château de Marigny, XVIIe siècle.
- Ancienne épicerie[40], rue de l'Abbaye.
Patrimoine naturel
- Le Chaos : falaises calcaires écroulées par l'action de l'érosion entre Port-en-Bessin et Arromanches qui donnent à la côte un aspect sauvage et chaotique.
L’abbaye Sainte-Marie vue depuis la porterie. L’église Saint-Laurent dans le bourg. Vestiges de l'ancienne église Saint-Laurent (Marigny). Le clocher de l’ancienne église Saint-Pierre (Fontenailles). Chaos rocheux des falaises de Longues-sur-Mer
Héraldique
Blason | Taillé haussé à dextre et abaissé à senestre : au 1er d'azur aux trois demoiselles [rochers isolés des falaises] en ombre d'argent, au 2e de gueules à deux léopards d'or l'un au-dessus de l'autre[41]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Port-en-Bessin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Longues-sur-Mer et Port-en-Bessin-Huppain », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Port-en-Bessin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Longues-sur-Mer et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Caen-Carpiquet - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 411a sous Longes
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados : comprenant les noms de lieu anciens et moderne, Impr. nationale (Paris, (lire en ligne), p. 172.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cit.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996 (ISBN 2-905461-80-2), p. 161.
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 64
- Abbé Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1764, p. 545
- François de Beaurepaire, Op. cit.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Réélection 2014 : « Longues-sur-Mer (14400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Notice no IA00121879, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Cimetière », notice no PA00111503, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison de commerçant », notice no IA00121889, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=735
Liens externes
- Résumé statistique de Longues-sur-Mer sur le site de l'Insee
- Les "Demoiselles de Fontenailles" sur Histoire Normande
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
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