Nadejda de Bulgarie
Nadejda de Bulgarie, née à Sofia, (principauté de Bulgarie) le , et morte le à Stuttgart (Allemagne de l'Ouest), est une princesse de Bulgarie, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha et duchesse en Saxe, devenue par mariage, en 1924, duchesse de Wurtemberg.
(bg) Надежда Клементина Мария Пия Мажелла
Dynastie | Maison royale de Bulgarie |
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Distinctions |
Ordre de la Croix étoilée Ordre de Thérèse |
Nom de naissance | Nadejda Clémentine Marie Pia Marjela de Bulgarie |
Naissance |
Sofia Principauté de Bulgarie |
Décès |
Stuttgart Allemagne de l'Ouest |
Sépulture | Château d'Altshausen |
Père | Ferdinand Ier de Bulgarie |
Mère | Marie-Louise de Bourbon-Parme |
Conjoint | Albrecht Eugen de Wurtemberg |
Enfants |
Ferdinand Eugen de Wurtemberg Margarethe Louise de Wurtemberg Eugen Eberhard de Wurtemberg Alexander Eugen de Wurtemberg Sophie de Wurtemberg |
Biographie
Famille
Seconde fille et dernier des quatre enfants du roi Ferdinand Ier de Bulgarie (1861-1948) et de sa première épouse la princesse Marie-Louise de Bourbon-Parme (1870-1899), Nadejda de Bulgarie naît au palais royal de Sofia le [1],[2]. Sa mère meurt le lendemain de sa naissance[3].
Par son père, Ferdinand, devenu roi des Bulgares en 1908, elle est une arrière petite-fille de Louis-Philippe Ier, roi des Français ; tandis que par sa mère, elle est la nièce de l'impératrice d'Autriche Zita et a pour ancêtres les ducs de Parme, les rois des Deux-Siciles, les rois de France, et maints souverains européens[4].
Nadejda de Bulgarie a deux frères : Boris (1894-1943), qui succède à son père sur le trône de Bulgarie lors de son abdication en 1918, et Kirill (1895-1945). Elle a également une sœur : Eudoxia (1898-1985), avec laquelle elle est élevée sous l'autorité de leur belle-mère Éléonore Reuss de Köstritz (1860-1917), que le roi Ferdinand a épousée en 1908[3]. Sa grand-mère paternelle, la princesse Clémentine d'Orléans (1817-1907), tentait de passer le plus de temps possible auprès de ses petits-enfants bulgares élevés dans une cour austère auprès d'un père peu chaleureux. Clémentine voyage avec eux en été, se rend en hiver à Sofia, mais l'aïeule, déjà âgée, meurt le [5].
Le , Nadejda de Bulgarie devient la marraine de sa nièce par alliance Marie-Thérèse de Wurtemberg, fille de son beau-frère le duc Philippe Albert de Wurtemberg et de l'archiduchesse Rose-Marie de Habsbourg-Toscane[6].
Mariage et descendance
Le , la princesse Nadejda épouse à Bad Mergentheim le duc Albrecht Eugen de Wurtemberg (né à Stuttgart le et mort à Schwäbisch Gmünd le ), second fils du duc Albert de Wurtemberg (1865-1939) et de l'archiduchesse Marguerite de Habsbourg-Lorraine (1870-1902)[7].
Ils deviennent parents de cinq enfants[7],[8],[9] :
- Ferdinand Eugen de Wurtemberg (né à Carlsruhe-en-Haute-Silésie, et mort à Friedrichshafen le [10]), inspecteur des eaux et forêts, célibataire ;
- Margarethe Louise de Wurtemberg (née à Carlsruhe-en-Haute-Silésie, et morte à Courbevoie le [11]), épouse en 1970 François Luce-Bailly de Chevigny (né à Paris 17e, le et mort à Neuilly-sur-Seine, le [12]). La duchesse est la mère de :
- Patrick de La Lanne-Mirrlees (San Francisco, ), né d'une liaison avec Robin de La Lanne-Mirrlees (en) (1925-2012)[13], baron d'Inchdrewer et laird de Bernera, épouse en 1988 Irene Auer (1962), dont trois enfants[14] ;
- Eugen Eberhard de Wurtemberg (né à Carlsruhe-en-Haute-Silésie le , mort à Francfort-sur-le-Main le et inhumé le suivant dans la crypte de l'église Saint-Michel du château d'Altshausen, résidence de la maison de Wurtemberg[15]), diplômé en sciences économiques, cadre de banque, épouse en 1962 (divorcés en 1972) l'archiduchesse Alexandra d'Autriche (née au château de Sonnberg, le ), fille de l'archiduc Antoine de Habsbourg-Toscane et de la princesse Ileana de Roumanie, sans postérité ;
- Alexander Eugen de Wurtemberg (né à Stuttgart le ), docteur en philosophie, historien de l'art, célibataire ;
- Sophie de Wurtemberg (née à Stuttgart le ), directrice de la maison de haute-couture Nina Ricci, elle épouse en 1969 (divorcés en 1974) Antonio Manoel Rôxo de Ramos-Bandeira, diplomate, (né à Santa Isabel, près de Lisbonne, le et mort à Rio de Janeiro, le ), sans postérité.
Mort
Veuve depuis 1954, Nadejda de Bulgarie meurt le , à l'âge de 59 ans, à Stuttgart. Elle est inhumée dans la crypte du château d'Altshausen[7],[2].
Honneurs
Nadejda de Bulgarie est[2] :
- Dame noble de l'ordre de la Croix étoilée, Autriche-Hongrie ;
- Dame d'honneur de l'ordre de Thérèse (Royaume de Bavière).
Ascendance
Références
- Énache 1999, p. 701.
- da Rocha Carneiro 2000, p. 105.
- Énache 1999, p. 699.
- Huberty et al. 1976, p. 542.
- Olivier Defrance 2007, p. 346-347.
- da Rocha Carneiro 2000, p. 102.
- Énache 1999, p. 691.
- Huberty et al. 1979, p. 549.
- da Rocha Carneiro 2000, p. 106.
- (en) Seth B. Leonard, « The Death of Duke Ferdinand Eugen of Württemberg (1925-2020) », sur eurohistoryjournalblogspot.com, (consulté le ).
- « Von Wurttemberg Margarethe-Louise », sur INSEE, (consulté le ).
- (en) Seth B. Leonard, « François Luce-Bailly de Chevigny (1923-2022), Widower of Württemberg Duchess », sur eurohistoryjournalblogspot.com, (consulté le ).
- (en) "Count Robin de La Lanne-Mirrlees", sur The Telegraph, 15 juin 2012 (consulté le 26 janvier 2022).
- (en) London Gazette, n°19840, page 331, 16 mars 1976.
- (en) Seth B. Leonard, « Duke Eugen Eberhard of Württemberg (1930-2022) », sur eurohistoryjournalblogspot.com, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). .
- Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. I : Hesse-Reuss-Saxe, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 587 p. (ISBN 978-2-90113-801-3).
- Michel Huberty, Alain Giraud, P. Chevassu et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. II : Anhalt-Lippe-Wurtemberg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 641 p. (ISBN 978-2-901138-020).
- Monique da Rocha Carneiro, La descendance de Frédéric-Eugène duc de Wurtemberg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 511 p. (ISBN 978-2-908003-17-8).
- Olivier Defrance, La Médicis des Cobourg : Clémentine d’Orléans, Bruxelles, Racine, , 368 p. (ISBN 978-2-87386-486-6 et 2-87386-486-9, lire en ligne).
Liens externes
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