Montils

Montils est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Montiliens et les Montiliennes[1].

Montils

Église Saint-Sulpice, XIIe siècle.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Victor Alain Nguewoua
2020-2026
Code postal 17800
Code commune 17242
Démographie
Gentilé Montiliens
Population
municipale
869 hab. (2019 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 55″ nord, 0° 30′ 08″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 56 m
Superficie 23,64 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montils
Géolocalisation sur la carte : France
Montils
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Montils
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Montils
Liens
Site web

    Géographie

    Localisation et accès

    La commune de Montils se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    Montils est situé au centre du triangle formé par ces plus grandes villes aux alentours : Saintes20 km par la D 136), Pons11 km par la D 135) et Cognac19 km par la D 732).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Montils est limité par le ruissellement des cours d’eau du fleuve La Charente et de la rivière La Seugne.

    Urbanisme

    Typologie

    Montils est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), cultures permanentes (12 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (2,8 %), forêts (2,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Montils est dérivé du latin mons[réf. nécessaire] (montis au génitif) qui signifie « montagne, sommet ». L’étymologie du nom de la commune illustre donc le relief de la ville : à 56 m maximum d’altitude, Montils domine de vastes étendues.

    Histoire

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti ondé : au 1) d’azur au soleil d’or soutenu d’une grappe de raisin du même feuillée de sinople, au 2) d’azur à la mitre d’argent soutenue d’une fleurs de lys d’or, au filet ondé d’argent brochant sur la partition[9].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Philippe Jaguenaud    
    1995 2020 Jean-Paul Geay DVG Retraité
    2020 En cours Victor Alain Nguewoua    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Région

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Canton

    La commune appartient au canton de Thénac depuis le mois de . Avant cette date, elle appartenait au canton de Pons.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2012, la commune faisait partie de la Communauté de communes de la Région de Pons. Depuis le , elle adhère officiellement à la Communauté d'agglomération de Saintes[10].

    Montils appartient au Pays de Saintonge Romane dont le siège administratif est situé à Saintes.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2019, la commune comptait 869 habitants[Note 3], en augmentation de 5,08 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1731 0589581 0971 2321 2011 2311 1941 220
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2481 2271 2201 2211 1701 0621 0241 0521 023
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0001 005971857818761745757685
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    713647620617644652721731815
    2017 2019 - - - - - - -
    853869-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Agriculture

    La viticulture est une ressource économique importante. La commune est située en Petite Champagne, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[15].

    Lieux et monuments

    Église Saint-Sulpice

    Façade de Saint-Sulpice.

    L'église Saint-Sulpice est une église romane de Saintonge datant du XIIe siècle. Son sanctuaire fut modifié au XIIIe siècle, puis son clocher au XVe siècle.

    L'église est classée Monument Historique par arrêté du .

    À côté de l'église se trouvent deux sarcophages sur le sol. L'un des deux est à deux places, l'autre est en auge. Ils datent de la période entre le VIIIe siècle et le XIIe siècle.

    La mairie

    Mairie de Montils.

    À l'origine localisée dans une maison fin XIXe siècle au 8 rue de la Gîte, la mairie s'est agrandie par une extension sur cette maison début XXIe siècle.

    Autres

    Équipements et services

    Enseignement

    La commune de Montils dépend de l'Académie de Poitiers. Montils possède une école maternelle et élémentaire publique dépendant de l'Inspection Académique de la Charente-Maritime. Elle est située au 7 rue des Cytises.

    Bus

    La Mission Locale de Saintonge dispose d'un bus itinérant qui assure des permanences dans les différentes communautés de communes de Saintes. Le bus réservé « Pons et Commune de Brives » de le Mission Locale passe par Montils le 3e jeudi de chaque mois.

    Gare de Montils-Colombiers

    À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le département de la Charente Inférience était traversé par 9 chemins de fer, d'un développement total de 331 kilomètres.

    La 6e ligne de Saintes à Bordeaux se détachait de celle d'Angoulème à Rochefort à la station de Beillant puis suivait la vallée de la Seugne coulant dans des prairies marécageuses. Le train desservait la station de Montils, puis celles de Pons, Mosnac, Jonzac, Fontaines-d'Ozillac, Tugéras-Chartuzac, Montendre et Bussac. Le parcours était de 71 kilomètres[16].

    Spécialités

    Pineau des Charentes

    Zone de production du cognac et du pineau.
    Pineau blanc des Charentes produit à Montils.

    Montils est entouré d’un vignoble qui produit du Pineau des Charentes. Le Pineau des Charentes blanc est élaboré à partir des principaux cépages Montils, Ugni blanc et Colombard. Ce vin de liqueur, issu d’un mélange d’eau-de-vie de Cognac d'une année et de 4 variétés de raisins blancs, est vieilli 5 ans en barriques avant la vente. La variété « Vieux Pineau » issue des mêmes cépages subit 12 années de vieillissement en barriques.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. Gaso.fr
    10. « La carte intercommunale de la Charente-Maritime en 2013 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    15. [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le )
    16. Source : "Géographie du département de la Charente-Inférieure" par Adolphe Joanne, éditions Hachette et Cie, 1877.

    Liens externes

    • Portail de la Charente-Maritime
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.