Mont-Saint-Sulpice

Mont-Saint-Sulpice est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Mont-Saint-Sulpice

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes Serein et Armance
Maire
Mandat
Jacky Jussot
2020-2026
Code postal 89250
Code commune 89268
Démographie
Population
municipale
793 hab. (2019 )
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 10″ nord, 3° 37′ 37″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 192 m
Superficie 19,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Florentin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : France
Mont-Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Mont-Saint-Sulpice
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Mont-Saint-Sulpice
Liens
Site web http://www.mont-saint-sulpice.fr/

    Ses habitants sont appelés les Montois.

    Géographie

    Le village est situé sur une colline entre la vallée du Serein et la vallée de l'Armançon entre les villages de Brienon et Hauterive.

    Communes limitrophes

    Brienon-sur-Armançon Saint-Florentin
    Ormoy N Vergigny
    O    Mont-Saint-Sulpice    E
    S
    Hauterive Héry

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-Saint-Sulpice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), forêts (26,9 %), zones urbanisées (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), prairies (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Rattaché à l'abbaye de Saint-Germain d'Auxerre dès le IXe siècle. Les barons de Seignelay y possédèrent des droits importants au XIIe. Du XVIe siècle à 1715, c'est la maison d'Estampes, dont le représentant le plus connu est Jacques d'Estampes, maréchal de la Ferté-Imbault, serviteur de Louis XIII et de Richelieu. Le village passa ensuite aux mains des Montmorency.

    Il doit son nom à sa situation sur le sommet d'une colline (mont) et à Saint Sulpice, l'évêque de Bourges qui s'y serait arrêté en 615 en se rendant au concile de Reims.

    Sur la commune, on peut voir des vestiges de la voie d'Agrippa. Des sarcophages mérovingiens y ont été découverts et sont visibles au musée d'Auxerre.

    La Fontaine de La Douée (et son lavoir) est source de superstitions.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    mars 2001 mars 2014 Robert Deplanque[8]    
    mars 2014   Jacky Jussot    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 793 habitants[Note 3], en diminution de 3,06 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1551 1641 3561 2581 3991 4781 4831 5681 600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5281 5031 4521 3421 3101 2361 1881 1201 091
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    999905856758732684658650662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    601564598709768807781777816
    2017 2019 - - - - - - -
    795793-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La commune possède une église remarquable. Selon l'Abbé Cornat * qui cite la notice de M. Tarbé, la fondation de l'église de Mont-Saint-Sulpice semble remonter au Xe siècle : "On rapporte qu'une demoiselle de Lamark, dame de ce lieu, pour réparer les offenses commises envers Dieu par Raoul, fils de Richard duc de Bourgogne, 32e roi de France et qui mourut à Auxerre l'an 936, entreprit de faire construire cette église à ses frais, et vint à mourir lorsqu'il n'y avait encore que le chœur de bâti."

    L'église se divise donc en deux parties bien distinctes* : la partie supérieure (le chœur et l'abside), qui date du milieu du XVIe siècle, et la partie inférieure, qui a été édifiée en 1830 sur les ruines de la vieille église romane mentionnée ci-dessus.

    Personnalités liées à la commune

    Dom Robinet, né à Seignelay, religieux du monastère de Chalis puis procureur de l'abbaye de Pontigny, a écrit le Cartulaire de l'abbaye de Pontigny[13].

    L'auteur et metteur en scène Étienne de Balasy y possède une maison de campagne.

    Jumelages

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Abbé Cornat, Notice religieuse, historique, archéologique et statistique sur le Mont-Saint-Sulpice, Auxerre : chez Perriquet, 1849, 139 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 27 décembre 2013.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Vaast-Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur la ville de Seignelay, département de l'Yonne..., vol. 1 et 2, Avallon, Éd. Comynet, , 369 p. (présentation en ligne). Volume 2, page 137.
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