Nilvange

Nilvange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Nilvange

Église Saint-Jacques.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Fensch
Maire
Mandat
Alexandra Rebstock Pinna
2020-2026
Code postal 57240
Code commune 57508
Démographie
Gentilé Nilvangeois
Population
municipale
4 515 hab. (2019 )
Densité 1 607 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 20′ 34″ nord, 6° 03′ 03″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 376 m
Superficie 2,81 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thionville
(banlieue)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nilvange
Géolocalisation sur la carte : France
Nilvange
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Nilvange
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Nilvange
Liens
Site web http://www.nilvange.fr

    Géographie

    Nilvange est une commune située dans l’Est de la France, en Lorraine, plus précisément dans le département de la Moselle. Elle a surtout été connue pour la sidérurgie qui existait dans la vallée de la Fensch, étant limitrophe de Hayange, berceau du fer et fief de la famille de Wendel.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Nilvange
    Algrange Le Konacker
    Fontoy Marspich
    Knutange Hayange

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch[Carte 1].

    La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Fontoy et se jette dans la Moselle à Illange, après avoir traversé huit communes[1].

    Réseaux hydrographique et routier de Nilvange.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

    La qualité de la Fensch peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Nilvange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[7] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,8 %), forêts (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), mines, décharges et chantiers (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    • 821 : Nilfinga, 875 : Nilvengis, 1292 : Nilvinges, 1473 : Nielfingen, 1495 : Nylffingen, 1537 : Nilving, 1567-1568 : Nilfingen, 1756 : Nivange, 1871-1918 : Nilvingen.
    • En allemand : Nilwingen[14], en francique lorrain : Nilwéngen[15] et Nilwéng.

    Histoire

    • Dépendait de l’ancien duché de Luxembourg, seigneurie de Florange.
    • En 1817, Nilvange, village sur la Fensch, avait 123 habitants répartis dans dix-sept maisons.
    • Faisait partie de la paroisse de Hayange jusqu’en 1860.

    La commune prend son essor démographique avec la création de l'usine sidérurgique de Knutange (SMK après 1919), située en partie sur le ban de Nilvange : sa population passe de 620 à 5 800 habitant entre 1880 et 1910. La commune accueille alors le siège de l'entreprise.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 2001 Victor Madelaine PSU-PS Contremaître
    Conseiller général du canton d'Hayange (1967 → 1982)
    Conseiller général du canton d'Algrange (1982 → 1992)
    mars 2001 mars 2014 René Gori PS Directeur d'école
    Conseiller général du canton d'Algrange (2004 → 2015)
    mars 2014 mai 2020 Moreno Brizzi DVG Agent technique
    6e vice-président de la CA Val de Fensch (depuis 2014)
    mai 2020 En cours Alexandra Rebstock-Pinna CENTRE ECOLO Professeure des écoles
    Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2019, la commune comptait 4 515 habitants[Note 3], en diminution de 7,65 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    12185104163185189296310273
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    4526208057367893 2674 3595 7956 256
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    7 4908 4507 5937 2578 0219 3378 1367 0185 944
    1990 1999 2005 2006 2010 2015 2019 - -
    5 5835 2865 0525 0194 8394 7964 515--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • école maternelle Les Crayons magiques
    • école élémentaire George-Brucker

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    • Église (première église) construite en 1908, détruite en 1914.
    • Église Saint-Jacques de 1925 (deuxième église) : statue de saint Jacques du XVe siècle.
    • Temple protestant réformé, rue Joffre construit entre 1909 et 1910.
    • Église orthodoxe russe de la Sainte-Trinité – Saint-Nicolas, 22, rue de Verdun, construite pour les ouvriers d'origines russe et ukrainienne, installée en 1946 en remplacement de l'ancienne qui se trouvait depuis 1925 dans la rue des Vosges. Sur le toit se trouve une croix orthodoxe. Elle est aujourd'hui rattachée au Vicariat de tradition russe auprès de la Métropole de France[20], une juridiction du Patriarcat œcuménique de Constantinople.
    • Chapelle du Konacker XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent au lion de gueules, à la bordure du même, en sautoir deux marteaux d'azur brochant sur le tout.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Nilvange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Fensch »
    2. « SAGE Bassin ferrifère », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Thionville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    15. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    20. https://mgro.fr/2019/12/02/parution-de-la-lettre-du-vicariat
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