Mortier (couvre-chef)
Le mortier, appelé aussi « toque », est le couvre-chef des magistrats dans les pays de tradition germano-canonique. Les couleurs de la (ou des) bande(s) change(nt) en fonction du degré de juridiction ou du type de juridiction. Un mortier de juge sera orné d'argenté, un mortier de Président, de rouge, etc.
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L'usage est de moins en moins répandu à l'heure où la justice se veut plus humaine et très peu de juges le portent à l'audience. Toutefois, il doit être porté, au moins à la main, lors des cérémonies officielles, telles les audiences de rentrée.
Le mortier fait partie aussi, avec la toge, de la tenue des diplômés lors de la cérémonie de la remise de leurs diplômes. Le mortarboard anglo-saxon est une toque de forme carrée, ornée d'un tassel, le pompon long, agrémenté ou non d'un petit pendentif doré indiquant l'année[1].
Galerie
Magistrats français
- Portrait de Jean-Antoine de Mesmes (1598 - 1673), président au Parlement de Paris, en 1653 par Philippe de Champaigne.
- Claude Ambroise Régnier, duc de Massa, Garde des Sceaux, en 1808.
- Eustache-Marie Courtin (1769-1839), Procureur Impérial à Paris, vers 1810.
- Session à la Grand'Chambre de la Cour de cassation en 1899. Noter également le couvre-chef des avocats au premier plan.
- Alexis Ballot-Beaupré, premier président de la Cour de cassation entre 1900 et 1911.
Magistrats allemands
- Juges du Tribunal fédéral du travail à Cassel en 1980.
- Dr. Karin Graßhof, juge du Tribunal constitutionnel fédéral, à Karlsruhe le .
- Session du Ier Sénat du Tribunal constitutionnel fédéral, à Karlsruhe le .
- Klaus Winter, juge du Tribunal constitutionnel fédéral.
- Helga Seibert, juge du Tribunal constitutionnel fédéral, à Karlsruhe le .
Notes et références
- Emmanuelle Jardonnet, « La remise des diplômes "à l'américaine" : le retour de la solennité », sur lemonde.fr, .