Marilù Tolo
Maria Lucia Tolo, dite Marilù Tolo, est une actrice italienne née le à Rome (Latium, Italie).
Pour les articles homonymes, voir Tolo.
Nom de naissance | Maria Lucia Tolo |
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Naissance |
Rome, Latium, Italie |
Nationalité | Italienne |
Profession | Actrice |
Elle est apparue dans soixante-quatre films entre 1960 et 1985.
Biographie
Carrière
Née à Rome, Maria Lucia Tolo travaille à un très jeune âge comme assistante de Mario Riva dans le spectacle télévisé de la RAI, Il Musichiere[1].
Elle veut devenir architecte, mais les difficultés financières soudaines de ses parents la contraignent à abandonner ses études. Elle se fait alors engager comme mannequin vedette par le couturier Schubert. Sportive, il est envisagé un temps qu'elle représente son pays aux Jeux olympiques de Rome de 1960.
Marilù Tolo fait ses débuts à 16 ans dans le film Les Adolescentes d’Alberto Lattuada[1].
En tant que mannequin, elle a été une amie proche du couturier Valentino. Valentino a avoué dans une interview en 2007 que Marilù Tolo avait été la seule femme qu’il avait réellement aimée[2].
En 1966, le magazine américain Life la classe parmi les huit premières beautés du monde.
Vie privée
Marilù Tolo a eu une liaison avec le réalisateur italien Dario Argento, initiée sur le tournage du film Le cinque giornate (1973).
Après une relation tumultueuse avec le prince Alphonse de Bourbon Dampierre, achevée en 1984, l’actrice épouse un entrepreneur mexicain dont la famille est propriétaire du géant de la télévision Televisa. Elle abandonne sa carrière cinématographique et se consacre ensuite à sa vie privée. En 2001, elle apparaît dans des films d’archives, au sein du documentaire Superman : Screen Tests qui montre son audition pour le rôle d’Ursa dans le film Superman de 1978 (rôle plus tard proposé à Sarah Douglas).
Marilù Tolo vit actuellement entre Los Angeles et le Mexique.
Filmographie partielle
- 1960 : Les Adolescentes (I dolci inganni) de Alberto Lattuada
- 1960 : Les Hurleurs (Urlatori alla sbarra) de Lucio Fulci
- 1960 : Les Plaisirs du samedi soir (I piaceri del sabato notte) de Daniele D'Anza
- 1960 : La Reine des Amazones (La regina delle Amazzoni) de Vittorio Sala
- 1961 : Le ambiziose de Tony Amendola
- 1963 : Shéhérazade de Pierre Gaspard-Huit
- 1964 : Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana) de Vittorio De Sica
- 1964 : Maciste et les 100 gladiateurs (Maciste, gladiatore de Sparta) de Mario Caiano
- 1964 : Hercule contre les mercenaires (L'Ultimo Gladiatore) d'Umberto Lenzi
- 1964 : Le Triomphe d'Hercule (Il trionfo di Ercole) d'Alberto De Martino
- 1964 : Le Gladiateur magnifique (Il magnifico gladiatore) d'Alfonso Brescia
- 1965 : La Celestina P... R... de Carlo Lizzani
- 1965 : Les Renégats du désert (Una ráfaga de plomo) de Paolo Heusch et Antonio Santillán
- 1965 : Le Chant du monde de Marcel Camus
- 1965 : Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti) de Federico Fellini
- 1965 : 077 intrigue à Lisbonne (Misión Lisboa) de Tulio Demicheli
- 1965 : Call Girls 66 de Roberto Mauri
- 1966 : Intrigue à Suez (Un colpo da mille miliardi) de Paolo Heusch
- 1966 : Ramdam à Rio (Se tutte le donne del mondo) d'Henry Levin
- 1966 : New York dans les ténèbres (Perry Grant agente di ferro) de Luigi Capuano
- 1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray
- 1966 : Anticipation, ou l'Amour en l'an 2000 de Jean-Luc Godard Sketch « Le plus vieux métier du monde »
- 1966 : La Bourse et la Vie de Jean-Pierre Mocky
- 1966 : Opération opium (The poppy is also a flower) de Terence Young
- 1966 : Le Judoka agent secret de Pierre Zimmer
- 1966 : Barbouze chérie (Zarabanda bing bing) de José María Forqué
- 1967 : Tire encore si tu peux (Se sei vivo, spara) de Giulio Questi
- 1967 : Sept hommes et une garce de Bernard Borderie
- 1967 : Casse-tête chinois pour le judoka de Maurice Labro
- 1967 : Les Sorcières (Le streghe) de Luchino Visconti
- 1968 : Candy de Christian Marquand
- 1968 : L'Enfer de la guerre (Commandos) d'Armando Crispino
- 1968 : Le tueur aime les bonbons (Un killer per sua maestà) de Federico Chentrens et Maurice Cloche
- 1969 : Mortelle Symphonie (Las trompetas del apocalipsis) de Julio Buchs
- 1970 : Gradiva de Giorgio Albertazzi
- 1970 : Un été sauvage de Marcel Camus
- 1970 : Roy Colt et Winchester Jack (Roy Colt e Winchester Jack) de Mario Bava
- 1970 : Uccidete il vitello grasso e arrostitelo de Salvatore Samperi
- 1971 : Confession d'un commissaire de police au procureur de la république (Confessione di un commissario di polizia al procuratore della repubblica) de Damiano Damiani
- 1971 : La controfigura de Romolo Guerrieri
- 1971 : Le Roman d'un voleur de chevaux (Romance of a Horsethief) d'Abraham Polonsky
- 1971 : Et viva la révolution ! (¡Viva la muerte... tua!) de Duccio Tessari
- 1971 : Siamo tutti in libertà provvisoria de Manlio Scarpelli
- 1972 : Folie meurtrière (Mio caro assassino) de Tonino Valerii
- 1972 : Themroc de Claude Faraldo
- 1972 : Barbe-Bleue (Bluebeard) d'Edward Dmytryk
- 1972 : Abus de pouvoir (Abuso di potere) de Camillo Bazzoni
- 1973 : Cinq jours à Milan (Le cinque giornate) de Dario Argento
- 1974 : Pénitencier de femmes perverses (Prigione di donne) de Brunello Rondi
- 1974 : Il trafficone de Bruno Corbucci
- 1975 : Au-delà de la peur de Yannick Andréi
- 1975 : Les Brigades du Tigre, épisode De la poudre et des balles de Victor Vicas
- 1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret
- 1978 : L'Empire du Grec (The Greek Tycoon) de Jack Lee Thompson
- 1981 : The Sleep of Death de Calvin Floyd
- 1982 : Crime au cimetière étrusque (Assassinio al cimitero etrusco) de Sergio Martino
- 1983 : Il tassinaro d'Alberto Sordi
- 1983 : Vacanze di Natale de Carlo Vanzina
- 1984 : Les Derniers Jours de Pompéi (The Last Days of Pompeii) de Peter Hunt (série TV)
Anecdote
- Marilù Tolo est l'inspiratrice de la chanson Marilu de Serge Gainsbourg (1966)[3].
Notes et références
- (it) Roberto Chiti, Dizionario del cinema italiano: Le attrici, Rome, Gremese (it), (ISBN 8877423420)
- (it) Laura Laurenzi, « Valentino, 45 anni da re della moda "Ho amato l'attrice Marilù Tolo" - Persone », sur repubblica.it, (consulté le ).
- L’agent de l’actrice aurait refusé que la chanson s’appelle Marilù Tolo. D’après : Serge Gainsbourg, l'intégrale et cætera, d’Yves-Ferdinand Bouvier et Serge Vincendet, éditions Bartillat, Paris, 2005 (ISBN 2841003418).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
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