Nadia d'Angely

Nadia d'Angely[Note 1], peut-être née Alice Carton[1], est une actrice de théâtre et de cinéma belge.

Nadia d'Angely
Nadia d'Angely en 1904
Biographie
Autres noms
Nadia Dangely, Nadia d'Angély, Nadia Dangély
Nationalité
Activités

Elle reste surtout connue pour avoir joué des rôles de mère dans les débuts du cinéma belge.

Biographie

En dehors des rôles qu'elle a interprétés au théâtre et au cinéma, on ne sait pratiquement rien de Nadia d'Angely.

Il est possible qu'elle ait commencé sa carrière au milieu des années 1890, en jouant des rôles de soubrettes. En effet, des noms de scène très proches, Diane Dangely[2] et Diana Dangely[3], apparaissent dans la presse en 1896, au sujet d'une actrice de l'Eden-Théâtre de Nîmes : « Mlle Diana Dangely, jeune soubrette du théâtre d’Amiens, a joué [à l'Eden-Théâtre] cet hiver tout le répertoire. Très gracieuse et presque enfantine, Mlle Dangely fait partie de tous les spectacles d'ouverture, les spectateurs auront donc l’occasion de faire, avec elle, plus ample connaissance. »[3],[Note 2].

Nadia d'Angely joue au théâtre de l'Alhambra de Bruxelles et au casino-théâtre de Nieuport-les-Bains en 1898[5]. Elle a fait une courte carrière en France, en particulier à Paris au théâtre de l'Ambigu en 1908, et au cours de la saison théâtrale 1910-1911 au Nouveau-Théâtre de Lyon. La Première Guerre mondiale met un coup d'arrêt à sa carrière et après la fin du conflit, elle n'aura plus désormais que de rares engagements au théâtre, et seulement deux rôles au cinéma.

Après une toute dernière apparition sur scène à Caen en mars 1926[6], Nadia d'Angely disparaît de l'affiche et tombe dans l'oubli[1],[Note 3].

Théâtre

Cinéma

Notes et références

Notes

  1. Également orthographié Nadia Dangely (avec ou sans accent dans les deux cas). Elle ne doit pas être confondue avec l'actrice Marthe Angély, active à la même époque sur les scènes parisiennes.
  2. On trouve bien mention d'une Mlle Dangély, citée comme soubrette dans une adaptation théâtrale du Maître de forges à Amiens en 1895[4]
  3. En 1931, une lectrice des Dimanches de la femme fait paraître un appel à témoins pour retrouver « Nadia Dangély, née Alice Carton ». Cet appel ne semble pas avoir obtenu de réponse.

Références

  1. La moisson. F. 825. Les Dimanches de la femme, n° 462, 11 janvier 1931, non paginé (vue 17/19) lire en ligne sur Gallica.
  2. « Tableaux de troupes. Nîmes. Eden-Théâtre », sur Gallica, L'Europe artiste, (consulté le ), p. 143
  3. « Eden-Théâtre », sur Gallica, Nîmes-journal, (consulté le ), non paginé (vues 1 et 2)
  4. « Chronique théâtrale », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF, Le Progrès de la Somme, (consulté le ), p. 2-3
  5. « Les villégiatures. À Nieuport-les-Bains », sur www.belgicapress.be, La Réforme, (consulté le ), p. 5
  6. Caen. Le bal des médaillés militaires. Ouest-Éclair, 10 mars 1926, p. 4, lire en ligne sur Gallica. Dans l'article, elle est présentée comme Mme Nadia d'Angely, de l'Ambigu.
  7. La semaine théâtrale. Étranger. Bruxelles. Le Monde artiste, 3 juillet 1898, p. 424, lire en ligne sur Gallica.
  8. Courrier des théâtres. Un mot personnel. Le Figaro, 7 novembre 1906, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  9. Les théâtres. Les nouveaux spectacles de l'Ambigu-Comique. Le Figaro, 1er juin 1908, p. p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  10. Notice "M. Alévy (Armand Lévy, dit)". Nos auteurs et compositeurs dramatiques, par Jules Martin, p. 19, Ernest Flammarion éditeur à Paris, 1908, lire en ligne sur Gallica.
  11. Etranger. La journée à Bruxelles. Comoedia, 1er juin 1912, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  12. Alfred Machin, « Maudite soit la guerre », sur gparchives.com, (consulté le )

Lien externe

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