Napier Eland
Le Napier Eland était un turbomoteur et un turbopropulseur britannique, construit par la société Napier & Son au début des années 1950. Sa production cessa en 1961, quand la société fut rachetée par Rolls-Royce Limited[2].
Napier Eland (caract. Eland N.El.6) | |
Un Napier Eland exposé au musée de l'hélicoptère de Weston-super-Mare, en Angleterre. | |
Constructeur | Napier & Son |
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Premier vol | |
Utilisation | • Fairey Rotodyne • Convair CV-540 |
Caractéristiques | |
Type | Turbomoteur / Turbopropulseur monocorps[1] |
Longueur | 3 048 mm |
Diamètre | 914 mm |
Masse | 787 kg |
Composants | |
Compresseur | Axial, à 10 étages |
Chambre de combustion | 6 chambres séparées |
Turbine | Axiale, à 3 étages |
Performances | |
Puissance maximale | 3 500 ch, soit 2 610 kW |
Taux de compression | 7:1 |
Débit d'air | 14 kg/s |
Conception et développement
Le Eland fut démarré au sol pour la première fois en 1952, et testé en vol pour la première fois en 1953 sur un Vickers Varsity modifié[3]. Des tests plus poussés furent ensuite menés en 1955, en utilisant le premier Airspeed Ambassador II de production[4]. Le Eland fut retiré des chaînes de production quand Napier fut rachetée par Rolls-Royce Limited, en 1961[3].
Ce moteur fut utilisé pour propulser de nombreux appareils, parmi lesquels l'hélicoptère lourd Westland Westminster (en), le Fairey Rotodyne, et le Canadair CL-66 (en), une version à turbomoteurs du Convair CV-340 pour l'armée canadienne[3] (qui repassa plus tard sur turbomoteurs Allison T-56 à la suite d'une série de casses moteur). Dans le Rotodyne, le Eland entraînait les hélices de propulsion horizontale pour le vol en avant, ainsi qu'un gros compresseur, via un ensemble d'embrayages et d'arbres de transmission, pour alimenter les jets d'air comprimé qui sortaient des bouts de pales du rotor principal, lui permettant d'assurer le vol stationnaire au décollage à l'atterrissage[5].
Versions
- Eland N.El.1 : 2 690 ch plus 3,67 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
- Eland N.El.3 : Groupe propulseur pour le Fairey Rotodyne, entraînant les hélices et un compresseur auxiliaire pour le rotor principal. 2 805 ch plus 2,22 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
- Eland N.El.4 : 3 765 ch plus 2,71 kN de poussée résiduelle au niveau de la mer[6] ;
- Eland N.El.6
Applications
Turbomoteur
- Westland Westminster
Turbopropulseur
- Airspeed AS.57 Ambassador
- Canadair CC-109 Cosmopolitan (CL-66)
- Convair CV-540
- Fairey Rotodyne
- Vickers Varsity (un seul appareil utilisé comme banc de tests en 1954)
Exemplaires exposés
Un Eland est visible au musée de l'hélicoptère de Weston-super-Mare, en Angleterre[7]. Il s'agit d'un exemplaire ayant équipé le Fairey Rotodyne, qui en employait deux.
Notes et références
- (en) « British Engines 1958 : Napier Eland », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 74, no 2588, , p. 340 (lire en ligne [PDF])
- (en) Gunston 1989, p. 107
- (en) « Napier Eland 504A », Atlantic Canada Aviation Museum (consulté le )
- (en) Jackson 1973, p. 26
- (en) « A History of Fairey Engineering » [doc], sur WFEL.co.uk (consulté le )
- (en) John W.R Taylor, Jane's All the World's Aircraft 1955-56, London (UK), Sampson, Low, Marston & Co Ltd,
- (en) « Fairey Rotodyne », The Helicopter Museum (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Bill Gunston, World encyclopaedia of aero engines, Wellingborough New York, N.Y, P. Stephens Distributed by Sterling Pub. Co, , 192 p. (ISBN 978-1-85260-163-8, OCLC 21117189, présentation en ligne)
- (en) A.J. Jackson, British Civil Aircraft since 1919, vol. I, London (UK), Putnam & Company Ltd., , 2e éd., 567 p. (ISBN 0-370-10006-9)
Liens externes
- (en) « Eland 1959 », Flight magazine, Flight Global/Archives, vol. 76, no 2646, , p. 637 (lire en ligne [PDF])
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