Musée national Eugène-Delacroix

Le musée national Eugène-Delacroix est un musée fondé à la fin des années 1920 par la Société des Amis d’Eugène Delacroix, devenu musée national en 1971. Il ouvre pour la première fois en , avec une première exposition consacrée au peintre et à ses proches, Delacroix et ses amis.

Musée national Eugène-Delacroix
Informations générales
Type
Musée d'art, musée national (d)
Ouverture
Gestionnaire
Visiteurs par an
58 000 (2016)
75 600 (2017)
Site web
Collections
Collections
Peintures, œuvres sur papier, objets d'Afrique du Nord, objets personnels, lettres autographes
Bâtiment
Protection
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Coordonnées
48° 51′ 17″ N, 2° 20′ 07″ E

Installé dans le dernier appartement et atelier du peintre, où il vécut de à sa mort, le , le musée a été créé, plus de soixante ans après le décès de Delacroix, par des peintres, des collectionneurs, des conservateurs, réunis en association pour sauver les lieux, menacés de destruction. Présidée par Maurice Denis, la Société des Amis d’Eugène Delacroix rassemblait aussi Henri Matisse, Paul Signac, Édouard Vuillard, George Desvallières, notamment[1].

Histoire du musée Eugène-Delacroix

Eugène Delacroix s’installa 6 rue de Furstemberg, le , abandonnant l’atelier de la rue Notre-Dame-de-Lorette qu’il louait depuis 1844 et qui était trop éloigné de l’église Saint-Sulpice dont il devait, dès 1847, décorer la chapelle. Souffrant depuis plusieurs années, l’artiste souhaitait finir à tout prix son œuvre, mais il n’était plus en mesure de faire chaque jour un long trajet depuis la rive droite. Aussi fut-il heureux de trouver un logement calme et aéré, entre cour et jardin, situé au premier étage d’un immeuble relativement proche de Saint-Sulpice et faisant partie des anciens communs du palais abbatial de Saint-Germain-des-Prés[2]. Delacroix obtint un bail de quinze ans, avec autorisation pour construire un atelier dans le jardin, à condition d’en soumettre au préalable les plans.

Le journal et la correspondance de Delacroix témoignent de cette phase de travaux, qui s’éternisa et s’avéra plus complexe qu’il y paraissait. Après de multiples contraintes dues à cet emménagement, Delacroix s’installe enfin à la fin du mois de .

L’appartement, grand d’environ 150 mètres carrés, comprenait une antichambre desservant côté cour la chambre à coucher de Jenny Le Guillou et la salle à manger, et côté jardin la chambre à coucher de Delacroix et le salon. Une petite pièce ouvrant sur l’escalier menant à l’atelier faisait fonction de bibliothèque. On accédait à l’office et à la cuisine, donnant sur la cour, par un petit couloir. Le peintre disposait aussi au dernier étage de deux chambres pour ses domestiques et d’une cave. Cette distribution est toujours celle de l’appartement actuel, où le musée est installé.

Le sauvetage des lieux

À la mort de Delacroix, l’appartement et l’atelier furent occupés par la Société Saint-Vincent-de-Paul dont le siège social se situait déjà dans l’immeuble depuis 1854. En 1928, le propriétaire décide de rompre le bail. Ceci remonta aux oreilles des peintres Maurice Denis et Paul Signac. Soutenus par deux historiens spécialistes de Delacroix, André Joubin et Raymond Escholier, auxquels s’était joint le docteur Viau, amateur d’art, ils constituèrent la Société des Amis de Delacroix, dans l’espoir d’éviter la démolition du dernier atelier de l’artiste. Cette manœuvre fonctionna, et la Société obtint différentes aides afin de payer le loyer, entreprendre quelques travaux, et organiser, dès les années 1930, une exposition par an au sein des lieux. La Société, enrichie d’autres personnalités telles qu’Henri Matisse ou Édouard Vuillard, joua un véritable rôle dans le développement des anciens appartements de Delacroix en musée[3]. Il s’agit là d’une situation absolument inédite, où des artistes, sont à l’origine de la création d’un musée, qui plus est monographique et sur un artiste dont ils n’étaient pas contemporains.

En 1952, l’appartement est mis en vente. Un acquéreur potentiel se désiste au profit de la Société des amis[4],[5]. La Société, dans l’impossibilité de réunir les capitaux nécessaires à l’achat, vendit alors une partie de ses collections aux musées nationaux. Quatre ans plus tard, après une longue négociation, l’État accepta de recevoir l’appartement, l’atelier et le jardin en donation, et s’engagea à y faire un musée[5]. La Société y maintint néanmoins son siège social, continua d’y organiser des expositions dont les bénéfices lui étaient reversés.

Le musée

C’est en 1971 que le musée Eugène-Delacroix devient musée national, et prend progressivement le visage qu’on lui connaît aujourd’hui[5],[6]. La Société s’efface peu à peu devant l’État concernant l’administration et la vie du musée, devant répondre à des missions de service public. Le jardin est reconstitué tel qu'il avait été lorsque le peintre séjournait là, sur la base de documents de l'époque.

Le musée Delacroix est rattaché au musée du Louvre depuis 2004, et continue de se développer. Il effectue des acquisitions, tel que le Cardinal de Richelieu disant la messe dans la chapelle du Palais-Royal, acquis en 2015, et le Portrait de George Sand en habit d’homme datant de 1834 et acquis en 2016. Depuis le , le musée fait partie du réseau des 208 Maisons des Illustres.

Les collections

Delacroix, peintre : les peintures

Le musée Eugène-Delacroix réunit une collection d'œuvres de l’artiste couvrant une grande partie de sa carrière. Il conserve peintures, esquisses, dessins, estampes, lithographies, pierres lithographiques, objets ayant appartenu à Delacroix, ses palettes de couleurs, mais également l’ensemble de ses écrits, et certaines lettres de sa correspondance personnelle. Car Delacroix est en effet peintre, mais aussi très bon graveur et dessinateur, ainsi qu'un écrivain.

Le musée conserve certains chefs-d'œuvre de Delacroix. La Madeleine dans le désert[7], qui figura au Salon de 1845, fit par la suite couler beaucoup d’encre, et retint l’attention des critiques contemporains comme Baudelaire : « Voici la fameuse tête de la Madeleine renversée, au sourire bizarre et mystérieux, et si naturellement belle qu’on ne sait si elle est auréolée par la mort, ou embellie par les pâmoisons de l’amour divin », mais attira aussi de nombreux historiens de l’art et passionnés de l’artiste, à juste titre.

Autre toile d'importance : l’Éducation de la Vierge[8]. Delacroix la peignit en 1842, lorsqu’il rendit visite à George Sand dans son château de Nohant, dans le Berry, alors qu’elle entamait alors une liaison avec Frédéric Chopin, que Delacroix admirait sensiblement. L’œuvre, à l’origine destinée à l’église de Nohant, fut en réalité conservée par George Sand qui l’adorait, tandis qu’une copie réalisée par son fils Maurice fut envoyée dans l’église. Sand en parle dans l’une de ses lettres : « Cette belle sainte Anne et cette douce petite Vierge me font du bien, et quand quelqu’un vient m’embêter, je les regarde et n’écoute pas ».

Œuvre majeure également, Roméo et Juliette au tombeau des Capulet[9] doit être admirée pour la place que ce sujet shakespearien prit dans l’imaginaire de Delacroix qui connaissait parfaitement la pièce, réalisant une composition inspirée du théâtre. Delacroix a en effet directement puisé ses sources dans la version jouée par les acteurs anglais qui avait été modifiée pour donner davantage de pathos à la scène : Juliette s’éveille alors que Roméo est encore vivant malgré le poison ingéré. Il tire son amante de son cercueil, et la tient serrée contre lui, debout, à l’avant de la scène.

Le Portrait d’Auguste Richard de La Hautière fait partie d’une série dite « portraits de la pension Goubaux », commandée à Delacroix par Prosper-Parfait Goubaux, directeur de l’institution Saint-Victor à Paris. Delacroix aurait réalisé entre 1824 et 1834 dix portraits, tous de mêmes dimensions, qui ornèrent le salon de l’institution. Joliment esquissé, ce portrait d’Auguste-Richard de la Hautière, lauréat en 1828 du deuxième prix de version latine, retient l’attention par sa finesse d’exécution et son charme délicatement romantique. L’influence des portraits anglais est ici manifeste. La représentation du modèle devant un paysage rappelle les œuvres de sir Joshua Reynolds que Delacroix admirait. Et l’expression vive du modèle aux lèvres entrouvertes évoque les beaux portraits de sir Thomas Lawrence auquel le peintre rendit visite, qui le marqua profondément durant son séjour à Londres en 1825[10].

Le musée conserve enfin des copies d’après Delacroix, comme celle d’Henri Fantin-Latour qui reproduit les Femmes d'Alger dans leur appartement[11]. Cette œuvre démontre l’influence qu’exerçait Delacroix sur des artistes des générations suivantes, puisque Fantin-Latour réalise cette copie en 1875. L’artiste suscitait un vif intérêt chez les peintres de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

À l’inverse, les collections comprennent aussi des travaux de Delacroix inspirés d’œuvres qu’il pouvait admirer. L’Étude d’après un des Caprices de Goya, deux plats de reliures médiévales et une veste orientale[12] constitue un tableau d’atelier par excellence, et souligne plusieurs sources d’inspiration de Delacroix : Goya, à l’évidence, et des plats de reliures médiévales provenant de la Bibliothèque nationale où le peintre se plaisait à aller régulièrement. Enfin, le pan de veste rouge n’est pas sans rappeler ses études de costumes souliotes peints entre 1822 et 1825 à partir de vêtements orientaux empruntés à son ami Jules-Robert Auguste.

En 2015, le musée a acquis une nouvelle œuvre de Delacroix : Le Cardinal Richelieu disant la messe dans la chapelle du Palais Royal[13]. Le tableau fut commandé au peintre sans doute en 1828 par le duc d’Orléans, le futur Louis-Philippe, pour sa galerie historique du Palais-Royal. Il existait un grand tableau pour ce sujet, qui fut exposé au Salon de 1831, et qui disparut dans l’incendie du Palais-Royal en 1848.

Delacroix, graveur : estampes et lithographies

De nombreux estampes et dessins sont également conservés et exposés au musée. Qu’il s’agisse d’estampes illustrant des passages de pièces de dramaturges anglais tels que Shakespeare ou Nicholas Rowe[14], ou d’études de félins ou de chevaux, ce sont d’incroyables témoignages du talent de Delacroix dans le domaine de la gravure et du dessin. Le musée possède ainsi une collection presque complète des lithographies originales de l’artiste, pouvant être considérées comme de véritables chefs-d’œuvre.

Le Tigre royal, lithographie de 1829, est une fabuleuse démonstration des capacités de Delacroix à réaliser un dessin animalier, avec des jeux de contraste et une profondeur dans le traitement du tigre et du paysage, sans même n’avoir jamais vu ce félin de sa vie. Le premier tigre du Bengale arrive au Muséum d’Histoire naturelle en 1830. Delacroix a donc transposé ses études anatomiques de lion au tigre, avec toute la virtuosité dont en témoigne cette lithographie[15].

Les lithographies de l’artiste montrent son talent d’illustrateur, essentiellement tourné vers les œuvres anglaises qu’il a attentivement lues. Delacroix passionne pour le théâtre, fréquente les salles de spectacle anglaises : « J’ai vu Richard III, joué par Kean, qui est un très grand acteur, quoi qu’en dise l’ami Duponchel. […] Je suis obligé, à mon grand regret, de manquer une représentation demain où Young doit jouer le rôle d’Iago avec Kean dans Othello. […] Je pense voir aussi Hamlet. » (Delacroix à son ami Jean-Baptiste Pierret, le , à Londres). Delacroix produit de nombreuses lithographies autour de ces thèmes, telles que Jane Shore, tirée de la pièce éponyme de Nicholas Rowe. Delacroix représente Jane mourant d’épuisement dans les bras de son mari, dont l’amour n’a cessé malgré la liaison de sa femme avec le roi Édouard IV. Sa mort fut provoquée par son successeur, Richard III, qui exigea qu’elle fasse pénitence pour sa conduite libertine, et la condamna donc à errer en chemise dans les rues, un cierge à la main[16].

L’accrochage change régulièrement, permettant de donner une visibilité des plus complètes sur les collections, et présenter des estampes et des dessins qui ne peuvent rester plus de trois mois exposés à la lumière du jour.

Delacroix, écrivain : la bibliothèque du musée

Si Eugène Delacroix est essentiellement connu pour ses talents de peintre, son œuvre littéraire est bien moins célèbre. Pourtant, Delacroix est un véritable homme de lettres. S’il a embrassé une carrière d’artiste peintre malgré ses hésitations, le maître ne cessa jamais d’écrire : dans son journal[17], à travers sa correspondance, et dans quelques écrits où son admiration pour Voltaire et Rousseau transparaît allègrement. Des dangers de la cour[18], rédigé à ses 18 ans, cristallise ses inspirations pour les auteurs des lumières, véritable voyage initiatique, cette nouvelle se veut philosophique, morale et politique.

Le musée conserve aussi les manuscrits de jeunesse de Delacroix, ainsi que des lettres autographes de l’artiste. Son goût pour l’écriture transparaît à travers ses écrits personnels, qui sont extrêmement réfléchis. Delacroix reprend parfois des lettres dans son journal, il lui arrive également de les retravailler. Il faut ainsi comprendre que l’artiste avait conscience que ses écrits seraient un jour publié, après sa mort.

Ces lettres sont aussi intéressantes pour comprendre les idées et les méthodes de travail du peintre. L’Autographe avec taches de couleurs illustre cette habitude de Delacroix de noter sur des feuilles éparses des idées de sujets pour ses tableaux. Ici, il recopie quelques lignes de l’article d’A. Lèbre lu dans la Revue des deux Mondes du [19], à propos d’un cours professé au Collège de France sur l’archéologie égyptienne par M. Letronne qui attirait alors un public nombreux. Il retient la description d’un décor illustrant un tribunal des morts dans une sépulture thébaine, et note aussi les douze travaux d’Hercule.

La bibliothèque du musée Delacroix centralise de nombreux écrits autour de l’artiste, son œuvre peinte, dessinée, gravée et littéraire, mais elle s’attache également à éclairer son contexte. Des ouvrages autour de l’art du XIXe siècle, de nombreuses monographies de peintres, de Léonard de Vinci à Henri Matisse, y sont conservées, sans compter un rayonnage complet consacré à la littérature contemporaine de Delacroix, notamment de nombreux ouvrages de et sur Baudelaire, George Sand ou Byron. La bibliothèque comprend actuellement plus de 2 200 ouvrages, en français pour la plupart, mais aussi en anglais et en allemand pour certains d’entre eux. Elle a profité en 2016 d’une profonde réorganisation selon une classification thématique, permettant au lecteur de s’orienter facilement. La bibliothèque est en cours d’informatisation.

Historique des expositions temporaires

  • 1930 Delacroix, chez lui, 6 rue du Fürstenberg.
  • 1932 : Eugène Delacroix et ses amis, juin –
  • 1934 : Exposition de peintures et de dessins d’Eugène Delacroix.
  • 1935 : Paysages de Delacroix et lithographies provenant des donations Étienne Moreau-Nélaton au musée du Louvre et à la Bibliothèque Nationale. Exposition de la collection permanente. Donations de M. le Baron Vitta et M. et Mme Perret-Carnot. II Exposition de la collection permanente. Donations de M. le Baron Vitta et M. et Mme Perret-Carnot.
  • 1937 : Tableaux, aquarelles, dessins, gravures, lithographies provenant du musée du Louvre, des donations Étienne Moreau-Nélaton, Baron J. Vitta ou prêtés par divers amateurs.
  • 1937 : Appartement de Delacroix, exposition temporaire
  • 1938 : Appartement de Delacroix, exposition temporaire
  • 1939 : Tableaux, aquarelles, dessins, gravures, lithographies provenant du legs Étienne Moreau-Nélaton au musée du Louvre, de la donation baron J. Vitta et de dons et prêts de divers amateurs.
  • 1945 : Chefs-d’œuvre de Delacroix, -
  • 1946 : Chefs-d’œuvre de Delacroix, mai -
  • 1946 : Delacroix et son temps (Gros-Géricault-Courbet),
  • 1947 Delacroix et les compagnons de jeunesse.
  • 1948 : Delacroix et l’Angleterre.
  • 1949 : Delacroix et le paysage romantique.
  • 1950 : Delacroix et le portrait romantique.
  • 1951 : Delacroix et l’Orientalisme de son temps, à partir du
  • 1952 : Delacroix et les Maîtres de la couleur.
  • 1957 : Delacroix, chez lui, 6 rue de Furstenberg, Paris VIe, lithographies-reproductions-documents.
  • 1958 : Exposition de lithographies, reproductions et documents divers.
  • 1963 : Delacroix, citoyen de Paris, mars –
  • 1966 : Delacroix et les paysagistes romantiques, -
  • 1967 : Eugène Delacroix. Son atelier et la critique d’art, juin - août
  • 1968 : Delacroix, René Piot (1866-1934) et la couleur, -
  • 1969 : Delacroix et son temps (costumes et souvenirs), avril –
  • 1970 : Delacroix et l’Impressionnisme, avril –
  • 1971 : Delacroix et le Fauvisme,
  • 1972 : Delacroix et le fantastique (de Goya à Redon),
  • 1973 : Hommage à Delacroix pour le 110e anniversaire de sa mort. Delacroix, et la peinture libérée, mai –
  • 1974 : Delacroix et Paul Huet, précurseur de l’Impressionnisme, -
  • 1975 : Delacroix et les peintres de la nature, de Géricault à Renoir, -
  • 1988 : Delacroix et Byron. Chassériau et Shakespeare, -
  • 1992 : Guérin et Delacroix, -
  • 1993 : Delacroix et la Normandie, -
  • 1996 : Musée Eugène Delacroix : dix années d’acquisitions (1985-1995), -
  • 1996 : La Grèce en révolte. Delacroix et les peintres français 1815-1848, -
  • 1998 : Delacroix et Villot, le roman d’une amitié, -
  • 2000 : Le Maroc de Gérard Rondeau. Hommage à Delacroix,
  • 2001 : Médée furieuse,
  • 2003 : Hommage aux amis du musée Delacroix. Dans l'intimité du maître, - - Prolongation jusqu'au
  • 2004 : Piotr Michalowski, -
  • 2005 : Dutilleux, Robaut, Delacroix. Une affaire de famille,
  • 2006 : Entre Ingres et Delacroix : Étienne-François Haro,
  • 2006 : Henriette de Verninac. De David à Delacroix,
  • 2007 : Delacroix et les compagnons de sa jeunesse,
  • 2008 : Delacroix et la photographie,
  • 2009 : Une passion pour Delacroix. La collection Karen B. Cohen.,
  • 2011 : Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : L’hommage à Delacroix,
  • 2012 Des fleurs en hiver Delacroix - Othoniel – Creten, -
  • 2013 Delacroix en héritage, Autour de la collection d’Étienne Moreau-Nélaton, -
  • 2014 Objets dans la peinture, souvenirs du Maroc, au
  • 2014 Delacroix le plus légitime des fils de Shakespeare, au
  • 2015 Delacroix et l’Antique, au
  • 2019 : Dans l’atelier - La création à l’œuvre, au

 Catalogues d'exposition (antéchronologique)

  • Dominique de Font-Réaulx (dir.), Delacroix et l’antique, Paris, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2015
  • Dominique de Font-Réaulx (dir.), Delacroix : Objets dans la peinture, souvenirs du Maroc, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2014
  • Dominique de Font-Réaulx (dir.), Delacroix en héritage : autour de la collection Moreau-Nélaton, Paris, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2013
  • Dominique de Font-Réaulx (dir.), Delacroix, Othoniel, Creten – Des Fleurs en hiver, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2012.
  • Christophe Leribault (dir.), Fantin-Latour, Manet, Baudelaire : L’Hommage à Delacroix, Paris, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2011.
  • Sébastien Allard, Delacroix : de l’idée à l’expression, Barcelone, Obra social la Caixa, 2011.
  • Christophe Leribault (dir.), Une passion pour Delacroix – La collection Karen B. Cohen, Paris, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2009
  • Christophe Leribault (dir.), Delacroix et la photographie, Paris, coédition Le Passage et éd. du musée du Louvre, 2008.
  • Barthélémy Jobert, Delacroix : le trait romantique, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1998.

Fréquentation

Chiffres de fréquentation 2001-2017[20]
Année Entrées gratuites Entrées payantes Total
2001 22 378 21 740 44 118
2002 10 856 13 801 24 657
2003 16 319 17 455 33 774
2004 19 151 21 071 40 222
2005 21 095 21 402 42 497
2006 9 890 24 154 34 044
2007 9 916 28 509 38 425
2008 20 744 18 022 38 766
2009 13 562 33 368 46 930
2010 21 384 46 188 67 572
2011 11 684 35 270 46 954
2012 20 568 39 083 59 651
2013 21 652 42 756 64 408
2014 26 331 42 085 68 416
2015 22 694 28 602 51 296
2016 29 786 28 362 58 148
2017 35 336 40 262 75 598

Notes et références

  1. « De l'atelier au musée ou les péripéties d'un sauvetage mémorable », Bulletin de la Société des amis du musée Eugène-Delacroix, no 2, .
  2. Arlette Sérullaz, « De l'atelier au musée, ou l'histoire d'une sauvegarde exemplaire », Bulletin de la Société des amis du musée Eugène-Delacroix, no 1, .
  3. Dominique de Font-Réaulx, Le musée Eugène-Delacroix, Paris, Musée du Louvre, .
  4. Christine de Rivoyre, « Les « Amis de Delacroix » conservent leur musée », Le Monde, (lire en ligne).
  5. Ariane Singer et Christine Rigollet, « À la découverte de ces musées discrets », Le Point, (lire en ligne).
  6. Florence Evin, « Célébrer les 150 ans de la mort de Delacroix dans son atelier à Paris. La dernière demeure de l'artiste à Paris, devenue musée national en 1971, présente les écrits intimes du peintre », Le Monde, (lire en ligne).
  7. Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques, Lausanne, éditions de l'Œil, .
  8. Arlette Sérullaz, Delacroix, une fête pour l'œil, Paris, Gallimard,
  9. Delphine Gervais de Lafond, « Delacroix et la tragédie véronaise, un projet inachevé », Bulletin de la Société des amis du musée Eugène-Delacroix, no 12, 2014-2015.
  10. Arlette Sérullaz, « Un nouveau tableau de Delacroix au musée Eugène-Delacroix », SAMED, , p. 6-9.
  11. Dominique de Font-Réaulx, « Fantin-Latour, interprète de Delacroix », Grande Galerie, no 35, mars-avril-mai 2016, p. 30.
  12. Christophe Leribault, « Musée Delacroix - une fiévreuse esquisse d'Eugène Delacroix », Grande Galerie, no 15, mars-avril-mai 2011, p. 13.
  13. Eric Bertin, « Le Richelieu de Delacroix, premier tableau de la Galerie historique du Palais-Royal créée par Louis-Philippe en 1828 », Bulletin de la Société des amis du musée Eugène-Delacroix, no 5, , p. 31-32.
  14. Arlette Sérullaz et Yves Bonnefoy, Delacroix et Hamlet, Paris, Réunion des musées nationaux, .
  15. Arlette Sérullaz, Le Bestiaire d'Eugène Delacroix, Paris, Citadelles et Mazenod,
  16. Barthélemy Jobert, Le trait romantique
  17. Eugène Delacroix, Journal, Paris, J. Corti, .
  18. Eugène Delacroix, Des Dangers de la cour, Avignon, Aubanel,
  19. « A. Lèbre », Revue des Deux Mondes, .
  20. « Fréquentation des Musées de France », sur data.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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