Néoréaction
La néoréaction, dite les Lumières sombres, est un mouvement antidémocratique, antiégalitariste et réactionnaire. Il rejette ouvertement le progressisme et la vue que l'histoire montre la progression inévitable vers une plus grande liberté et l'illumination (ainsi, il est en partie, une réaction contre « la conception whig de l'histoire »)[1],[2]. Le mouvement est favorable à un retour aux valeurs traditionnelles et des formes de gouvernement plus anciennes, comme la monarchie ou d'autres formes de pouvoir fort et centralisé tels qu'un « PDG néo-caméraliste »[3] d'une république par actions[4], couplé au libéralisme économique de droite ou à d'autres formes de conservatisme fiscal[5]. Les adeptes épousent généralement aussi des vues conservatrices sociales sur des sujets tels que les rôles de genre, les relations interraciales (en), et la migration humaine.
Voir aussi
Références
- Corey Pein, « Mouthbreathing Machiavellis Dream of a Silicon Reich », The Baffler, (lire en ligne [archive du ])
- Jamie Bartlett, « Meet The Dark Enlightenment: sophisticated neo-fascism that's spreading fast on the net », The Daily Telegraph, (lire en ligne)
- Rosie Gray, « Behind the Internet's Anti-Democracy Movement », The Atlantic, (lire en ligne)
- Steorts, Jason Lee, « Against Mencius Moldbug’s ‘Neoreaction’ », National Review,
- Matthew Walther, « The Dark Enlightenment Is Silly Not Scary », sur The American Spectator, (consulté le )