Nazia Hassan

Nazia Hassan (en ourdou نازیہ حسن), née le à Karachi au Pakistan et morte à Londres le , est une chanteuse pop pakistanaise qui se fait connaître en 1980 avec Aap Jaisa Koi, une chanson du film indien Qurbani (en) composée par Biddu (en). Son interprétation de Disco Deewane l'année suivante, également écrite par Biddu, est un très grand succès qui dépasse largement les frontières du sous-continent.

Pour les articles homonymes, voir Hassan.

Nazia Hassan
Nazia Hassan (vers 1994)
Informations générales
Naissance
Karachi Pakistan
Décès
Londres, Royaume-Uni
Activité principale Chanteuse
Genre musical pop
Années actives 1975–1992
Labels EMI Records, CBS India et Polygram

Elle entame une carrière musicale avec son frère Zoheb alors qu'elle est toujours étudiante à Londres. Les sonorités occidentales de ses disques accompagnés de clips vidéos originaux, une rareté au Pakistan, enthousiasment le public tout autant qu'ils irritent les fondamentalistes musulmans qui considèrent immoral qu'un frère et une sœur chantent ensemble. Lassée par la musique et désireuse de se consacrer à des actions caritatives, elle met un terme à sa carrière en 1992.

Biographie

Nazia Hassan est née dans une famille très aisée à Karachi au Pakistan le . Fille de Basir Hassan, un homme d'affaires, et de Muniza Basir, elle est l'aînée d'une fratrie composée en outre de son frère Zoheb de près de deux ans son cadet et d'une sœur Zahra beaucoup plus jeune[1].

Elle participe dès 1971 à Khel Khel Mein, un programme télévisé pour enfants diffusé sur PTV au cours duquel elle chante sa première chanson en public[2]. Par la suite, elle contribue régulièrement avec son frère après l'école à Kaliyon ki Mala[note 1], une émission musicale hebdomadaire pour enfants animée par Sohail Rana (en) toujours sur PTV[4]. En 1976, elle apparaît avec Zoheb, comme figurante dans une chanson du film Beyond the Last Mountain (en) réalisé par Javed Jabbar (en)[5]. Vers la fin des années 1970, elle suit sa mère qui part s'installer à Londres[note 2],[note 3]. Là, elle poursuit à l'école pour filles Francis Holland School (en)[7] des études débutées à la Karachi Grammar School (en)[8].

Aap Jaisa Koi

À la fin de 1979, Feroz Khan (en) est à Londres avec Zeenat Aman et d'autres membres de l'équipe du film Qurbani (en) pour en achever le tournage[9]. Il remarque Nazia lors d'une soirée à laquelle elle participe avec ses parents[note 4]. Peu de temps après, il va trouver Biddu (en), un musicien d'origine indienne connu pour avoir écrit Kung Fu Fighting chanté par Carl Douglas et produit I Love to Love (en) interprété par Tina Charles[note 5]. Il le convainc de composer une des chansons de Qurbani destinée à être dansée par Zeenat Aman[note 6], mais le problème de la chanteuse du titre se pose. Il leur semble peu probable qu'ils puissent trouver en Inde une chanteuse pour interpréter une chanson écrite par un « étranger », et à Londres, bien peu de chanteuses parlent hindi. Feroz Khan suggère alors d'employer Nazia Hassan[16] qui n'a pourtant que 14 ans.

Biddu (en) vient auditionner la jeune fille dans un appartement londonien où elle lui chante Dance Little Lady, Dance, une chanson de Tina Charles qu'il avait écrite. Il est séduit, les Hassan donnent leur accord et Nazia est engagée pour le projet. Il compose rapidement la chanson qu'elle enregistre en quelques heures en présence de Zeenat Aman[16],[9]. Aap Jaisa Koi (en) (trad. Quelqu'un comme toi) est présentée orchestrée dans deux versions différentes dans Qurbani[17] qui sort en . C'est un grand succès populaire[18] dont le mensuel Film World écrit par exemple dans son édition d' : « […] la raison principale pour laquelle Qurbani promet d'être un des grands succès de 1980 réside dans sa musique dont l'engouement et la popularité ont précédé la sortie du film[note 7]. C'est indéniablement à mettre au crédit de Aap jaisa koi Men zindagi mein aaye, toh baat ban jaye, interprété par l'adolescente Nazia Hassan et composé par Biddu, la rock-star indienne installée à Londres »[19].

La presse indienne ne trahit pas d'éloges pour la lycéenne pakistanaise. On l'appelle « the new singing sensation » (trad. « la nouvelle vedette de la chanson ») ou la « Baat ban jaye girl » (trad. « La fille Baat ban jaye » en référence aux paroles de la chanson). Il s'écrit que la bande originale se serait vendue grâce à elle à 500 000 exemplaires avant même la sortie du film en salle[20],[note 8]. Le titre reste en tête de Binaca Geetmala, le plus important hit-parade indien, pendant 14 semaines consécutives[22]. Elle ne participe pourtant pas activement à la promotion du film, même si elle a fait le voyage de Bombay pour la première de Qurbani[23],[11]. Elle revient à Bombay l'année suivante pour recevoir des mains des Raj Kapoor la statuette noire de la meilleure chanteuse lors de la cérémonie des Filmfare Awards[24]. Nazia Hassan est la première pakistanaise et à quinze ans, la plus jeune récipiendaire de ce prix important[25].

Disco Deewane

Étant à Londres à l'écart de l'industrie musicale indienne, les directeurs musicaux[note 9] ne font pas appel à elle malgré le succès de Aap Jaisa Koi. Elle pensait enregistrer une chanson pour Kasak, un film que Feroz Khan avait en préparation[26], mais le projet est abandonné. Biddu non plus n'entend plus parler de l'Inde pendant près d'un an jusqu'au jour où un représentant de HMV (en) vient le voir pour lui demander d'écrire un album pour elle[27]. De son côté, EMI, la maison mère d'HMV, parvient à convaincre le père de Nazia, initialement réticent, de laisser chanter sa fille[28]. Malgré ses doutes sur un éventuel succès commercial en Inde d'un disque qui ne soit pas lié au cinéma, Biddu s’exécute en délégant quelques morceaux à Zoheb[note 10]. L'album est enregistré à Londres en trois semaines en [28] mais il manque une chanson-titre. HMV suggère le titre et Biddu écrit très rapidement Disco Deewane (trad. Fou de disco) que Nazia enregistre en une seule session[27].

HMV utilise le single à des fins promotionnelles[29] et déploie une intense campagne publicitaire. Le public se précipite pour acheter l'album qui sort le jour de son anniversaire, le [28]. Il s'en vend 100 000 exemplaires dès le premier jour. Trois semaines plus tard, il est disque de platine avec 200 000 exemplaires écoulés, un statut qu'aucun disque indien n'avait atteint en moins de six mois. Une foule de 50 000 à 100 000 personnes l'attend à l'aéroport de Calcutta lorsqu'elle vient faire sa tournée promotionnelle[30]. La frénésie de ce nouveau disco d'Asie du Sud dépasse les frontières de l'Inde. Les ventes atteignent 100 000 exemplaires au Pakistan en [31]. Le disque est exporté partout où il y a une population d'origine indienne, comme au Royaume-Uni ou aux États-Unis[29]. C'est un hit même en Afrique du Sud et dans quelques pays d'Amérique du Sud tels que le Pérou où il s'en vend 80 000 exemplaires[32]. Au total, il est listé dans les charts de 14 pays[33]. Il se dit que la chanson titre reste no 1 durant 13 mois en Inde[34]. Selon Biddu, près de trois millions d'albums sont finalement vendus[35],[note 11]. En quelques semaines, Nazia Hassan, une lycéenne pakistanaise de 16 ans devient une pop star internationale[31].

Carrière britannique

En , EMI fait paraître au Royaume-Uni le premier 45 tours en anglais de Nazia et Zoheb, baptisés pour l'occasion The Hassans. Le disque titré Our Love Will Last Forever produit par Winston Sela[37],[note 12] n'a aucun succès et sombre immédiatement dans l'oubli. Le frère et la sœur sortent pourtant Get A Little Closer l'année suivante sous le nom Hazan et toujours en anglais. Ce 45 tours produit par Ken Gold[39] n'attire pas plus les auditeurs. Il leur faudra attendre et la traduction en anglais de Disco Deewane devenu Dreamer Devané pour entrer dans le hit-parade britannique[40]. Cette version qui donne lieu à un clip vidéo est produite par Sal Solo (en), le chanteur nouveau romantique des Classix Nouveaux[34] à l'allure de vampire[41] qui semble aux antipodes du jeune duo très sage.

Malgré ce succès, Nazia et Zoheb renoncent à conquérir l'Angleterre et concentrent leurs efforts sur le sous-continent indien. Nazia Hassan fait cependant sans son frère un dernier essai en 1988 avec Biddu à la production. Saffron, le trio féminin qu'elle forme avec Rita Wolf (en) et Meera Syal sort un unique 45 tours titré Then He Kissed Me, une reprise réarrangée des Crystals[42] qui reste sans lendemain[43].

Chansons de film

La voix de Nazia Hassan se fait entendre en 1981 dans le film pakistanais Sangdil grâce à la cession des droits de deux chansons de l'album Disco Deewane : Disco Deewane et Aao Na[44].

L'année suivante, Biddu a l'idée d'écrire et produire un film indien dont il composerait les chansons chantées par Nazia et Zoheb[45]. HMV, la maison de disques, est enthousiaste[45]. Elle promeut le film comme un concept nouveau, à mi-chemin entre le cinéma et la musique[46]. Mais le film, titré Star (en) qui sort en est une catastrophe commerciale et la musique n'est pas à la hauteur des folles espérances suscitées par la réussite de Disco Deewane[47]. Nazia Hassan est néanmoins nommée pour la chanson Boom Boom lors de la cérémonie des Filmfare Awards qui se tient en 1983. Le prix revient à Salma Agha, une autre chanteuse pakistanaise[48]. La bande originale est finalement plutôt bien reçue[45] confortant la popularité de la jeune chanteuse. Devenue une personnalité du cinéma indien, elle sort avec son frère de la routine scolaire londonienne pour participer à la fin de l'année 1983 à la tournée internationale musicale d'Amitabh Bachchan[49],[50],[note 13].

Biddu s'éloigne du cinéma indien après une dernière tentative infructueuse en 1983[51] mais Nazia persévère dans cette direction. Elle est engagée par Bappi Lahiri pour participer à des duos dans quelques films entre 1986 et 1989. Aucun des six films indiens auquel elle contribue n'a de succès si ce n'est Ilzaam (en) qui voit les débuts de Govinda à l'écran. On ne se souvient guère que de Main Aaya Tere Liye chantée avec Zoheb qui permet de voir le jeune acteur se déchaîner dans un décor spectaculaire. Elle enregistre également Dancing City en 1986, un disque de musique pop de Bappi Lahiri. Mais à la suite d'un différend avec la famille de la jeune chanteuse, le directeur musical efface la voix de Nazia et la remplace par celle de l'actrice Mandakini (en) qui fait pour l'occasion ses débuts derrière un micro[52].

Carrière pakistanaise

Le trio composé de Nazia, Zoheb et Biddu réalise Young Tarang (trad. Ambiance de la jeunesse), un nouvel album pop qui sort en 1984. Il ne contient que huit nouvelles chansons[53] mais c'est un grand succès au Pakistan150 000 cassettes se vendent en quelques semaines[54]. La réussite est cependant moins évidente en Inde où le public semble maintenant désirer une musique plus authentiquement indienne[55]. La sortie de l'album est accompagnée de plusieurs vidéo clips tels que Dum Dum Dee Dee réalisé à Londres et Dosti tourné dans un parc à Bombay. Ces clips sont diffusés à la télévision pakistanaise où Nazia et Zoheb sont parfois invités. Cette présence médiatique cause la colère de fondamentalistes musulmans qui considèrent qu'il est immoral qu'un frère et une sœur chantent ensemble[56]. Zoheb raconte même que le général Zia en personne les a appelés pour leur demander de quitter le pays[57] où ils étaient en visite.

Nazia obtient un premier diplôme d'économie de l'université Richmond (en) à Londres en 1986[58] et poursuit par des études de droit, toujours à Londres[59]. L'année suivante, le trio sort un nouvel album Hotline, enregistré comme le précédent dans la maison de Winston Sela[38]. Il comprend en particulier des titres destinés à la jeunesse tels que Telephone Pyar et Hum Aur Tum[60]. Les ventes sont convenables[38] et Nazia reste la favorite du jeune public pakistanais.

La télévision publique pakistanaise se libéralise à la suite de la nomination de Benazir Bhutto au poste de premier ministre du Pakistan en [61]. Aslam Azhar (en), qui avait dû quitter la direction de PTV durant le régime militaire du général Zia, est nommé président de la chaîne publique début 1989[62]. Sous son patronage, Nazia et Zoheb présentent le [63],[64] Music '89, le premier spectacle de musique pop jamais diffusé à la télévision pakistanaise. Pendant 90 minutes, la sœur et le frère chantent quelques chansons de leur répertoire et présentent de jeunes artistes pakistanais devant un public aux anges, ce qui déclenche la fureur des partis conservateurs musulmans[65],[64],[note 14]. Le , l'agence de presse pakistanaise APP (en) annonce qu'une action en justice est intentée contre Aslam Azhar (en) le président de PTV, Shoaib Mansoor (en) le producteur du programme ainsi que Nazia et Zoheb ses animateurs, pour des paroles vulgaires, des gestes obscènes, avoir violé les sentiments des musulmans et provoqué un vif émoi dans le public[66]. La chaîne ne plie pas et Nazia anime seule Dhanak en avril de la même année. Ce programme musical, produit cette fois par Sultana Siddiqui (en), fait lui aussi la part belle aux jeunes musiciens pakistanais[65],[67].

Nazia Hassan, qui vit toujours à Londres, est alors probablement au sommet de sa popularité au Pakistan mais elle commence à se désintéresser de la musique au profit de sa carrière professionnelle et d'actions caritatives[58]. Elle met ainsi par exemple en place avec son frère en B.A.N — pour Battle Against Narcotics (trad. Bataille contre la drogue) — une organisation non-gouvernementale pakistanaise de lutte contre l'addiction [68]. La même année elle commence à travailler d'abord comme stagiaire puis comme analyste politique au conseil de sécurité des Nations unies[69],[58].

Nazia et Zoheb présentent en 1992 leur dernier album, Camera Camera[70], réalisé pour la première fois sans Biddu et distribué par Timbuktu/Flame Tree, une compagnie de disque spécialisée dans la world-music[71]. Il contient des chansons écrites par Bappi Lahiri et T. Lewis qui avait travaillé pour les Pet Shop Boys[72],[73],[note 15], mais le disque dédié à la lutte contre la drogue, notamment à travers la chanson Nasha, est un succès mitigé, sauf peut-être au Pakistan où la presse se fait l'écho de 100 000 cassettes vendues en quelques semaines[72],[74]. En , Nazia et Zoheb annoncent la fin de leur carrière musicale[72].

En 2012, Zoheb indique que sa maison de disque lui a annoncé avoir vendu avec sa sœur 68 millions de disques dans sa carrière[13].

Vie privée, maladie et mort

Même si Nazia Hassan s'est tenue éloignée du tourbillon médiatique, la presse n'a pas hésité à se faire l'écho de ragots la concernant. On l'a ainsi par exemple dite sur le point de se marier en 1981 avec Mohammad Alamgir Khanji, le fils du nawab de Junaghad[31],[note 16]. On a aussi laissé entendre qu'elle avait été fiancée à la même époque et pendant de longues années à un fils de famille nommé Hari Chellaram[75]. En réalité, elle se marie le à Karachi avec un riche industriel, Mirza Ishtiaq Baig[24]. Leur fils Arez naît le [76] mais son mariage arrangé est un désastre[24],[77],[58] au point que les gazettes rapportent une rumeur insistante de liaison entre Ishtiaq Baig et l'actrice pakistanaise Zeba Bakhtiar (en)[78].

Un cancer de l'ovaire lui avait été diagnostiqué en et opéré en [58]. Vers la fin de l'année 1998, elle ressent les premiers symptômes d'un cancer du poumon[78]. Nazia divorce quelques jours avant sa mort[77],[79] des suites de ce cancer qui l’emporte finalement à Londres le [1]. Elle est inhumée le [80] dans le carré musulman du cimetière de Hendon à Londres[81] après une bataille judiciaire de près de trois semaines qui oppose sa famille à son ex-mari[82],[80].

Distinctions et hommages

Nazia Hassan est décorée à titre posthume en du President's Award for Pride of Performance (en), en ourdou تمغائے حسن کارکردگی (Tamġa-ē Ḥusn-e Kārkardagī), une importante distinction civile pakistanaise[83],[84].

En 2003, ses parents établissent à Londres la Nazia Hassan Foundation dont le but est de poursuivre son œuvre caritative. Cette création s'accompagne de celle des Nazia Hassan Awards, un prix attribué à des personnalités originaires du sous-continent et vivant à l'étranger.

En 2012, Karan Yohar emprunte un sample de Disco Dewanee pour constituer l'ossature de la chanson-phare de son film Student of the Year titrée The Disco Song[85],[86],[87].

Elle reçoit en 2014 un doctorat honorifique à titre posthume de son université londonienne, Richmond, The American International University in London (en)[88],[89].

En , pour le 53e anniversaire de sa naissance, Google diffuse un doodle lui rendant hommage en Australie, Canada, Islande, Nouvelle-Zélande et au Pakistan[90].

Discographie

Solo

  • Disco Deewane / Aao Na - 1981 HMV
  • Once Again / Khushi - Koi Nahin - 1982 HMV
  • Boom Boom - 1982 EMI[note 17]

The Hassans, Hazan ou Nazia et Zoheb Hassan

  • Our Love Will Last Forever / It's Time (You Need Me) - 1981 EMI
  • Get A Little Closer / One Too Many - 1982 EMI
  • Star / Boom Boom - 1982 HMV
  • Dreamer Devané / Destiny - 1983 EMI
  • Chehra / Sunn - 1985 Sirocco

Saffron (Nazia Hassan, Meera Syal et Rita Wolf)

Solo

  • Disco Deewane - 1981 HMV

Nazia et Zoheb Hassan

Hazan ou Nazia et Zoheb Hassan

  • Young Tarang - 1984 CBS India
  • Hotline - 1987 Multitone
  • Camera Camera - 1992 Flame Tree

Chansons de films

Année Film Titre Co-interprète Musique Paroles
1980 Qurbani (en) Aap Jaisa Koi - Biddu (en) Indeevar (en)
1982 Sangdil Disco Deewane - Biddu Anwar Khalid
Aao Na - Biddu Nazia et Zoheb Hassan
1982 Star (en) Boom Boom - Biddu Indeevar
Jana Zoheb Hassan Biddu Indeevar
Khushi - Biddu Amit Khanna (en)
Koi Nahin - Biddu Amit Khanna
1986 Dilwaala Tonight Pyar Karo, Tonight Pass Aao Dilwaala Zoheb Hassan Bappi Lahiri Indeevar
1986 Ilzaam (en) Main Aaya Tere Liye Zoheb Hassan Bappi Lahiri Ajaan (en)
1986 Main Balwaan (en) Rock-N-Roll, Break Dance Kishore Kumar Bappi Lahiri Ajaan
No Entry[note 19] Kishore Kumar Bappi Lahiri Anjaan
1986 Africadalli Sheela[note 20] Sheela Sheela Bappi Lahiri Bappi Lahiri -
1987 Sheela Takta Muni Mana Bappi Lahiri Bappi Lahiri Anjaan
Sheela Oh My Sheela Zoheb Hassan Bappi Lahiri Anjaan
1989 Saaya (en) Aap Ka Shukriya Zoheb Hassan Bappi Lahiri Anjaan

Notes et références

Notes

  1. Kaliyon ki Mala, créée en 1968 sur PTV, a changé plusieurs fois de nom au cours de sa vingtaine d'années d'existence. Elle s'est appelée par exemple Rang Barangi Dunya et Sang Sang Chalein[3].
  2. Nazia et son frère avaient déjà fait plusieurs fois le voyage de l'Angleterre dans les années 1970. Sa grand-mère et son oncle vivaient à Manchester et c'est là que les deux adolescents découvrent la pop et le rock[1].
  3. Elle vit plus précisément à Wimbledon[6].
  4. Plus tard, la presse s'est fait écho d'au moins trois versions de cette rencontre. Dans la première, la soirée a été organisée par un ami commun et Nazia a profité de l'occasion pour trouver Feroz Khan (en) et lui chanter une chanson. L'acteur-producteur aurait été séduit par sa performance au point de la recommander plus tard à Biddu (en)[10]. Dans la seconde, la soirée est un dîner au cours duquel Zeenat Aman qui connaissait Nazia l'a présentée avec son frère à Feroz Khan et à Vinod Khanna, également présent ce soir-là. Après avoir entendu sa voix, Feroz est convaincu qu'elle était la chanteuse qu'il cherchait pour son film[1]. Dans une troisième version enfin, les parents de Nazia la présentent à Feroz Khan au cours de la soirée à laquelle Biddu (en) assiste également. Il ne l'auditionne pas ce soir-là[11].
    Dans une interview qu'elle donne au magazine pakistanais The Teenager (en) pendant l'été 1980, Nazia indique elle-même que la soirée était un dîner organisé chez ses parents et qu'outre Feroz Khan, étaient également présents Zeenat Aman, Vinod Khanna et la sœur de Feroz Khan, Dilshad. Zeenat lui aurait demandé de chanter simplement pour égayer la soirée et Feroz Khan l'aurait alors remarquée[12]. En 2012, Zoheb clarifie cette rencontre dans une interview qu'il donne sur la chaîne B4U Music (en) : il raconte qu'ils se sont trouvés en présence de Feroz Khan au cours de deux soirées londoniennes successives, une première chez des amis communs et une seconde — un dîner chez ses parents — au cours de laquelle ils ont chanté une chanson qui a vivement impressionné l'acteur-producteur[13].
  5. Biddu (en) était très probablement connu en Inde à cette époque. Sa chanson Dance the Kung Fu interprétée par Carl Douglas est intégrée dans le film Adalat (en) (1977) dansée par Amitabh Bachchan et Neetu Singh (en)[14],[15].
  6. Les chansons du cinéma indien sont dans leur immense majorité jouées en playback par les acteurs des films et chantées par des artistes professionnels également connus du public.
  7. Il est d'usage en Inde d'utiliser la bande originale des films comme élément promotionnel. Elles sont donc diffusées avant la sortie des films en salle. Dans le cas de Aap Jaisa Koi (en), elle serait sortie le [12].
  8. The Illustrated Weekly of India (en) qui consacre à la jeune chanteuse deux pleines pages très élogieuses dans son édition du , soit un mois avant la sortie du film en salle, signale que le titre est déjà extrêmement populaire en Inde[21]. Nazia Hassan indique par ailleurs en septembre 1980 que le disque a été distribué à environ 35 millions d'exemplaires en comptant les versions pirate, et qu'il est devenu disque d'or avant même la sortie en salles, ce qui a constitué une première dans le cinéma indien[12].
  9. La musique populaire indienne est à cette époque, presque exclusivement liée au cinéma. Les directeurs musicaux, compositeurs et arrangeurs généralement à la tête de leur propre orchestre, sont les créateurs des musiques de film.
  10. Zoheb compose la musique de cinq des dix chansons que compte l'album, et avec Nazia sous le nom « The Hassans », ils écrivent les paroles de quatre titres.
  11. Certains avancent que le disque se serait vendu à 14 millions d'exemplaires toutes versions confondues[36].
  12. Winston Sela est un ami srilankais de Biddu. Il travaillera par la suite sur les albums de Nazia et Zoheb[38].
  13. Dès 1981, Amitabh Bachchan a organisé des tournées musicales internationales au cours desquelles il conviait sur scène des acteurs et des chanteurs pour des performances live. Le succès considérable de ces world tours ont probablement inspirés d'autres acteurs tels que Shahrukh Khan qui ont eux-aussi organisé ce type d'événement internationaux dans les années 1990.
  14. Les Versets sataniques de Salman Rushdie mettaient le monde musulman en émoi au même moment. Cinq manifestants sont par exemple tués par la police pakistanaise à Islamabad trois semaines seulement après la diffusion de Music '89.
  15. Nazia cite le nom T. Lewis dans une interview reprise par Pakistan & Gulf Economist en août 1992. Il s'agit cependant probablement d'une erreur et elle fait peut-être référence à Lewis Martinée (en), producteur entre-autres des Pet Shop Boys.
  16. Raju Bharatan, le journaliste de l'Illustrated Weekly of India qui l'avait faite découvrir à l'Inde en 1980, raconte peu après sa mort qu'un mariage avait effectivement été arrangé à cette époque[22].
  17. Le 45 tours sort avec des faces B différentes suivant les pays auquel il est destiné. Au Mexique, il s'agit de Khushi, au Pérou Jaana et en URSS Ooie Ooie.
  18. L'album a fait l'objet de plusieurs éditions et rééditions, notamment sur cassette sous le titre Nazia and Zoheb Hassan sing Boom Boom, et une version de 1995 à destination du marché indien titrée Boom Boom attribuée au seul Biddu.
  19. No Entry est aussi connue sous le titre Halla Gulla Karein Hum.
  20. Africadalli Sheela est un film kannada dans lequel Nazia Hassan ne participe en anglais qu'à un seul morceau essentiellement instrumental. Le film est refait l'année suivante en hindi sous le titre Sheela. Dans ce dernier, Nazia chante en duo deux chansons en hindi.

Références

  1. Adnan 2017.
  2. Ali 2018.
  3. Dawn 2009.
  4. Agha 2017.
  5. Gaekwad 2016.
  6. Farzana Rehman Akhtar 1990, p. 393.
  7. Bharatan (1) 1980, p. 23.
  8. Nadeem 2018.
  9. Christo 2011, p. 192-195.
  10. TNN 2000.
  11. Jaisinghani 2000.
  12. Laskari 1980, p. 13.
  13. Sadia Siddiqui 2012.
  14. Watkins 2012.
  15. Madras Courier 2017.
  16. Biddu 2010, p. 155-157.
  17. Gehlawat 2015, p. 49.
  18. Biswas 2018.
  19. Mittal 1980, p. 472.
  20. India Today 1980.
  21. Bharatan (2) 1980, p. 21.
  22. Bharatan 2000.
  23. Mittal 1980, p. 466.
  24. MAG 2018.
  25. Salim 2015.
  26. Laskari 1980, p. 14.
  27. Biddu 2010, p. 159-161.
  28. Mitra et Sethi 1981.
  29. Bilboard 1981, p. 70.
  30. Roy 2005.
  31. Mukherjee 1981, p. 39.
  32. India Today 1982.
  33. Gopal et Moorti 2008, p. 99.
  34. Underwood 1983, p. 38.
  35. Biddu 2010, p. 161-162.
  36. Tunda 2010.
  37. 45t-1981.
  38. Biddu 2010, p. 174.
  39. 45t-1982.
  40. Abjorensen 2017, p. 29.
  41. Goldmine 2010.
  42. The Herald 1992, p. 123.
  43. Owen 2012.
  44. Mukherjee 1982, p. 34-35.
  45. Biddu 2010, p. 163-164.
  46. BusinessIndia 1982, p. 65.
  47. Goswami 1996, p. 7.
  48. Saleem 2015.
  49. Singh 1983.
  50. Mayur 2018.
  51. Biddu 2010, p. 170-173.
  52. The Illustrated Weekly of India 1987.
  53. Samdani 1985.
  54. Pakistan Hotel and Travel Review 1985.
  55. Tripathi 1989.
  56. Hussain 1985.
  57. Adnan 2007.
  58. Ahmad Haseeb 2007.
  59. PTV 1987.
  60. Mongia 1988, p. 93.
  61. Napoli 1991, p. 57.
  62. Jabbar 2016.
  63. Napoli 1991, p. 69.
  64. Asiaweek 1989, p. 23.
  65. Rashid 1989, p. 62.
  66. Paracha 2017.
  67. The Herald 1989, p. 161.
  68. Shahida 1991.
  69. Agencies 2006.
  70. India Today 1992.
  71. White 1994, p. 45.
  72. Pakistan & Gulf Economist 1992.
  73. The Herald 1992.
  74. Jeffries 2003, p. 84.
  75. Cine Blitz 1993, p. 13.
  76. Dunya News 2018.
  77. Qamar 2012.
  78. UNI (1) 2000.
  79. The Dawn Images 2018.
  80. Mody 2000.
  81. Mavadiya 2018.
  82. UNI (2) 2000.
  83. Dawn 2002.
  84. Dawn 2002.
  85. Zeenews Bureau 2012.
  86. Singh 2012.
  87. The Express Tribune 2012.
  88. Hira 2014.
  89. Richmond 2018.
  90. Google 2018.

Documentation

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Farzana Rehman Akhtar, Women Year Book of Pakistan, Karachi, Ladies Forum Publications, (OCLC 977720937, lire en ligne). 
  • (en) Mohammad Zia Adnan, « Nazia Hassan may be gone but her music is eternal », The Dawn, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Muhammad Ali, « Celebrities speak in remembrance of Nazia Hassan on her 18th death anniversary », The Nation, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Manish Gaekwad, « The proposed biopic on Nazia and Zoheb Hassan needs to have these songs », Scroll.in, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Saira Agha, « Zoheb Hassan - Daily Times », Daily Times, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Dawn, « Firstperson: Shades of glory », The Dawn, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Biddu, Made in India : Adventures of a Lifetime, Noida, Harper Collins Publishers India, , 252 p. (ISBN 978-81-7223-923-7, OCLC 595767120, lire en ligne). 
  • (en) Bob Christo, Flashback : My Life and Times in Bollywood and Beyond, New Delhi, Penguin Books India, , 263 p. (ISBN 978-0-14-341462-9, OCLC 757936688, lire en ligne). 
  • (en) Syed Omer Nadeem, « Nazia Hassan-The Queen Of Pop-53rd Birthday », ARY Digital, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) TNN, « Nazia was full of life, says Feroz Khan - Times of India », The Times of India, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Bella Jaisinghani, « A star fades away », Indian Express, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Ajay Gehlawat, Twenty-First Century Bollywood, Londres, Routledge, (ISBN 978-1-138-79360-6, OCLC 1020552066, lire en ligne). 
  • (en) Sulagana Biswas, « Qurbani, spark & sizzle », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Madhur Mittal, « Volume XVII - No.8 August 1980 », dans Film World Annual 1980, Bombay, T.M. Ramachandran, (lire en ligne). 
  • (en) Sadiq Saleem, « Filmfare’s Pakistani connection », The News, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Raju Bharatan (1), « The Nazia I Now Know », The Illustrated Weekly of India, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Raju Bharatan (2), « New Singing Sensation Nazia Hassan », The Illustrated Weekly Of India, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) India Today, India Today Annual 1980, Living Media India Pvt. Limited, (lire en ligne). 
  • (en) Bilboard, « 'Disco Deewane': Hit in Hindu », Bilboard, Nielsen Business Media, Inc., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Debabrata Mukherjee, « Pop Stars - Twin Comets », Asiaweek, Asiaweek Limited, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Sangita Gopal et Sujata Moorti, Global Bollywood : Travels of Hindi Song and Dance, Minneapolis, Univ. of Minnesota Press, , 340 p. (ISBN 978-0-8166-4578-7, OCLC 263440190, lire en ligne). 
  • (en) Debabrata Mukherjee, « Pakistani Revival », Asiaweek, Asiaweek Limited, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Norman Abjorensen, Historical Dictionary of Popular Music, Lanham, Rowman & Littlefield, , 694 p. (ISBN 978-1-5381-0215-2, OCLC 965754245, lire en ligne). 
  • (en) Sumit Mitra et Sunil Sethi, « Nazia Hassan becomes a household name overnight with her first LP Disco Deewane », India Today, India Today Group, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Kairasp Laskari, « Volume XI - No.2 September 1980 », dans The Teenager Annual 1980, Karachi, M.M. Ahmed, (lire en ligne). 
  • (en) Franz Tunda, « “Disco Deewane”, Nazia Hassan with Biddu and His Orchestra », La Pelanga, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) India Today, « Culturally, 1981 was a year sadly out of touch with posterity », sur India Today, (consulté le )
  • (en) Seema Goswami, « The faces of '96 », The Telegraph, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Amit Roy, « The legacy of Nazia », sur www.telegraphindia.com, (consulté le )
  • (en) BusinessIndia, « Music Industry caught in a groove », Business India, A. H. Advani, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Nick Underwood, « International Dateline », Cashbox, George Albert, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) 45t.com, « The Hassans - Our Love Will Last Forever » (consulté le )
  • (en) 45t.com, « Hazan - Get A Little Closer » (consulté le )
  • (en) Goldmine, « Classix Nouveaux's Sal Solo and his ‘Guilty’ feeling », Goldmine Magazine, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Beth Watkins, « Bollywood Journal: It’s The Time to Disco », sur The Wall Street Journal, (consulté le )
  • (en) Hira, « Late Nazia Hassan gets a PhD degree from Richmond University », ARYNEWS, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Richmond, « Honorary Degree Recipients », sur richmond.ac.uk, (consulté le )
  • (en) The Dawn, « President gives away civil, military awards », The Dawn, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Dawn, « Tributes paid to Nazia », The Dawn, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Cine Blitz, « Rip Off », Cine Blitz, Blitz Publications, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) MAG, « Remembering NAZIA HASSAN », MAG The Weekly, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) UNI (1), « Nazia Hasan fights lung cancer », sur www.rediff.com, (consulté le )
  • (en) Saadia Qamar, « I will never forgive her: Zoheb Hassan », The Express Tribune, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Dawn Images, « Nazia Hassan's former husband lshtiaq Baig denies making a film on her life », The Dawn, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Dunya News, « Nazia Hassan's 18th death anniversary today », Dunya News, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Chander Uday Singh, « Amitabh Bachchan refines his stage extravaganzas to the level of an alternate art form », India Today, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Madras Courier, « How Biddu From Bangalore Popularized Disco With Kung Fu Fighting », Madras Courier, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Mayur Lookhar, « Exclusive! Zoheb remembers how Feroz Khan didn’t want to work with 'kid' Nazia Hassan », sur Cinestaan, (consulté le )
  • (en) The Illustrated Weekly of India, The Illustrated Weekly of India, Published for the proprietors, Bennett, Coleman & Company, Limited, at the Times of India Press, (lire en ligne). 
  • (en) Pakistan Hotel and Travel Review, « Nazia: A Global Attraction », Pakistan Hotel and Travel Review, Syed Wali Ahmad Maulai, vol. 8, no 4, (ISSN 0250-3662, lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Sadia Siddiqui, « Zoheb Hassan's sensational interview on Achievers with Sadia Siddiqui! », (consulté le )
  • (en) Zafar Samdani, « Selections », Asiaweek, Asiaweek Limited, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Salil Tripathi, « New Hindi pop stars strike with popular note », India Today, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (ur) A Music Fairy: Tribute to Nazia Hassan [Documentaire], Ahmad Haseeb (réalisateur) () Pakistan : Ahmad Haseeb.
  • (ur) Yes Sir, No Sir - Episode 8 [TV Show], Moin Akhtar (présentateur) () Pakistan : PTV. Consulté le .
  • (en) Afjal Hussain, « Zoheb & Nazia: Un-Islamic? », Asiaweek, Asiaweek Limited, vol. 11, no 29, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Neena Mongia, « HOTLINE * Nazia and Zoheb Hassan », Bombay, Living Media India., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) James J. Napoli, « Benazir Bhutto and the Issues of Press Freedom in Pakistan », Journal of South Asian and Middle Eastern Studies, Published under the auspices of the Pakistan American Foundation, vol. 14, no 3, , p. 57-76 (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Ahmed Rashid, « Music programme pits mullahs against governement », Far Eastern Economic Review, Review Publishing Company Limited, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Javed Jabbar, « A tribute to Aslam Azhar — from Cherrypore to Tellypore », Images, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Herald, « Schizo Deewane », The Herald, Pakistan Herald Publications., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Jonathan Owen, « Meera Syal: 'I didn't want to reach 50 and be full of regrets' », The Independent, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Nadeem F. Paracha, « Pakistan: A history through posters, papers and assorted paraphernalia », DAWN.COM, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Herald, « Entertainment/Performing Arts », The Herald, Pakistan Herald Publications, , p. 153-161 (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Shahida Anjum, « Nazia-Zoheb battle against narcotics », Pakistan & Gulf Economist, Economist Publications, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Asiaweek, « A Mixed Verdict on Bhutto », Asiaweek, Asiaweek Limited, , p. 23-25 (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Agencies, « Zoheb Hassan to revive ties with India’s music world », dna, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Herald, « Camera Camera », The Herald, Pakistan Herald Publications., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Pakistan & Gulf Economist, « Pakistan & Gulf Economist », Pakistan & Gulf Economist, Economist Publications, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) India Today, « Nazia Hassan and brother Zoheb cut another album, Camera », India Today, Living Media India Pvt. Limited, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Stan Jeffries, Encyclopedia of World Pop Music, 1980-2001, Greenwood Press, , 277 p. (ISBN 978-0-313-31547-3, lire en ligne). 
  • (en) Adam White, « Venture to Help Indies in Asia », Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Raju Bharatan, « rediff.com, Movies: When Nazia rattled Lata Mangeshkar », sur www.rediff.com, (consulté le )
  • (en) UNI (2), « Parents, in-laws fight over singer's body », sur www.rediff.com, (consulté le )
  • (en) Anjali Mody, « Nazia Hassan finally laid to rest », Indian Express, Indian Express Newspapers (Bombay) Ltd., (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Madhvi Mavadiya, « Who is Nazia Hassan? The Pakistani singer and activist remembered », Mail Online, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Zeenews Bureau, « KJO borrows Nazia Hassan’s ‘Disco’ song for SOTY », Zee News, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Nirmika Singh, « Nobody can sing like Nazia Hassan: Vishal-Shekhar », hindustantimes, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) The Express Tribune, « Nazia’s ‘Disco Deewane’ in KJo’s Student of the Year », The Express Tribune, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) Google, « Nazia Hassan’s 53rd Birthday », (consulté le )
  • (en) Shyam Bhatia, « In memory of Nazia Hassan », Rediff India Abroad, (lire en ligne, consulté le ). 
  • (en) H.S. Rao, « NRIs awarded in London », hindustantimes, (lire en ligne, consulté le ). 
  • Portail de la musique
  • Portail du Pakistan
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.