Merry-la-Vallée
Merry-la-Vallée est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Merry.
Merry-la-Vallée | |||||
Mairie & restaurant de Merry-la-Vallée. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Aillantais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Prevost 2020-2026 |
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Code postal | 89110 | ||||
Code commune | 89251 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
371 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 47′ 57″ nord, 3° 19′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 160 m Max. 292 m |
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Superficie | 18,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Auxerre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Le Val-d'Ocre (Saint-Aubin-Château-Neuf) |
Le Val-d'Ocre (Saint-Martin-sur-Ocre) | |||
Villiers-Saint-Benoît | N | Égleny | ||
O Merry-la-Vallée E | ||||
S | ||||
Toucy | Parly | Beauvoir |
Toponymie
Les formes les plus anciennes de Merry-la-Vallée sont les suivantes[1] :
- Matriacus, viii e se (Bibl. hist. de l'Yonne, I, 348) ;
- Marriacum, 1221 (chap. d'Auxerre) ;
- Merriacum in Valle, XVe siècle (pouillé du dioc. d'Auxerre ; Lebeuf, Hist. d'Auxerre, IV, pr. no 413) ;
- Merri, 1289 (chap. d'Auxerre) ;
- Merry-lez-Églény, 1481 ;
- Mery, 1638 (chap. d'Auxerre).
Urbanisme
Typologie
Merry-la-Vallée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), terres arables (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), prairies (2,5 %), zones urbanisées (1,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Au XIXe siècle Merry-la -Vallée dépendait du canton d'Aillant.— Seigneurie appartenant au chapitre d'Auxerre[1].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 371 habitants[Note 3], en diminution de 7,94 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'église date du Moyen Âge. C'est l'église paroissiale de Saint-Vincent et de Saint -Fiacre, à deux nefs, du XVe siècle[14].
- La Chapelle de Saint-Félix se situe au milieu des bois. La première mention remonte à 1270 (chapitre d'Auxerre). En 487, saint Félix, encore enfant, fut martyrisé comme chrétien, en ce lieu. Ses reliques furent transférées dans l'église Saint-Germain d'Auxerre. Au XVIe siècle la chapelle fut détruite pendant les guerres de religion. La chapelle actuelle a été construite en 1843 et restaurée, en 1895[15]. Marcel Poulet a décoré cette chapelle en 1997 de deux peintures murales sur le mur du chevet (tempera aux ocres locales): martyre de Saint-Félix et Massacre des Innocents avec de nombreuses références à des faits récents (bombardements, déportation, génocides africains).
- Le Château d'Arthé - privé -
Environnement
La commune inclut deux ZNIEFF :
- ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental[16],[17]. L'habitat particulièrement visé par cette ZNIEFF est fait d'eaux douces stagnantes ; les autres habitats inclus dans la zone sont des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, et des bois ;
- ZNIEFF de la prairie de fauche en vallée de Maurepas et bois voisin de la Faïencerie, 183 ha de prairies améliorées et de cultures comme habitat visé, et comprenant aussi des eaux courantes, des prairies humides et mégaphorbiaies, du bocage et des bois. Cette ZNIEFF s'étend sur les communes de Dracy, Merry-la-Vallée, Toucy et Villiers-Saint-Benoit[18].
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- QUANTIN (Maximilien) Dictionnaire topographique du département de l'Yonne... (1862) p. 81.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Maximilien Quantin, Répertoire archéologique du département de l'Yonne, vol. 1, Paris, Imprimerie impériale (publié par ordre du ministre de l'Intérieur), coll. « Répertoire archéologique de la France », (réimpr. Res Universis, 1991), 291 p. (lire en ligne), p. 125 de la section « Yonne ».
Note sur la section « Yonne » : L'Yonne est le dernier des cinq départements présentés dans le document lié - après l'Oise (Emmanuel Woillez, 1862), l'Aube (Darbois de Jubainville, 1861), le Morbihan (M. Rosenzweig, 1863) et le Tarn (Hippolyte Crozes, 1865).
Accès direct à la section "Yonne" : dans le menu des pages de google livres (au-dessus et à droite de la fenêtre de lecture du livre), cliquer sur "c" (entre "Magnicourt" et "Saint-Léger-sous-Brienne"). - Dictionnaire topographique du département de l'Yonne - Max. Quantin - 1862
- ZNIEFF 260014900 - Étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- La ZNIEFF des étangs, prairies et forêts du Gâtinais sud oriental rassemble plusieurs sites de mêmes caractéristiques, et nombre de ces sites s'étendent sur des parties de plusieurs communes. Les communes concernées par cette ZNIEFF sont : Aillant-sur-Tholon, Béon, Charny, Chassy, Chevillon, Cudot, Dracy, La Ferté-Loupière, Grandchamp, Merry-la-Vallée, Les Ormes, Parly, Perreux, Précy-sur-Vrin, Prunoy, Saint-Aubin-Château-Neuf, Saint-Denis-sur-Ouanne, Saint-Martin-sur-Ocre, Saint-Romain-le-Preux, Senan, Sépeaux, Sommecaise, Toucy, Villefranche, Villiers-Saint-Benoît, Villiers-sur-Tholon et Volgré.
- ZNIEFF 260008535 - Prairie de fauche en vallée de Maurepas et bois voisin de la Faïencerie sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
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