Monika Knill

Monika Knill, également connue sous son nom d'alliance Monika Knill-Kradolfer, née le à Kemmental (originaire d'Appenzell et d'Erlen), est une personnalité politique thurgovienne, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

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Monika Knill
Fonctions
Conseillère d'État de Thurgovie

Département de l'éducation et de la culture
En fonction depuis
Élection 24 février 2008
Réélection 11 mars 2012
28 février 2016
15 mars 2020
Députée au Grand Conseil du canton de Thurgovie
Biographie
Nom de naissance Monika Kradolfer
Date de naissance
Nationalité suisse
Parti politique Union démocratique du centre
Profession Assistante médicale
Résidence Kemmental

Elle est conseillère d'État du canton de Thurgovie depuis 2008. En 2012, elle devient la première femme à présider le gouvernement du canton de Thurgovie.

Biographie

Monika Knill naît Monika Kradolfer le à Alterswilen, dans la commune de Kemmental[1]. Elle est originaire d'Appenzell et d'Erlen, dans le canton de Thurgovie[2]. Son père est juge de paix, officier d'état civil et préposé aux poursuites, sa mère s'occupe du foyer. Elle grandit à Alterswilen[3].

Elle a une formation d'assistante médicale et travaille pendant sept ans dans un cabinet. Elle suit plus tard une formation d'économiste d'entreprise[4],[1]. De 2003 à 2005, après la mort de son père, elle est officier d'état civil[3],[5].

En 2004, elle crée avec son mari une entreprise dans le domaine des techniques de fenêtres et façades[2],[3].

Elle est mariée à Josef Knill depuis 1972. Ils ont deux enfants, nés en 1996 et 1998[2],[1]. Elle habite à Alterswilen[6].

Parcours politique

Elle déclare que son choix d'adhérer à l'UDC est influencé par les personnes qu'elle a rencontrées, même si ses convictions politiques étaient clairement de droite[3].

Elle est membre du Conseil communal (exécutif) de Kemmental de 1996 à 2008. Elle y est responsable des affaires sociales[2].

Elle siège au Grand Conseil du canton de Thurgovie de 2003, grâce à une démission[3], à 2008. Elle y préside le groupe UDC à partir de 2006.

Elle est élue au Conseil d'État du canton de Thurgovie le [7], à l'âge de 36 ans[3], devenant le plus jeune membre du gouvernement thurgovien de l'histoire[8]. Réélue en 2012[9], 2016[10] et 2020[11], elle le préside de à (première femme de l'histoire présidente du gouvernement thurgovien)[12], de à [13] et de à [2].

À la tête du Département de l'éducation et de la culture, qu'elle reprend de Jakob Stark[3], elle se fait connaître dans toute la Suisse à cause du débat national que déclenche la décision du Grand Conseil du canton de Thurgovie en 2014 de ne plus enseigner le français à l'école primaire[4],[14],[15]. Même si elle s'y oppose initialement au nom du gouvernement, elle défend ensuite la décision et élabore le projet de modification du plan d'études[4],[16],[17]. Après des rebondissements[18],[19],[20] et la possibilité que la Confédération légifère à l'échelon fédéral[21],[22], le parlement cantonal revient finalement sur sa décision en [23],[24].

Liens externes

Notes et références

  1. (de) « Lebenslauf Monika Knill », sur site officiel du gouvernement thurgovien (consulté le )
  2. (de) « Regierungsrätin Monika Knill », sur www.tg.ch (consulté le )
  3. (de) Ida Sandl/Christian Kamm, « Interview mit Monika Knill: Thurgauerin des Jahres: «Regieren ist manchmal eine einsame Geschichte» », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  4. (de) « Ostschweiz - Monika Knill: Der Stundenplan bestimmt ihre Agenda », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  5. (de) « Lebenslauf », sur site personnel de Monika Knill (consulté le )
  6. (de) Sebastian Keller, « Interview - Regierungsrätin Monika Knill: «Die Faszination des Amts hält an» », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  7. (de) « Gesamterneuerungswahlen », sur wahlen.tg.ch (consulté le )
  8. (de) « Madame Frühfranzösisch », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  9. (de) « Alle Mitglieder des Regierungsrates wieder gewählt », sur wahlen.tg.ch, (consulté le )
  10. (de-CH) « Gesamterneuerungswahl », sur wahlen.tg.ch, (consulté le )
  11. (de-CH) « Regierungsratswahlen », sur wahlen.tg.ch, (consulté le )
  12. (de) « Neue Präsidien des Grossen Rates und des Regierungsrates », sur www.tg.ch, (consulté le )
  13. (de) « Neue Präsidien des Grossen Rates und des Regierungsrates », sur www.tg.ch, (consulté le )
  14. « La Thurgovie ne veut plus enseigner le français à l'école primaire », sur rts.ch, (consulté le )
  15. « Le canton de Thurgovie dit "nein" au français à l'école primaire », sur rts.ch, (consulté le )
  16. Céline Zünd, « La Thurgovie abandonne le français à l'école primaire », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  17. Yelmarc Roulet, « «En Thurgovie, le report du français est largement soutenu» », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  18. « Thurgovie fait marche arrière sur le français à l'école primaire », sur rts.ch, (consulté le )
  19. Agence télégraphique suisse, « Français exclu du primaire: la Thurgovie pourrait faire marche arrière », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  20. Céline Zünd, « La Thurgovie maintient le «Frühfranzösisch», pour l’instant », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  21. Catherine Dubouloz, « Enseignement des langues: l’heure de la riposte pour Alain Berset », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  22. Bernard Wuthrich, « Alain Berset s'inquiète du recul de l'enseignement du français », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  23. Camille Lecuit, « Le français sauvé in extremis au primaire dans un canton suisse », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  24. Agence télégraphique suisse, « Thurgovie – Le français maintenu à l'école primaire », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
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