Maumusson (Loire-Atlantique)

Maumusson est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Vallons-de-l'Erdre. Sise dans la marche de Bretagne, Maumusson se situe dans le pays d'Ancenis.

Pour les articles homonymes, voir Maumusson.

Maumusson

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Commune Vallons-de-l'Erdre
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Ancenis
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Lucien Talourd
2018-2020
Code postal 44540
Code commune 44093
Démographie
Gentilé Maumussonnais
Population 1 046 hab. (2015 )
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 01″ nord, 1° 06′ 16″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 84 m
Superficie 24,56 km2
Élections
Départementales Ancenis
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Maumusson
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Maumusson
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Maumusson
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Maumusson

    Longtemps sous la domination de la seigneurie de La Motte, Maumusson a connu une période tourmentée lors de la Révolution, ses habitants rejoignant en nombre les rangs des Chouans. L'économie est depuis l'origine basée sur l'agriculture et l'élevage. Maumusson a subi une période de déclin démographique qui a pris fin au début du XXIe siècle.

    Géographie

    Situation

    Situation de la commune de Maumusson dans le département de la Loire-Atlantique.

    Maumusson est située à 10 km au nord-est d'Ancenis. Les communes limitrophes sont Bonnœuvre, Pannecé, Pouillé-les-Côteaux, La Roche-Blanche, Loireauxence en Loire-Atlantique, Freigné en Maine-et-Loire.

    Relief

    Le sud de la commune est relativement plat. Le nord est parcouru dans l'axe est-ouest d'un relief peu élevé.

    Hydrographie

    La commune est parcourue par la Motte, la Morleyère, la Libaudière et le Gué des Forges[F 1].

    Climat

    Avec sa façade océanique orientée vers l'Ouest et un relief peu accentué, le climat de la Loire-Atlantique est de type tempéré océanique. Les hivers y sont doux (5 °C en moyenne), les étés faiblement chauds (18 °C en moyenne). Les précipitations sont fréquentes (surtout en hiver et au printemps) mais rarement violentes.

    Maumusson est proche de la région angevine. Le tableau suivant recense les données climatique d'Angers, distante de 40 kilomètres à vol d'oiseau de la commune de Maumusson.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 7,9 9,2 12,6 15,3 19 22,6 24,9 24,7 21,8 17 11,4 8,4 16,2
    Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,2 3,9 5,6 8,9 11,8 13,6 13,4 11,3 8,4 4,6 2,8 7,4
    Températures moyennes (°C) 5 5,7 8,2 10.4 13,9 16,2 19,2 19,1 16,5 12,7 8 5,6 11,8
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 62,1 50,8 51,7 44,6 54,4 41,2 43,8 44,9 52,2 59,6 64,5 63,4 633,4
    Durée mensuelle d'ensoleillement (heures/mois) 70 92 141 179 201 234 248 237 191 129 89 65 1877
    Source : Climatologie de 1947 à 2008 - Angers, France

    Risques de catastrophe naturelle

    La commune est dans une zone de risque sismique négligeable. Elle a connu des dommages ayant entraîné la publication d'un arrêté de reconnaissance de catastrophe naturelle à la suite des inondations de [1].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Malus Mutius en 1135, de Malo Mulçone en 1104 (ou 1144) et Maumocon en 1276[2].

    Maumusson possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Maumuczon (écriture ELG)[3]. La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Malvegon[2].

    Histoire

    Origines

    Les traces de l'activité humaine de la préhistoire et de l'antiquité n'ont pas été révélées sur le territoire de la commune. Il semble, d'après des photos aériennes prises peu avant 2004, que se situait à La Besnière une ferme gauloise. Pendant la période gallo-romaine une voie de communication parcourait le nord du territoire de la commune. L'existence de la paroisse de Maumusson est attestée pour la première fois en 1104 dans une charte de l'évêque de Nantes Guérech II de Cornouaille. Celui-ci confirme que Maumusson dépend de l'abbaye Saint-Florent de Saumur[M 1]. Maumusson fait partie du duché de Bretagne jusqu'en 1532 avant d'être intégrée au royaume de France par le traité d'union de la Bretagne à la France.

    Moyen Âge et Temps modernes

    Au Moyen Âge le territoire de la paroisse est divisée en plusieurs petites seigneuries, la plus importante étant celle de La Motte. Seuls les nobles de cette terre portaient le nom de seigneurs de Maumusson. Ils exercent les droits de haute, moyenne et basse justice[F 1]. En 1658 la marquise de Sévigné séjourne à La Motte, de même que, en 1661, les mousquetaires du roi commandés par le capitaine d'Artagnan, en route pour accompagner Louis XIV qui va présider la session des États de Bretagne. À cette occasion, les mousquetaire arrêtent Nicolas Fouquet devant la cathédrale de Nantes[M 2]. La seigneurie de La Motte relève de celle de la Motte-Glain. En 1701 elle est réunie à celle de Saint-Herblon. Ainsi se forme le marquisat de Châteaufromont. La seigneurie de La Motte passe sous dépendance de Saint-Mars-la-Jaille lorsque la famille de la Ferronnays en devient propriétaire en 1740[F 1].

    Révolution et chouannerie

    La Révolution a marqué la commune. La population refuse la constitution civile du clergé. En révolte contre le gouvernement républicain, plusieurs Maumussonnais sont tués. Le prêtre est fusillé. Menés par Jean Terrien dit Cœur de lion, les Chouans combattent les Républicains, tuant plusieurs soldats[M 2] au cours de nombreux combats[F 1].

    Depuis le XIXe siècle

    Durant les Cent-Jours, quelques royalistes sont tués à Maumusson. En 1872 une partie du territoire de La Rouxière est cédé à Maumusson[F 1]. Cette portion de territoire, appelée « la queue de poêle » couvre 174 hectares et est peuplée de 78 habitants[M 2]. Lors de la Première Guerre mondiale, 53 Maumussonnais sont « morts pour la France »[M 3], et trois lors de la Seconde Guerre mondiale[M 4].

    L'économie de la commune est toujours basée sur l'agriculture et l'élevage au XXIe siècle[F 1]. Entre 1950 et 2000 le nombre d'exploitations agricoles à Maumusson a été divisé par trois : 113 en 1950, 103 en 1970, 80 en 1980 et 30 en 2000[M 5]. La mécanisation est apparue de manière progressive : la première faucheuse en 1920, le premier tracteur en 1944, la première moissonneuse-batteuse en 1956, la première trayeuse en 1960 et la première salle de traite en 1980[M 6]. Maumusson subit l'exode rural jusqu'au début du XXIe siècle[F 1], la tendance démographique s'inversant après 2005.

    Politique et administration

    Maumusson est située dans le canton d'Ancenis depuis 2015 (auparavant, il se trouvait dans le canton de Saint-Mars-la-Jaille), arrondissement d'Ancenis, dans le département de la Loire-Atlantique. Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 500 et 1 500 habitants, le conseil municipal est constitué de quinze membres en 2011.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[M 7]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1870 1901 Théophile Lambourg    
    1901 1919 Jean Dupont    
    1919 1925 Joseph du Gasset    
    1925 1931 Jacques Bory    
    1931 1935 Auguste Joubert    
    1935 1945 René Bory    
    1945 1947 Joseph Livenais    
    1947 1965 Joseph Legendre    
    1965 1983 Maurice Goizet    
    1983 1995 Francaire Bory    
    mars 1995 mars 2008 Jean-Paul Trimoreau[Note 1]    
    mars 2008 mars 2014 André Guillet   retraité
    mars 2014 En cours Lucien Talourd Divers gauche retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Maumusson est membre de la communauté de communes du Pays d'Ancenis, qui est constituée de vingt-neuf communes regroupées autour d'Ancenis. La commune est représentée au conseil intercommunal par le maire et deux élus communautaires[4].

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Maumusson est une commune multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi d'Ancenis et du bassin de vie de Saint-Mars-la-Jaille. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[5]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 88 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 12 % dans des zones « très peu denses »[6].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8].

    En 2015, la commune comptait 1 046 habitants[Note 2], en augmentation de 5,76 % par rapport à 2009 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9659649881 0351 1281 1181 0951 0851 038
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0831 1141 2651 3561 3881 4121 4311 4141 304
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2351 2131 1221 0721 0091 009938901904
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8948628248268338109499901 032
    2015 - - - - - - - -
    1 046--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,4 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[11],[12],[13]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[11],[12],[13].

    Pyramide des âges à Maumusson en 2013 en pourcentage[11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ans ou +
    1,0 
    5,1 
    75 à 89 ans
    7,3 
    15,0 
    60 à 74 ans
    13,9 
    17,7 
    45 à 59 ans
    18,0 
    23,2 
    30 à 44 ans
    21,6 
    13,2 
    15 à 29 ans
    12,4 
    25,3 
    0 à 14 ans
    25,9 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[12]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Équipements et services

    Mairie de Maumusson.

    Santé

    Il n'y a pas de médecin à Maumusson, les plus proches sont situés à Belligné et Saint-Mars-la-Jaille. Les infirmiers les plus proches se trouvent à Belligné et à La Roche-Blanche. Un centre hospitalier est installé à Ancenis.

    Enseignement

    Maumusson dépend de l'académie de Nantes. Il n'y a pas d'école publique dans la commune. L'école privée Sainte-Marie fait partie réseau de l'enseignement catholique[14]. Le collège le proche se trouve à Saint-Mars-la-Jaille, et les lycées se situent à Ancenis[15].

    Manifestations culturelles et festivités

    En mai 2011 est organisé le 7e festival de musique,organisé par la Maumission Association des jeunes de Maumusson qui a baptisé son Festival « ô mauvais buisson », qui a accueilli en 2010 le groupe Elmer Food Beat, en 2011 Mademoiselle K[16], Archimède, Oldelaf et en 2016 Epsylon et Youssoupha. De nombreuses autres manifestations se déroulent tout au long de l'année : repas conviviaux, randonnées, spectacles, manifestations sportives, etc.

    Associations

    La plus ancienne association de la commune est la Société de jeu de boules, fondée en 1938. En 1956, sous l'impulsion de l'abbé Emriau, vicaire instituteur, l'Association sportive maumussonnaise est créée, autour de la pratique du football. En 2004 la mairie recensait 22 associations sportives, culturelles, d'anciens combattants, de supporters, de pêche[M 8].

    Économie

    Au l'Insee recensait 25 entreprises dans la commune, dont trois dans l'industrie, neuf dans la construction et treize dans le commerce, les transports et les services divers. Selon la même source, il y avait cette année-là 140 emplois à Maumusson, et 6,2 % des actifs étaient au chômage.

    L'agriculture est un domaine important de l'activité économique maumussonnaise. La superficie totale des exploitations est passée de 2 069 ha en 1988 à 2 119 ha en 2000, le nombre d'exploitations passant de 61 à 42 dans cette période. Le nombre d'exploitations pratiquant l'élevage bovin est passé de 54 à 35 entre 1988 et 2000, pour un nombre de tête équivalent (2 960 en 2000). Par contre l'élevage de la volaille a nettement progressé. Alors que 48 élevages disposaient de 19 438 bêtes en 1988, les 20 existantes en 2000 en comptaient 33 020. Entre 1988 et 2000, l'unité de travail annuel a été divisée par deux, passant de 94 à 53.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul porte un écusson sculpté au-dessus de son portail central qui atteste de sa date de construction : 1614. Construite pour remplacer une chapelle sur commande d'Étienne Raoul de la Guibougère, seigneur de La Motte, elle comporte une nef et une tour fortifiée. L'édifice est agrandi au XIXe siècle. Une flèche octogonale est placée sur la tour. L'église est de style roman. Les douze vitraux datent du XIXe siècle. Le retable date des XVIIe et XVIIIe siècles, la peinture centrale, œuvre de Joseph-René Gouézou peinte au milieu du XIXe siècle, représente le martyre du recteur de Maumusson lors de la Révolution, l'abbé Bouvier, qui eut le poignet tranché avant d'être fusillé. Ce religieux est inhumé dans l'église en 1795, sa pierre tombale est située dans le chœur[F 2].

    « Les Basses-Chapellières » ou « les Chapellières » est le nom d'une demeure en tuffeau construite entre le début du XVIIe siècle et le XVIIIe siècle. À l'une de ses extrémités se trouve un pigeonnier couvert d'un toit en ardoise en forme de casque, élément architectural qui vaut à la bâtisse d'être localement baptisée « château ». Propriété du député Jacques Defermon, la maison est utilisée par les Chouans conduits par Jean Terrien, qui utilise notamment la fameuse « tour » comme cachette[F 3]. En 2001, le manoir devient la propriété du journaliste et écrivain Pierre Péan, lui-même descendant de Jean Terrien[17],[18].

    Le château de la Motte visible au XXIe siècle date de 1840, année au cours de laquelle la famille Bory entreprend une reconstruction. Seule la cave témoigne du château-fort avec tours et douves construit au début du XVIIe siècle par Étienne Raoul de la Guibourgère. Dans cette demeure a séjourné la marquise de Sévigné, invitée par la propriétaire d'alors, son amie Mme de la Troche[F 3].

    Héraldique

    Tiercé en pairle renversé : au premier, d'hermine plain ; au deuxième, de sinople au cerf d'or passant ; au troisième, de gueules à la clef d'or et l'épée d'argent garnie aussi d'or passées en sautoir.
    (Une autre version, donnée dans Maumusson, un siècle d'histoire :
    Tiercé en pairle renversé, à dextre d'hermines plain, à senestre de sinople au cerf d'or passant, en pointe de gueules à la clé d'or passée en sautoir à une épée à la poignée d'or et lame d'argent[M 9].)

    L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Olivier Cruau (délibération municipale du ).
    Le cerf évoque le bois de Maumusson et la couleur verte l'agriculture. La clef de saint Pierre et l'épée de saint Paul, les deux patrons de la paroisse, sont sur fond rouge, le sang des martyr de la Révolution[M 9].


    Légende

    Les fées Mainberthes sont des fées bienfaisantes qui soulagent les personnes malades de leur labeur. Elles se réfugient dans des grottes ou sous des blocs de pierre, sur des points élevés proches d'un ruisseau, dans des lieux à l'écart. La roche aux Mainberthes est supposée être un de ces lieux. La légende, lorsqu'elle était véhiculée lors des veillées, avait l'avantage de dissuader les enfants de se risquer à aller dans des endroits dangereux[F 1].

    Littérature

    En 1987, l'écrivain et journaliste Pierre Péan a publié un ouvrage historique, Les Chapellières[19], du nom du château des Basses-Chapellières à Maumusson. Le thème de l'ouvrage est le croisement des destins du propriétaire, Jacques Defermon, juriste membre de la Convention et de l'Assemblée constituante puis conseiller financier et ministre d'état de Napoléon Ier, et de Jean Terrien, fils d'un métayer de Defermon installé à Issé et ancien séminariste, devenu chef chouan[M 10].

    Personnalités liées à la commune

    • Yves Bouvier (1719-1794), prêtre nommé recteur de Maumusson en 1765 et mort en martyr le . Inhumé en l'église de Maumusson.
    • Jacques Defermon (1752-1831), juriste membre de la Convention et de l'Assemblée constituante puis conseiller financier et ministre d'état de Napoléon Ier, propriétaire du château des Basses-Chapelières.
    • Abbé Souffrant (1755-1828), curé de Maumusson pendant la révolution et sous la Terreur, prophétisa le retour de la Royauté en France, par le Grand Monarque, descendant de la branche aînée des Bourbons et issu d'un rameau coupé. Sept ans avant sa réalisation, il prédit l'apparition de la Croix de Migné.
    • Jean Terrien (1766-1855), né à Maumusson, chef chouan.
    • Pierre-Joseph Thomas (1861-1939), né à Maumusson, religieux, fondateur de la première caisse rurale du pays nantais.
    • Louis Oury, né à Maumusson en 1933, est historien et écrivain.
    • Pierre Péan (1938-2019), journaliste et écrivain, bien que né à Sablé-sur-Sarthe, sa famille était néanmoins originaire de la commune où il possédait la manoir des Basses-Chapellières depuis 2001[17] et dont il fut lui-même conseiller municipal entre 2008 et 2010. Il fut également l'auteur de « Les Chapellières : une terre, deux destins en pays chouan », un livre sur le chef chouan Jean Terrien (qui était son aïeul) et le conventionnel Jacques Defermon[18].

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

    • Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic éditions, , 1383 p. (ISBN 978-2-84234-040-7, LCCN 00357670), p. 1127-1129. 
    • Collectif, Maumusson, un siècle d'histoire, Maumusson, Mairie de Maumusson, , 212 p.  (consultable à la bibliothèque Jacques Demy à Nantes, cote 944.167 MAU)
    • Pierre Péan, Les Chapellières : une terre, deux destins croisés en pays chouan, Paris, Albin Michel, , 359 p. (ISBN 978-2-226-02835-8)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Réélu en 2001.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.

    Références

    Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, (voir en bibliographie).

    1. p. 1127
    2. p. 1128
    3. p. 1129

    Collectif, Maumusson, un siècle d'histoire, Mairie de Maumusson, (voir en bibliographie).

    1. p. 15
    2. p. 16
    3. p. 41
    4. p. 43
    5. p. 71
    6. p. 73
    7. p. 27
    8. p. 161
    9. p14
    10. p. 22

    Autres références.

    1. « Maumusson », sur Portail de la prévention des risques majeurs, (consulté le )
    2. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis »
    3. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le )
    4. « Maumusson », sur Communauté de communes du Pays d'Ancenis (consulté le )
    5. « Commune de Maumusson (44093) », Insee (consulté le ).
    6. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
    7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
    11. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Maumusson - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    12. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    13. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    14. « Les écoles de l'académie », sur Académie de Nantes (consulté le )
    15. « Annuaire des établissements », sur Académie de Nantes (consulté le )
    16. « Maumusson - Derniers préparatifs pour le festival Ô Mauvais Buisson », sur ancenis.net, L'écho d'Ancenis et du Vignoble (consulté le ).
    17. « La mort du journaliste Pierre Péan », sur YoNaab (consulté le )
    18. « Nécrologie Décédé jeudi soir, Pierre Péan avait ses attaches près de Nantes », Presse Océan, (lire en ligne)
    19. Pierre Péan, Les Chapellières : une terre, deux destins croisés en pays chouan, Paris, Albin Michel, , 359 p. (ISBN 978-2-226-02835-8)
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