Mouzeil

Mouzeil est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Mouzeil

L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Ancenis
Maire
Mandat
Daniel Garnier
2020-2026
Code postal 44850
Code commune 44107
Démographie
Gentilé Mouzeillais
Population
municipale
1 911 hab. (2019 )
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 56″ nord, 1° 20′ 49″ ouest
Altitude Min. 9 m
Max. 54 m
Superficie 18,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nort-sur-Erdre
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mouzeil
Géolocalisation sur la carte : France
Mouzeil
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Mouzeil
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Mouzeil
Liens
Site web www.mouzeil.fr

    La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire par la compagnie des mines de Montrelais.

    Géographie

    Situation de la commune de Mouzeil dans le département de la Loire-Atlantique.

    Situation

    Mouzeil est situé dans le bocage du nord de la Loire-Atlantique, à 30 km au nord-est de Nantes, 10 km à l'est de Nort-sur-Erdre et 15 km au nord-ouest d'Ancenis. Les communes limitrophes sont (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) Ligné au sud-ouest, Couffé, Mésanger, Teillé, Trans-sur-Erdre et Les Touches.

    Relief et géologie

    Le territoire de la commune est peu accidenté. La hauteur moyenne est de 35 m au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus élevé, à 53 mètres, se situe au moulin de la Grande Chesnaie ou de la Cottinière. La partie nord est légèrement plus élevée que celle du sud. Au centre se trouve une dépression[M 1],[1].

    Mouzeil se situe à l'extrémité est du Massif armoricain, dans la zone Bretagne centrale. Le nord de la commune est constitué d'une formation de Frégréac indifférenciée, série schisto-grèseuse et volcanique (Ordovicien supérieur-Dévonien inférieur). Plus au sud, sur environ km de largeur, apparaît une formation de Montjean-sur-Loire, schistes, psammites, grauwackes, conglomérats (Serpukhovien, début du Bashkirien). Dans cette zone sont situés des faisceaux de houille du bassin houiller de Basse Loire. Au sud de cette zone se trouve une formation des Mauges, schistes satinés du « horst de Pouillé-les-Coteaux ». La zone la plus au sud est une formation du Culm du synclinal d'Ancenis, série grèso-pélitique (Frasnien-Dinantien). La moitié nord-ouest de la commune est recouvert de vastes zones de sables du Pliocène[2],[3].

    Hydrographie

    Au nord, le ruisseau de la Montagne sert de limite entre Mouzeil et Trans-sur-Erdre. La commune est arrosée à l'est par le Donneau, délimitation de la commune de Teillé, dans lequel se jette le ruisseau du Pont-Guitton qui traverse le centre de la commune d'ouest en est. Mouzeil et Ligné ont pour ruisseaux communs la Passière et la Péginière, celui-ci longeant également Mésanger[M 1].

    Climat

    Mouzeil est soumise à un climat de type océanique[4]. Les données concernant le climat de Mouzeil qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[5], ce qui correspond à la position de l'Aéroport Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, distante de 38 kilomètres.

    Climatologie de Mouzeil d'après la station de Bouguenais sur la période 1961 - 1990 :
    Températures moyennes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4 5,9 9 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3 7,7
    Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[5]
    Ensoleillement, humidité, précipitations
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956
    Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5
    Nombre de jours avec précipitations 12,8 11 11,1 8,9 11 7,7 6,7 7 8,4 10,4 11,1 11,5 117,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,1 4,8 4,9 3,6 4,5 2,9 2,7 3,1 3,9 5 6,2 6,1 53,7
    Humidité relative (%) 88 84 80 77 78 76 75 76 80 86 88 89 81
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[5]

    Voies de communication et transports

    Le bourg est traversé d'est en ouest par la D16 et du nord jusqu'au Boulay, principal nœud routier de Mouzeil, par la D24. Celle-ci rejoint l'axe principal traversant le territoire de la commune, la D164, qui relie Ancenis à Redon. La D9, d'axe sud-ouest - nord-est, relie Ligné à Teillé[1].

    La voie ferrée de la ligne Segré - Nantes-État qui traversait le sud de la commune depuis 1885 a été déclassée en 1993 (section d'intérêt général Freigné-Carquefou). Le déclassement entraîne le transfert du terrain occupé par les voies dans le domaine privé de Réseau ferré de France, ce qui en autorise la vente[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Mouzeil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Morphologie urbaine

    La commune est composée d'un bourg principal et d'autres lieux-dits, hameaux et écarts listés ci-dessous[12] :

    • Bellevue
    • Férol
    • la Basse Hardière
    • la Bourgonnière
    • la Chapelle Breton
    • la Chaussée
    • la Colichetière
    • la Cotinière
    • la Crétaudière
    • la Fontaine
    • la Fouquelière
    • la Hardière
    • la Mabonnière
    • la Morinière
    • la Péginière
    • la Petite Chesnaie
    • la Petite Fournerie
    • la Richerais
    • la Tardivière
    • la Tournerie
    • la Vectière
    • la Ville en Bois
    • le Bouillon Jaune
    • le Boulay
    • le Bourg Drapé
    • le Grand Belland
    • le Moulin de la Cottinière
    • le Moulin des Hommeaux
    • le Moulin Gagon
    • le Petit Belland
    • le Petit Boulay
    • le Pont Esnault
    • le Tremblay
    • les Hommeaux
    • les Mossais

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,9 %), prairies (42,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Histoire

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Mosellum jusqu'en 1135[M 2],[15].

    En gallo, la langue d'oïl locale, le nom s'écrit Mózelh (écriture ELG, prononcé [mu.zəj])[16].
    L'étymologie n'est pas établie. (On peut poser un étymon en *mod + voyelle palatale > /modz/ > /moz-/) ; suffixe en -eliu-.)[réf. nécessaire]

    En breton, la commune a été dénommée Mouzel par l'Office de la langue bretonne[15], forme créée dans la deuxième moitié du XXe siècle.

    Préhistoire et antiquité

    Des pierres polies découvertes sur le territoire de la commune dénotent la présence d'humains quatre mille ans avant l'ère chrétienne[M 3]. Les Ligures, Namnètes et autres Armoricains s'installent dans la zone[M 4]. La région est une zone de peuplement celte puis gallo-romaine. L'activité commerciale des Romains entraîne la construction de voies de communications et l'exploitation du sous-sol de Mosellum[M 3]. Des colonies s'installent aux endroits où les matériaux affleurent. Les mines exploitent le fer, le calcaire, la pierre à chaux[M 5]. Une paroisse existe à Mouzeil dès le Ve siècle[F 1].

    Moyen Âge

    Au IXe siècle, une partie de la population de Mouzeil est tuée, les habitations incendiées par les Vikings. À cette époque, les moines d'Indre construisent des lieux de culte, des prieurés où un moine est chargé d'un territoire. Ces territoires sont la base des paroisses, celle de Mouzeil tire son origine de cette période[M 6]. Les Vikings sont chassés en 938 par Alain Barbetorte. Mouzeil passe sous domination bretonne, et fait partie des Marches de Bretagne, face à l'Anjou et au royaume de France. Le découpage féodal place Mouzeil dans la baronnie d'Ancenis, dans le Comté de Nantes. Elle appartient au pays et doyenné dit "Deçà-la-Loire". La région autour de Mouzeil subit les dommages liés aux combats menés par Henri II Plantagenêt en 1174, par Jean sans Terre en 1214, ceux de la guerre de Succession de Bretagne entre 1341 et 1368. En 1488, les armées de Charles VIII assiègent Ancenis, pillant Mouzeil et les environs[M 7].

    Temps modernes

    Mots sur la composition d'un lavement écrit en 1668 par le prêtre de Mouzeil.
    Recette de tisane d'aigremoine dans les registres paroissiaux de 1723.

    La région d'Ancenis recèle un gisement de charbon qui appartient au bassin houiller de Basse Loire, s'étendant sur une centaine de kilomètres, dont la moitié en Loire-Inférieure. L'exploitation du charbon remonte à l'Antiquité, mais s'accroît sous l'Ancien Régime ; Mouzeil compte quelques dizaines de mineurs au XVIIe siècle[M 8].

    Révolution

    Pendant la Révolution française, Mouzeil, contrairement à beaucoup de communes de la région, est favorable à la République. Alors que la plupart des municipalités se trouvant dans le district d'Ancenis n'envoient pas de volontaires dans la Garde nationale, Mouzeil en envoie cinq sur les douze du district (trois viennent de Belligné, trois autres de Riaillé et un de Trans-sur-Erdre). La commune ne participe pas au soulèvement chouan, mais subit pillages et meurtres[M 9].

    XIXe siècle

    L'extraction de la houille prend de l'ampleur avec l'évolution des techniques : les puits d'aérage, le boisage[Note 3], l'exhaure. La profondeur d'exploitation autorisée passe à cent pieds en 1791. Cinq puits sont ouverts à Mouzeil entre 1820 et 1826[M 10], notamment en 1825 un puits important est installé au sud-est du territoire de la commune. Un autre s'ouvre en 1838 au centre, près du village de la Bourgonnière. Six cents personnes sont employées dans ce secteur sur la commune en 1850[M 8].

    En 1856, Napoléon III se rendant d'Angers à Nantes doit faire un détour par Mouzeil en raison d'une crue de la Loire. Les Mouzeillais l'acclamant à son passage, l'Empereur s'arrête, et accorde à une femme venue lui offrir des fleurs la réalisation de deux vœux qu'elle émet : la création d'un relais de poste et l'autorisation d'ouvrir une auberge à Boulay-les-Mines, au Petit-Boulay. L'auberge du Cheval blanc (couleur du cheval tractant l'Empereur) et le relais de poste sont créés[M 11].

    Depuis le XXe siècle

    Les mines ferment en 1911, rouvrent épisodiquement pendant les deux guerres mondiales, avant de cesser définitivement leur activité[M 12]. Cent cinquante personnes sont employées à Mouzeil lors de la fermeture[M 13]. Pour les concessions des mines de Mouzeil-Montrelais, il est compté 79 morts par accident du travail entre 1819 et 1909, principalement à Mouzeil. Les conditions de travail sont dures, les mesures de sécurité et précautions tardives[M 14].

    Une ligne de chemin de fer, la ligne Segré - Nantes-État est ouverte en 1885. Une halte est placée sur le territoire de Teillé, mais plus proche du bourg de Mouzeil que de celui de Teillé, tout proche des mines au sud de Mouzeil[M 15]. Le service transport de voyageurs ferme en 1939[M 16], celui destiné aux marchandises s'arrête en 1988[M 17]. Lors de la Première Guerre mondiale, 46 Mouzeillais sont morts, soit le quart des mobilisés de la commune[M 18]. L'abandon de l'activité minière a donné à l'agriculture une place prépondérante dans l'économie de la commune. La proximité de Nantes, Carquefou et Ancenis assurent à Mouzeil dès la fin du XXe siècle un dynamisme démographique[F 1].

    Politique et administration

    Mouzeil est située dans le canton de Nort-sur-Erdre, arrondissement d'Ancenis, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire)[17]. Comme pour toutes les communes françaises comptant entre 1 500 et 2 500 habitants, le conseil municipal est constitué de dix-neuf membres en 2011[18].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Louis Baudoin    
    1792 1793 René Jourdon    
    1793  ? Jean Chapeau, Gabriel Baudoin, Adrien Gros   commissaires
     ?  ? Jean Chapeau, Jean Cruaud, Christophe Mercier   commissaires
    1800 1807 Jean Cruaud    
    1807 1815 René Jourdon[M 19]    
    1815 1828 Jean Amiot    
    1828 1832 Pierre Baudoin    
    1832 1843 Louis Corroyer   directeur des mines et des fours à chaux
    Conseiller général
    1843 1846 Pierre Godard   gérant des mines
    1846 1851 Jean Baudoin    
    1851 1852 Jean Leduc    
    1852 1855 Jean Baudoin    
    1855 1865 Jean Bossard    
    1865 octobre 1870 Jean Leduc    
    octobre 1870 avril 1871 Félix Baudoin, Félix Rouxeau, Alexandre Cordeau, Eugène Bunel, Jean Chapeau   commission nommée par le préfet
    1871 1878 Pierre Ouary    
    1878 1886 Félix Baudoin    
    1886 1896 Jean Chapeau-Bourgeois    
    1896 1919 Julien Cottineau    
    1919 1943 Alexandre Lermite    
    1943 1944 Jean Guérin    
    1944 1951 Alexandre Chauveau    
    1951 1959 Eugène Cruaud    
    1959 1971 Jean Jourdon    
    1971 1983 Louis Michaud    
    1983 1995 Jean Colas    
    1995 2020 Hervé Bréhier[Note 4] UDF puis MoDem puis NC retraité de la fonction publique, président de la Communauté de communes du pays d'Ancenis
    2020 En cours Daniel Garnier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Mouzeil est membre de la communauté de communes du Pays d'Ancenis, qui est constituée de vingt-neuf communes regroupées autour d'Ancenis. La commune est représentée au conseil intercommunal par le maire et deux élus communautaires[19].

    Jumelages

    Au , Mouzeil n'est liée par aucun accord de jumelage[20].

    Population et société

    Démographie

    Selon le classement établi par l'Insee, Mouzeil fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Nort-sur-Erdre. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[21]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 86 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 14 % dans des zones « très peu denses »[22].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2019, la commune comptait 1 911 habitants[Note 5], en diminution de 0,16 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8007818169741 3331 4021 4341 5781 443
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5661 5551 6291 5651 6151 5611 5331 4061 505
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3631 3571 1141 064959927903855826
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8367907208721 1901 2131 5201 8251 874
    2019 - - - - - - - -
    1 911--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 13,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 960 hommes pour 948 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ou +
    0,4 
    3,0 
    75-89 ans
    4,4 
    10,1 
    60-74 ans
    8,1 
    19,1 
    45-59 ans
    18,1 
    25,6 
    30-44 ans
    26,3 
    15,0 
    15-29 ans
    15,3 
    26,9 
    0-14 ans
    27,4 
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    5,8 
    75-89 ans
    8,6 
    14,7 
    60-74 ans
    16 
    19,6 
    45-59 ans
    18,9 
    20,1 
    30-44 ans
    19,2 
    19,2 
    15-29 ans
    17,5 
    20 
    0-14 ans
    18 

    Patrimoine et culture locale

    Lieux et monuments

    Au XXe siècle, la mairie est installée dans une grande maison bâtie au début du XIIIe siècle pour la famille de Charbonneau. La bâtisse est en pierre et tuffeau[F 1].

    L'église Saint-Pierre date en partie du XIIIe siècle. C'est à cette période qu'est construite une chapelle seigneuriale. Un clocher et une nef sont attestés en 1686. Un nouveau clocher est construit en 1724. Pour faire face à l'augmentation de la population, une croisée de transept est ajoutée entre 1848 et 1852. L'église abrite des statues : un Christ en Croix, un saint Jean-Baptiste, une sainte Emérance et un saint Pol de Léon datant du XIVe siècle. Ces œuvres bretonnes révèlent une influence byzantine[F 2]. On trouve également dans l'église un bénitier et des fonts baptismaux de marbre datant du XVIIIe siècle[F 3].

    Le château de Cope-Choux est construit dans la seconde moitié du XIXe siècle pour M. Decroix, propriétaire des fours à chaux. Il est possible qu'un bâtiment antérieur ait existé sur le domaine[F 4].

    Le parc de la Petite Fournerie abrite des sculptures monumentales.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

    • Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, vol. 2, Charenton-le-pont, Flohic éditions, , 1383 p. (ISBN 2-84234-040-X), p. 1127-1129. 
    • Georges Merhan, Mouzeil d'hier à aujourd'hui, Mouzeil, , 318 p.  (consultable à la bibliothèque Jacques-Demy à Nantes, cote 944.167 MOU)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Technique de menuiserie destinée à retenir les terres lors de creusement de tranchées ou de galeries de mine.
    4. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    • Jean-Luc Flohic (dir.) et Gilbert Massard, Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, (voir en bibliographie).
    1. p. 517.
    2. p. 517-518.
    3. p. 518.
    4. p. 519.
    1. p. 14.
    2. p. 16.
    3. p. 12.
    4. p. 14-15.
    5. p. 13.
    6. p. 17-18.
    7. p. 18-19.
    8. p. 132-133.
    9. p. 98-99.
    10. p. 138.
    11. p. 127-128.
    12. p. 168.
    13. p. 179.
    14. p. 180-181.
    15. p. 269.
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