Moye (Haute-Savoie)
Moye [mɔj] est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Moye.
Moye | |||||
Mairie et église de la commune de Moye depuis la route qui mène au cimetière. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie | ||||
Maire Mandat |
Martine Vibert 2020-2026 |
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Code postal | 74150 | ||||
Code commune | 74192 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
983 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
25 728 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 38″ nord, 5° 54′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 314 m Max. 1 044 m |
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Superficie | 23,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Annecy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rumilly | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-moye.fr | ||||
Géographie
La commune de Moye fait partie du pays de l'Albanais et du canton de Rumilly.
Urbanisme
Typologie
Moye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Moyi (graphie de Conflans) ou Moye (ORB)[7].
Histoire
En 1872, le maire François Favre demande à la Mère supérieure générale des Sœurs de Saint-Joseph de Chambéry de prendre en charge une école communale de filles, construite sur le terrain qu'elles avaient reçu à la suite d'un legs et sur lequel elles avaient fait construire une Maison des sœurs. Sœur Marie Cyrille Favier dirigea l'école pendant 30 ans puis fut remplacée par sœur Marie Laurence Blais, qui restera aussi en poste une trentaine d'années. Elles feront des émules et de nombreuses jeunes filles de la commune entreront dans les ordres. Les sœurs s'occupent aussi de l'école ménagère, de la cantine scolaire, des soins infirmiers et de l'aide aux mourants. L'école des sœurs fonctionnera jusqu'en 1974, année à partir de laquelle, le bâtiment deviendra un lieu de retraite et de repos pour les Carmélites de Chambéry. La dernière religieuse de Moye disparaît en 1994. La commune acquiert la maison en 1996.
Politique et administration
Elle fait partie de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2019, la commune comptait 983 habitants[Note 3], en diminution de 4,56 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Médias
- Télévision locale : 8 Mont-Blanc.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame de l'Assomption : ... Camille Ruphy en fut l'architecte[12].
- Chapelle de Poisu : la chapelle est devenue un bien communal depuis 2010. Elle est gérée conjointement entre la commune et l'association « La chapelle de Poisu » créée en 2007 par des habitants du village. Grâce à des dons et des subventions, l'extérieur de la chapelle a été restauré en 2011 : toiture, maçonnerie, assainissement pour retrouver sa splendeur d'origine.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste : Initialement un oratoire construit par les sires de Rougemont vers la fin du XIVe siècle au pied du mont Clergeon. En 1730, les alentours immédiats connurent une période de débauches et d'excès appelée « abominations de 1730 ».
- Château de Novéry : en 1965, le professeur Gilbert Durand (1921-2012) acquiert le château et y vit durant une quarantaine d'années[13].
Personnalités liées à la commune
- Gilbert Durand (1921-2012), résistant, professeur de Sociologie et d’Anthropologie à l’Université de Grenoble II, fondateur de l'université de Savoie.
Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.439-442, « Moye ».
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Annecy », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 363.
- Chaoying Durand-Sun, in, (direction) Arlette Chemain-Degrange & Pascal Bouvier, Gilbert Durand : De l'enracinement au rayonnement, volume d'hommages collectifs., "Gilbert Durand au château de Novéry", in, Gilbert Durand . De l'enracinement au rayonnement, Paris, éditions de l'Université de Savoie Mont-Blanc, , pp 51 à 63 (ISBN 978-2-919732-45-6), page 55.
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