Matchiche
La matchiche, mattchiche ou maxixe, parfois appelé tango brésilien, est un genre de musique et danse née à Rio de Janeiro au Brésil en 1868, à peu près au moment où le tango se développait en Argentine et en Uruguay.
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Dérivée de la batuque, c'est une danse afro-brésilienne développée par les esclaves noirs de l'ethnie Chopi originaire du Mozambique, où il y a une ville nommée Maxixe qui, sensiblement, donna son nom à la danse. Comme le tango, la matchiche s'est exportée en Europe et aux États-Unis au début du XXe siècle.
La musique accompagnant la matchiche a été influencée par diverses formes de danses, comme le tango, le lundu, la polka et la habanera.
La matchiche est l'une des danses qui a influencé la samba et la lambada.
Le mot est devenu très célèbre en France grâce à la chanson La Matchiche chantée par Félix Mayol dès 1905.
Raymond Queneau évoque la Matchiche dans une reprise de la fable de La Fontaine, La fourmi et la cigale:
- "(...) eh dit-elle point n'est la saison
- des sports alpinistes
- (vous ne vous êtes pas fait mal j'espère ?)
- et maintenant dansons dansons
- une bourrée ou la matchiche."
- Elle est mentionnée aussi dans le roman russe Le Veau d'or (1931) par Ilf et Petrov.
Dans "Mort à crédit", Céline fait aussi référence à cette chanson.
La Houppa chante et danse « La Mattiche »[1] dans le film Le Mensonge de Nina Petrovna[2],[3]de 1937.
Récemment, une boite à musique en forme de cochon ayant appartenu à la journaliste de mode, Edith Rosenbaum, survivante du naufrage du Titanic, a été retrouvé dans l'épave du paquebot et restaurée (numériquement). Les chercheurs ne connaissant pas la musique produite par la boite, l'ont soumise aux internautes par le biais d'un clip vidéo . Nombreux sont ceux qui ont reconnu la matchiche dans sa version européenne.
Références
Lien externe
Fiche de La Mattchiche (78 tours numérisé) sur le site de la Médiathèque musicale de Paris
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