Mikhaïl Artamonov
Mikhaïl Illarionovitch Artamonov (en russe : Михаил Илларионович Артамонов), né le 23 novembre 1898 ( dans le calendrier grégorien) dans le village de Vygolovo, gouvernement de Tver, et mort le à Léningrad, est un historien et archéologue russe et soviétique, considéré comme le père fondateur des études khazares en Russie[1].
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Ne doit pas être confondu avec Mikhail Artamonov (taekwondo).
Directeur de musée |
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Naissance | Vygolovo (d) (Vesyegonsky Uyezd (en), Gouvernement de Tver, Empire russe) |
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Décès |
(à 73 ans) Saint-Pétersbourg |
Nom dans la langue maternelle |
Михаил Илларионович Артамонов |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Membre de | |
Maître |
Alexandre Spitsyne (d) |
Dir. de thèse | |
Distinctions |
Biographie
La carrière scientifique de Mikhaïl Artamonov s'est déroulée au sein de l'université de Léningrad, où il enseigna à partir de 1935, et fut titulaire de la chaire d'archéologie à la faculté d'histoire à partir de 1949[2] Il rechercha des sites datant de l'âge du bronze et de l'âge du fer, près du Don, dans le Caucase du nord et l'Ukraine. Il entreprit les fouilles d'un grand nombre de sites scythes et khazars, dont le plus célèbre est la forteresse khazare de Sarkel, et publia en 1962 une importante monographie sur les Khazars, intitulée Histoire khazare. Les premières éditions de ce travail mirent en lumière l'influence prépondérante des Khazars sur le développement des premiers peuples russes et d'autres peuples ; elles furent dénoncées par les autorités soviétiques et il fut contraint de modifier la conclusion de son travail : elle devait indiquer, essentiellement, qu'ils n'exercèrent en fait, aucune influence durable.
Cet ouvrage a été publié à nouveau en 2002 en russe aux éditions Spebgu de Saint-Pétersbourg ; une traduction en français est en cours.
Artamonov fut nommé directeur du Musée de l'Ermitage en 1951. Treize ans plus tard, il fut évincé de son poste pour avoir organisé des expositions d'artistes soviétiques dissidents. Boris Piotrovski lui succéda. Artamonov fut décoré de l'ordre de Lénine, de l'ordre du Drapeau rouge du Travail et de diverses médailles[2].
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mikhail Artamonov » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- Biographie de Mikhail Artamonov « Copie archivée » (version du 16 juillet 2011 sur l'Internet Archive)
- Grande encyclopédie soviétique, 3e édition, entrée « Артамонов », disponible en ligne ici
Liens externes
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