Noyant-d'Allier
Noyant-d'Allier est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Noyant (homonymie).
Noyant-d'Allier | |||||
L'église Saint-Martin (1851) de Noyant-d'Allier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Moulins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais | ||||
Maire Mandat |
Yves Petiot 2020-2026 |
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Code postal | 03210 | ||||
Code commune | 03202 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyantais | ||||
Population municipale |
603 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 28′ 49″ nord, 3° 07′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 247 m Max. 485 m |
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Superficie | 21,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Moulins (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Souvigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Ses communes limitrophes sont[1] :
Voies de communication et transports
Les routes départementales 18 (Meillers – Cressanges), 106 (Meillers – Tronget, passant à l'ouest) et 945 (Souvigny – Le Montet) passent sur le territoire communal[1].
La commune est également desservie par la ligne B01 du réseau interurbain Cars Région Allier, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes ; ces cars vont vers Moulins[2].
Noyant-d'Allier se trouve sur la ligne de chemin de fer Montluçon-Moulins, sur laquelle circulent, depuis 2008 et sur 10 km, les vélo-rails du Bourbonnais au départ de la gare de Noyant-d'Allier.
Urbanisme
Typologie
Noyant-d'Allier est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,1 %), forêts (13,4 %), terres arables (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Noyant-d'Allier et ses environs ont été marqués aux XIXe et XXe siècles par l'exploitation minière du charbon. La mine a fermé pendant la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'un important incendie qui a coûté des vies humaines.
Après les accords de Genève (1954) mettant fin à la guerre d'Indochine, la ville de Noyant abrite un Centre d'accueil des Français d'Indochine (CAFI)[9], qui reçoit 1 500 rapatriés de 1955 à 1965, accueillis dans les anciens corons des mineurs[10].
Dans les années 1980, la communauté bouddhiste érige une pagode dans la ville, entourée d’un jardin de statues, afin de pratiquer son culte. La première pierre de cette pagode est posée en 1982[11].
Par la suite, une trentaine de statues de bouddhas sont construits afin de border l'allée qui mène à la pagode. Le plus impressionnant est un bouddha doré de sept mètres de haut[11].
Politique et administration
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Noyantais et les Noyantaises[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 603 habitants[Note 3], en diminution de 14,22 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La pagode bouddhiste.
- Le château fort de Noyant-d'Allier. Il date du Moyen Âge.
- Le musée de la mine et son train minier touristique.
- Le vélo-rail du Bourbonnais à l'ancienne gare.
- Le viaduc de Messarges (160 m de long et 25 m de hauteur).
- Le petit train, indiquant l'emplacement du musée de la mine.
- Le puits Central (musée de la mine).
- Vélorail du Bourbonnais.
- Une croix, sur la place du village.
- Le château près de la place du village.
- Le Bouddha de Noyant.
- Le viaduc de Messarges.
Tourisme
En 2018, la pagode bouddhiste a accueilli plus de 14 000 visiteurs[11].
Personnalités liées à la commune
- Michel Tylinski, footballeur né le à Noyant-d'Allier et décédé le à Saint-Priest-en-Jarez, champion de France 1957 avec AS Saint-Étienne.
- Richard Tylinski, frère de Michel, footballeur né le à Noyant-d'Allier, international 3 sélections, champion de France 1957 et 1964 avec AS Saint-Étienne.
- Jeanne Cressanges, écrivain née en 1929 à Noyant dont sa mère était originaire. Elle a passé une partie de son enfance dans le Bourbonnais auquel elle est restée très attachée et qu'elle évoque souvent dans ses romans et récits. Dans son roman, La Feuille de bétel (Casterman (1962), J'ai lu (1970), Des Figures et des Lieux (2006)), qui a inspiré la série télévisée du même nom, elle évoque l'installation de la communauté rapatriée d'Indochine à Noyant-d'Allier. Un chemin balisé « la balade de Jeanne » au départ de la place devant la Pagode, permet sur une douzaine de kilomètres de découvrir à travers le bocage, les sites où elle a vécu ou qui l'ont inspirée.
- Michel Cantin (né en 1950), corniste, s'est retiré à Noyant-d'Allier à l'âge de la retraite.
Voir aussi
Bibliographie
- Ferdinand Claudon, Étude sur les anciennes mines de charbon du Bourbonnais, Imprimerie Étienne Auclaire, Moulins, 1901.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
- Fiche horaire de la relation B01 : Montluçon – Moulins, horaires valables à partir du [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ligue des droits de l'homme, « Rapatriés d’Indochine : plus de cinquante ans d’oubli », 26 juin 2008.
- Pierre-Jean Simon, Ida Simon-Barouh, Rapatriés d'Indochine, Paris, L'Harmattan, 1981, 2 vol., IV-516 + 321 p. (1.– Un village franco-indochinois en Bourbonnais ; 2.– Deuxième Génération : les enfants d'origine indochinoise à Noyant-d'Allier) (ISBN 2-85802-195-3) et (ISBN 2-85802-196-1). Ouvrages tirés de la thèse de l'auteur.
- François-Xavier Gutton, « Insolite petite Asie dans cette commune rurale de l'Allier : Des bouddhas et une pagode à Noyant », sur La Montagne,
- « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
- « Noyant-d'Allier (03210) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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