Nicolas Constant Golzart

Nicolas Constant Golzart, né le à Grandpré, dans les Ardennes, mort le à Vouziers, fut un avocat et un juge, mais aussi un homme politique français. Il fut notamment député des Ardennes pendant près de 18 ans, avec quelques interruptions, et traversa les régimes, très différents, de la première République, du Consulat, du premier Empire et de la restauration de la monarchie.

Nicolas Constant Golzart
Fonctions
Député des Ardennes à l'Assemblée législative
Législature Assemblée nationale législative
Groupe politique Feuillant
Député des Ardennes au conseil des Cinq-Cents
Législature Conseil des Cinq-Cents
Groupe politique Modérés
Député au Corps législatif
Législature Corps législatif
Groupe politique Modérés
Député au Chambre des députés
Législature Chambre des députés
Groupe politique Minorité ministérielle
Biographie
Nom de naissance Nicolas Constant Golzart
Date de naissance
Lieu de naissance Grandpré
Ardennes
Date de décès
Lieu de décès Vouziers
Ardennes
Nationalité Français
Parti politique Modéré

Biographie

Avant la Révolution de 1789, ce fils d'un notaire est successivement juge, avocat. En 1790, à 32 ans, acquis aux idées nouvelles, il est nommé commandant de la garde nationale de Grandpré et procureur-syndic du district[1]. Fin , il est élu député à l'Assemblée nationale législative, le 1er de son département en nombre de voix sur les 8 députés à élire[2].

Il siège avec la majorité, les Feuillants, et est nommé, après la session, procureur-général syndic des Ardennes. Il est destitué en 1793 pour la modération de ses opinions et emprisonné comme suspect jusque fin 1794. Le , il est réélu par son département député au conseil des Cinq-Cents[2]. Un des thèmes sur lesquels il intervient est les lois sur la famille et le mariage. Le , il argumente à la tribune contre la notion de divorce pour incompatibilité d'humeur. Puis il travaille au sein d'une commission réexaminant les lois et décrets de 1793 sur le mariage et obtient une nouvelle loi[3].

Il se rallie au nouveau régime, le Consulat, à la suite du coup d'État du 18 brumaire. Il est nommé sous-préfet de Vouziers lorsque cette administration se met en place. Puis il est désigné comme député des Ardennes au Corps législatif, et l'est à nouveau en 1807. En 1811, il est récompensé de sa fidélité en accédant à la noblesse d'Empire : il est fait chevalier de l'Empire[2].

Pendant les Cent-Jours, il se présente comme candidat à la Chambre des représentants. C'est un échec. Par contre, à la seconde Restauration, le de la même année 1815, il réussit à retrouver son mandat de député des Ardennes à la Chambre des députés. Il siège dans la minorité, une minorité très réduite, de «la Chambre Introuvable», expression attribuée à Louis XVIII pour dire qu’il n’aurait pu rêver une Assemblée plus monarchiste. Il est nommé président du tribunal de Vouziers en et de celui de Charleville en . Puis le , il redevient sous-préfet de Vouziers pour la seconde fois[2].

Détail des mandats comme député des Ardennes

  • 30/08/1791 - 20/09/1792 : Feuillants
  • 14/10/1795 - 26/12/1799 : Modérés
  • 27/03/1802 - 04/06/1814
  • 22/08/1815 - 05/09/1816 : Minorité ministérielle

Notes et références

Notes

    Références

    Voir aussi

    Sources et bibliographie

    • Alain Chapellier, Racines d'Ardennes : généalogies et biographies de personnalités ardennaises ou d'origine ardennaise, t. 2, .
    • Louis-Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : ou Histoire par orde alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, vol. 3, (lire en ligne).

    Sources sur le web

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