Montambert

Montambert est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Montambert
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Bazois Loire Morvan
Maire
Mandat
Marie-Christine Roy
2020-2026
Code postal 58250
Code commune 58172
Démographie
Population
municipale
122 hab. (2019 )
Densité 4,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 16″ nord, 3° 40′ 40″ est
Altitude Min. 198 m
Max. 252 m
Superficie 25,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Luzy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montambert
Géolocalisation sur la carte : France
Montambert
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Montambert
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Montambert

    Géographie

    Localisation

    On accède au village de Montambert par la N 81 et la D979. Ce village est desservi par la gare de Cercy-la-Tour. Situé dans un vallon, entouré de bois, au sol peu fertile et recouvert de nombreux bois d'un rapport médiocre par manque de débouché. Les bois servaient pour les forges et alimentaient en charbon de bois la capitale. Telle est la description qu'en faisait Née de La Rochelle en 1827[1]. Village situé à une altitude moyenne de 231 mètres, à 20 km du parc naturel régional du Morvan.

    Hydrographie

    • Rivière : la Cressonne traverse la commune.

    Climat

    Par le passé, il y eut des inondations et des coulées de boue avec des mouvements de terrains en 1999 et 2001. La commune a souffert également de la tempête de .

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts,

    (liste non exhaustive)

    • Tannay-sur-Loire (rattaché en 1827) - Domaine Doré - Domaine Guillin - Domaine Joyon - la Réserve - les Cours - les Basses Naudées - Bruyères de Mont -

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Montambert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), prairies (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), terres arables (5,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    En 1793, le bourg portait le nom de Montembert; en 1801 de Montaubers et le devient Montambert, après avoir été Montambert-Tannay.

    Histoire

    Le bourg, enclavé dans la forêt est une terre inculte, marécageuse. Il fut un repaire de brigands venus par le port de Thareau à Saint-Hilaire Fontaine sur la Loire toute proche au Moyen Âge. Cette forêt fut donnée en 1075 par Guillaume Ier, comte de Nevers, aux moines bénédictins qui y construisirent un prieuré, mettant en valeur les terres. Ayant besoin de main-d'œuvre pour valoriser leur domaine, ils confièrent des parcelles à des paysans qui s'installèrent autour du monastère.

    La donation de ces terres au prieuré est confirmée par la bulle du pape Pascal II en 1107, puis celle du pape Lucius II, en 1144.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Marcel Radufe PS  
    2001 2014 Martine de Beaumesnil    
    2014 En cours Marie-Christine Roy    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 122 habitants[Note 3], en diminution de 12,23 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300445425503653654602655565
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    506556600571554574595583582
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    527527521464439395374361340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    261210178164155132134134140
    2017 2019 - - - - - - -
    123122-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Dépend de l'académie de Dijon, les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Nièvre et pour le calendrier des vacances scolaires de la zone B.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Religieux
    • L'église Saint-Pierre de Montambert, ex Prieuré Saint-Pierre d'Antioche de Montambert  Inscrit MH (1981). L'église est devenue paroissiale et les bâtiments conventuels sont privés. Les principaux éléments datent des XIe siècle et XIIe siècle, croisée et chapelles, base du clocher. Ouverte tous les jours[13].
    Civils
    • Demeure dite : Château du Pont de Cressonne à l'est du hameau de Tannay-sur-Loire, (propriété privée). Première moitié du XVIIe siècle ; 2e moitié du XIXe siècle ; 1er quart du XXe siècle[14]. Les seigneurs du lieu furent inhumés dans l'église de Tannay-sur-Loire. Les propriétaires successifs sont les familles : Gerbault (1580) ; Pélerin de Mary (1590) ; Marie Petit (1603) ; François d'Escorailles (1626) qui portait : «  D'azur à trois bandes d'or » ; Pierre Cézaro Duprez qui vendit à Gaspard Chaussin d'Harly qui le conserva jusqu'à la Révolution ; puis la famille Vion de Gaillon.
    • Maison éclusière de Montambert.
    • Mairie-école : édifice construit sur le C.V.O.7 après 1830 d'après Gauthier dont le maître d'œuvre est inconnu. Il possède un étage carré avec un escalier intérieur. La construction est en moellons et briques recouverts d'enduit. Le toit est à longs pans ; pignon ; couverture en ardoises[15].
    • Ferme Chez Doré : ensemble du début du XIXe siècle ; porcherie ; étable ; grange ; poulailler ; fenil. Sous-sol ; rez-de-chaussée ; escalier droit ; escalier extérieur. Toit à longs pans recouvert en tuile plate ; appentis. Comble à surcroît ; corniche à trois rangs de briques superposés[16].
    • Croix de chemin: Située devant la mairie-école, à proximité de l'église. Elle est en calcaire; brique ; fonte ; ferronnerie à décor végétal d'une hauteur de 4,25 m sur 1,09 m et une profondeur de 1,07 m. Propriété de la commune[17].
    • Croix du cimetière : en béton fer et fonte ferronnerie, ange de 213 cm de haut sur 100 cm de large et 100 cm de profondeur, maître-d'œuvre inconnu, datée du XIXe siècle, propriété de la commune[18].
    • Presbytère : maison avec jardin et enclos sur rez-de-chaussée datée de 1854 dont l'architecte est inconnu[19].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Jean-Baptiste François Née de La Rochelle, Mémoire pour servir à l'histoire civil, poétique, et littéraire..., t.II. p.235. chez J-B; C Souchois, Paris 1827.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
    14. Inv.Gal. du Patrimoine de Bourgogne, 1986, référence:IA00002102
    15. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, 1986, référence : IA00002101.
    16. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, 1986, référence : IA00002106.
    17. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, 1986, référence : IA00002104.
    18. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, 1986, référence : IA00002105.
    19. Inventaire général du patrimoine de Bourgogne, 1986, référence : IA00002103.
    • Portail de la Nièvre
    • Portail du Morvan
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.