Mickaël Serfati

Né le 28 février 1989 à Paris[3] d'un père professeur de karaté, Daniel Serfati ex-champion de France, et d'une mère elle-même karateka et ceinture noire, Mickael a baigné dans le monde du karaté dans toute sa vie. Il démarre ses premiers Interclubs dès l'âge de quatre ans et rapporte ses premières médailles. À l'âge de 14 ans, il passe sa ceinture noire. Après deux échecs au premier tour à 13 ans et 14 ans, il remporte son premier titre de champion de France à l'âge de 15 ans lors de championnats de France minimes à Gravelines. Mickael Serfati grandit à Bondy.

Il remporte sa première médaille nationale sénior en 2010 lorsqu'il termine deuxième à la coupe de France. Cette même année, il devient vice-champion d'Europe lors de édition disputée à Izmir en espoir en plus de 78 kg. En demi-finale, il se fissure le sternum et ne peut malheureusement presque pas se mouvoir lors de la finale. Il devient aussi champion du monde universitaire par équipe.

En 2011, il obtient la troisième place en moins de 84 kg à l'Open de Paris, un tournoi considéré comme par beaucoup comme le plus difficile au monde. Il obtient la médaille d'argent par équipes aux championnats d'Europe de karaté 2011[4]^,[5] et termine troisième aux championnats de France sénior.

En 2012, il devient champion de France Pro en sénior moins de 84 kg à Paris sans encaisser aucun point en individuel. Il termine également deuxième dans la compétition par équipes[6]. Il remporte aussi la troisième place par équipe aux championnats du monde universitaire. Enfin, toujours dans la catégorie des moins de 84 kg, il remporte la coupe de France termine deuxième en équipe. Malgré ses résultats, il n'est pas sélectionné pour les championnats du monde à Paris ni en individuel ni en équipe.

En 2013, il remporte la troisième place en individuel en moins de 84 kg à la coupe de France et aux championnats de France.

En 2014, il part aux États-Unis et remporte l'Open international de New York en battant un international sénégalais et le champion en titre, un représentant poids lourd américain. Dès lors, il se fait connaître outre-atlantique. Il rentre en France et remporte son deuxième titre de champion de France Pro en moins de 84 kg et, deux semaines plus tard, le titre de champion de France par équipe. Il remporte aussi le bronze à l'Open d'Autriche Karate 1. Il est sélectionné pour les championnats du monde de 2014 à Brême[7] mais échoue contre l'Italien Nello Maestri. Il finit toutefois deuxième de la coupe de France à son retour.

En 2015, il termine troisième de l'Open de Rio de Janeiro puis, représentant la région Île-de-France, il obtient le titre de champion d'Europe des régions, sa sœur Sandy Serfati qui remportant l’épreuve féminine. À la fin de l'année, il remporte aussi l'Open national Adidas. Au terme de l'année 2015, il est classé quatrième mondial au classement de Fédération mondiale de karaté (WKF) en moins de 84 kg.

Il signe cette année là son partenariat avec Venum, intégrant ainsi un groupe d'une dizaine de karatekas de toutes nationalités sous contrat avec ce sponsor. Lors de cette collaboration, Mickael Serfati remporte de nombreuses médailles. Elle débouche sur la création de Venum Karate Seminar, dont deux éditions se déroulent aux États-Unis.

En 2015-2016, il commence sa carrière de modèle. Il se consacre surtout à une carrière de cascadeur, dont la formation lui prend presque un an. En tournage en Belgique sur le plateau de Raid dingue de Dany Boon, il ne peut pas participer aux championnats de France pour lesquels il était qualifié grâce à une victoire aux championnats Ile-de-France en mars 2016.

En 2016, il remportera l'Open national Adidas pour la deuxième année consécutive mais cette fois-ci dans la catégorie des plus de 84 kg. Il remporte aussi une troisième place à la coupe de France pour sa première participation dans cette catégorie. Toutefois, il se blesse au genou ; cette blessure nécessite une rééducation pour plusieurs mois.

Il reprend la compétition en mars 2017 et part à l'Open de New York. Il y combat en plus de 84 kg et remporte la médaille d'argent, s'inclinant en finale face au champion panaméricain Franklin Mina[8]. Puis en été, il représente l'équipe de France aux Jeux mondiaux Maccabiades en plus de 84 kg. Il assure également le rôle de porte drapeau de la délégation française. Il remporte ensuite la médaille d'or de cette compétition, tout comme son père l'avait fait 40 ans plus tôt en 1977[9].

En 2018, Mickael Serfati retourne combattre à New York et obtient à nouveau la médaille d'argent cette fois-ci de retour en moins de 84 kg alors qu'il s'était casser le nez une semaine plus tôt lors de la Fédération mondiale de karaté Séries A de Salzbourg en Autriche. Il remporte la troisième place aux championnats de France par équipes avec son club de Puteaux, battant notamment dans les tours un Tunisien classé 30^e mondial et champion d'Afrique en titre. Toutefois, il se brise le pouce sur une attaque et doit subir une opération qui l’empêche de s’entraîner correctement.

Après le break estival, il remporte l'Open national Adidas moins de 84 kg. En novembre, il remporte deux troisièmes places à la Coupe de France, en individuel et équipe.

Très tôt, Mickael Serfati suit l'enseignement comme son père. À adolescent, il assiste celui-ci dans les cours.

Jeune adulte, il remplace parfois son père et possède la fibre de l'enseignement. Il se met aussi à coacher certains de ses jeunes compétiteurs. En plus de sa licence STAPS[10], il décide donc de passer le brevet d'État d'éducateur sportif 1^er degré. Sans pour autant enseigner dans sa propre section.

Par la suite, en parallèle de ses études, il tente le brevet d'État d'éducateur sportif 2^e degré qui signifie « entraîneur de haut niveau » ou « entraîneur d’entraîneur ». Il obtient ce diplôme avec une partie en anglais et une thèse sur « l'entraînement des coups de poing ».

Il obtient également un master marketing e-businees de l'école de management Léonard de Vinci (EMLV) à l'Institut Léonard de Vinci[11]^{[source insuffisante]}.

En 2014, il part trois mois aux États-Unis. Là bas, il va entraîner de façon quotidienne au dojo de Patrick Richoux à Houston au Texas. Son savoir faire et notamment sa méthode française sont très appréciés et Mickael Serfati y prend vraiment goût. Il y enseigne d'ailleurs ses premiers séminaires aux États-Unis notamment à Pasadena et après sa victoire à l'Open de New-York, il est repéré et donne aussi un séminaire en Caroline du Nord.

À son retour en France, il décide de faire du karaté son métier et commence à enseigner au Maccabi Paris aux côtés d'autres personnalités telles que Gilles Arsène.

Fin 2014, il commence à donner des stages séminars en France dans divers clubs.

En 2015, il part combattre à Rio de Janeiro, et donne un séminaire à Rio de Janeiro.

En 2016, il est nommé entraîneur départemental de la ligue des Yvelines.

La même année, il crée son propre événement, Le « Venum Karate Seminar ». Le projet est exporté aux États-Unis où Mickael Serfati est aussi venu l'enseigner lors des Venum Karate Seminar USA 1 et 2[12].

Depuis 2017, il crée un nouvel événement récurrent avec son père Daniel Serfati : les Summer et Winter Karate Day.

En parallèle de sa vie sportive, Mickael Serfati, est repéré pour faire de la photographie[13]^{[source insuffisante]}. Il commence par faire des collaborations photographiques puis est modèle pour des shootings de jeunes marques. Parallèlement à cela, il commence les défilés de mode[13]^{[source insuffisante]}. Il défile pour plusieurs marques notamment pour Pierre Talamon et Zacometi. Il défile aussi lors de la Paris Fashion Week pour la Midwest Fashion Week et la Tiffany's Fashion week[14].

D'autre part Mickael Serfati a toujours eu des envies de cinéma. En 2015 Alain Figlarz lui donne une chance pour intégrer l'équipe de Cascadeurs du film Raid dingue de et avec Dany Boon. La préparation et le tournage durent plusieurs mois avec notamment une partie de ce dernier à Bruxelles[11]^{[source insuffisante]}. Il poursuit dans ce milieu en donnant en 2016 des cours de karaté à Thomas N'Gijol en préparation de son film Black Snake toujours sous l'égide d'Alain Figlarz^{[réf. nécessaire]}. En 2018, il est rappelé par celui-ci pour le prochain film de Luc Besson , Anna, dont la date de sortie est prévue pour 2019. Il commence par donner des cours de Karate à l'actrice principale du film Sasha Luss^{[réf. nécessaire]}[11]^{[source insuffisante]}.

Il tourne plusieurs vidéos pour le magazine et webzine Karaté Bushido[15]. Depuis il a lancé sa propre chaine YouTube dans laquelle il partage des exercices de Karate mais aussi des conseils plus généraux[16].