Mozaïk

Le réseau apparait pour la première fois en 1972 sous le nom du réseau de transport en commun foyalais et exploité par le groupement des entrepreneurs de transport, puis par la société d'exploitation des transports urbains de Fort-de-France dès le 1^er janvier 1996[2], avec des bus d'occasion provenant de la RATP.

Toutefois l'exploitation par la société d'exploitation des transports urbains de Fort-de-France est perturbée par le groupement des entrepreneurs de transport qui continue de desservir la ville en toute illégalité car elle estimait avoir le droit de poursuivre l'exploitation malgré la fin de son contrat avec la commune[2]. Il s'ensuit quatre ans de grèves et de conflits de la part des deux sociétés, qui conduit au placement en redressement judiciaire de la société d'exploitation des transports urbains de Fort-de-France.

En 2007, la justice annule la DSP (délégation de service public), une convention provisoire est signée en avril 2007 permettant de maintenir la continuité du service public par la compagnie foyalaise des transports urbains[2].

En 2011, la communauté d'agglomération du Centre de la Martinique lance un appel d'offres pour une nouvelle délégation de service public de 12 ans à compter du 1^er janvier 2012, soit jusqu'en 2024[2]. Le vainqueur de l'appel d'offres est le groupement momentané d'entreprises « Ensemble pour Mozaïk » constitué de la compagnie foyalaise des transports urbains (mandataire et exploitant sortant), Véolia-Transdev Outre-Mer et de 4 transporteurs co-traitants martiniquais tels que SAS Sotravom, Saithsoothane SARL, SMTV et SAT[2]. Cette délégation comprend, outre la gestion du réseau et les investissements pour l'achat de véhicules, le financement et la construction d'un centre technique sur un terrain de la communauté d'agglomération du Centre de la Martinique à la Trompeuse

Le 1^er juillet 2017, l'établissement public Martinique Transport s'est substitué à la communauté d'agglomération du Centre de la Martinique dans ses fonctions d'autorité organisatrice des transports en commun[3].

Le 17 décembre 2019, Martinique Transport vote la résiliation de la délégation de service public pour faute du délégataire. Le contrat concerné entre la CFTU et Martinique Transport prend fin le 31 juillet 2020[4]^,[5] avec effet au 1^er août 2020, date de la mise en place du nouvel opérateur interne (EPIC) du réseau Mozaïk : la RTM (Régie des transports de Martinique) créée par Martinique Transport[6].

Le réseau Mozaïk connait des mouvements sociaux endémiques récurrents : grèves non déclarées et sans préavis, applications du droit de retrait jugées abusives[8]^,[9]; par exemple :

• En 2018, le règlement intérieur de compagnie foyalaise des transports urbains datant de 2010, est dénoncé par les employés soutenus par la centrale syndicale des travailleurs martiniquais, sans qu'il y ait danger ni grave ni imminent[10]. Les chauffeurs de la société cotraitante Sotravomet ont ainsi appliqué leur droit de retrait du 27 novembre 2018 au 7 mai 2019 afin de dénoncer l'état des bus qu'ils présentaient comme non conformes et non aptes à rouler en sécurité, car ils causaient de nombreux problèmes techniques[11]. Dans la continuité de ces contestations, 3 bus ont été incendiés dans la nuit du 8 au 9 janvier 2019[12]. Les quartiers de la ville de Schœlcher se sont retrouvés dépourvus de transports en commun pendant de nombreux mois[13]^,[14].

• En 2019, les chauffeurs de la compagnie foyalaise des transports urbains se mettent en grève du 17 au 31 décembre 2019 à la suite de la résiliation de la DSP de leur entreprise. Ils effectuent des opérations escargot sur l'autoroute[15], bloquent avec leurs bus la société anonyme de la raffinerie des Antilles[16], le centre commercial la Galleria[17], ainsi que plusieurs autres centres commerciaux. Le 26 décembre 2019, 5 bus qui bloquent les entrées de la société anonyme de la raffinerie des Antilles et un dépôt d'un sous-traitant sont incendiés[18]. Au cours de ce même mouvement, les lignes 104, 110 et 111 de Schoelcher passent sous l'exploitation de la société SOTRAVOM à la société SOTRANSCOOP, anciennement TRANSCAPITAL[19].

Le réseau Mozaïk est organisé depuis août 2018 autour des deux lignes de bus à haut niveau de service du TCSP qui relient le centre-ville de Fort-de-France au Lamentin.

Ce réseau est composé d’une soixantaine de lignes régulières fonctionnant de 5 h à 21 h et réparties en trois types :

• les lignes structurantes avec une fréquences de 5 min à 15 min ;
• les lignes complémentaires avec fréquences de 15 min à 30 min ;
• Les lignes locales avec une fréquences de 30 min à 1 h 30.

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  Bus à haut niveau de service (BHNS) en essais à Fort-de-France.
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  Bornes de paiement présentes aux stations du TCSP.
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  Un Heuliez GX327 du réseau Mozaïk à Fort-de-France.
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  Un Solaris Urbino 8,9 du réseau Mozaïk à Fort-de-France
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  La ligne 104 dessert Schœlcher et était affrétée par la Sotravom
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  Abribus de la station Aéroport à Le Lamentin.
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  Heuliez GX 127 sur la ligne 422 à Fort-de-France.
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  Le GX117 n^o 224 du réseau Mozaïk charge ses voyageurs, à son terminus Saint-Joseph.
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  Un GX-327 de l'ancienne ligne 26 Mozaïk, dans le quartier de Cluny à Schœlcher.
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  Le dépôt Mozaïk, (où l'on peut voir des Agora S ou des MAN Unvi) Place des Almadies à Fort-de-France.
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  Un MAN Unvi de la ligne 1A (future 31), à Aliker
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  Un Agora S de la ligne 100 arrive à son terminus, près de l'Université Antilles Guyane.
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  La ligne 420 était la plus fréquentée du réseau Mozaïk. Desservie soit par des Mercedes Citaro comme sur l'image ou par des GX-327
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  Dès septembre 2012, la ligne C12 devenue la ligne 426[23].
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  Gare multimodale de la Pointe-Simon, à Fort-de-France
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  Un bus de la ligne S5 (maintenant 320), dans le couloir réservé au TCSP, à Fort-de-France
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  Beaucoup de lignes du réseau Mozaïk sont gérées par des co-traitants ou affrétés
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  Le réseau Mozaïk a un parc de véhicules très diversifié
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  La ligne 110 était exploitée par la Sotravom.
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  La ligne 304 est une ligne affrétée, qui dessert la commune de Saint-Joseph.
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